BOUIRA La cit� 132 logements AADL se meurt Consid�r�e dans un premier temps comme une cit� mod�le lors des premi�res ann�es de son inauguration en 2006, la cit� 132 logements AADL de Bouira, se meurt. Pourtant, le dispositif de gestion de la copropri�t� et des parties communes, r�actualis� par le minist�re de l�Urbanisme et de l'Habitat en 2004 dans le but d�application � travers les cit�s OPGI et CNEP mais sans r�sultat pour des raisons que tout le monde connaissait, y est appliqu� au m�me titre que les autres cit�s AADL � travers le pays, avec des montants � payer qui sont inclus dans la m�me facture du loyer. R�alis�e dans le cadre du programme national AADL de type location- vente de 2001 o� la wilaya de Bouira avait b�n�fici� d�un quota de 300 logements r�alis�s sur deux sites diff�rents avec 132 et 168 logements, ce programme, m�me avec un retard pour le deuxi�me site qui fut inaugur� avec 5 ann�es de retard par rapport au premier, a �t� une r�ussite totale puisque, outre le personnel de la soci�t� de gestion compos� d�un responsable, de deux gardiens-concierges ayant des logements de fonction sur site, ainsi que de deux femmes de m�nage, les propri�taires appartenant � la classe moyenne en g�n�ral, participaient avec leur civisme � ce d�cor enviable. Malheureusement, comme dans notre pays, les belles choses ne durent jamais longtemps, m�me avec le civisme permanant des habitants de la cit� 132 logements, cette derni�re a commenc� moins de deux ann�es plus tard � se d�grader. A commencer par l�ascenseur de la tour �F� au niveau du site 132 logements. En moins d�une ann�e, les pannes fr�quentes commen�aient � se produire au niveau de cet ascenseur, au grand d�sespoir des locataires de cette tour, surtout ceux des �tages sup�rieurs, entre le 5e et le 9e �tage. Ce probl�me a �t� r�gl� quelques mois plus tard mais pas pour longtemps. Quelque temps apr�s, c�est � nouveau la panne qui durera plusieurs mois, et ainsi de suite. Aujourd�hui, apr�s 7 ann�es de vie au niveau de cette cit�, l�ascenseur est en panne depuis� huit mois. L�autre probl�me persistant au niveau de cette cit� est l�infiltration des eaux de pluie, au niveau des derniers �tages des immeubles. Presque tous les habitants vivent ce calvaire. Ce probl�me signal� par les habitants depuis plus de quatre ans, dure toujours et n�est pas pr�t d'�tre r�gl�. Il est � noter le passage r�cent pour la seconde fois de l�expert au niveau des �tages sup�rieurs pour �valuer les d�g�ts, et Dieu sait s�ils sont nombreux, depuis les fissures des plafonds jusqu�� la d�gradation des murs et de la dalle de sol � cause de ces infiltrations. Les habitants s�attendaient � ce que les travaux d��tanch�it� d�marrent au plus vite. Malheureusement, ceux-ci tardent � �tre entam�s bien que, pour le moment, le manque de pluie arrange quelque part ces habitants puisque, d�s le retour du mauvais temps, bonjour les d�g�ts. Les appartements de ces �tages sup�rieurs deviennent pour certains d�entre eux, de v�ritables piscines. Aussi, les informations faisant �tat de la d�cision du nouveau ministre de l�Urbanisme et de l�Habitat quant � un d�clenchement d�une v�ritable enqu�te sur la gestion et l�entretien de toutes les cit�s AADL � travers le pays, n�ont fait que redonner espoir aux habitants de cette cit� qui voyaient l�, une occasion idoine pour montrer aux enqu�teurs le v�ritable visage de cette cit�. Y. Y. La t�l�communication par fibre optique et par syst�me MSAN arrive � Tipasa La direction d�Alg�rie T�l�com de Tipasa vient de r�v�ler la teneur du nouveau projet de liaison t�l�phonique � la base r�seau au profit de sa client�le � l�aide d�un syst�me r�volutionnaire utilisant la fibre optique, d�nomm� MSAN (Multiservice Access Node), traduit par n�ud d�acc�s multiservice. En quoi consiste le MSAN ? �Il s�agit d�un n�ud d�acc�s ou passerelle d�acc�s multiservice install� dans un central t�l�phonique appel� commun�ment �site�, regroupant un �quipement permettant de relier les lignes t�l�phoniques des clients � une base r�seau, avec l�avantage de transporter un signal internet identique � la plateforme de l�ADSL et l�utilisation simultan�e � haut d�bit du signal internet et de la voix permettant ainsi une communication vocale ais�e entre les diff�rents utilisateurs �, nous pr�cise le directeur d�Alg�rie T�l�com de Tipasa, M. Semmar. Quel est l�avantage d�un tel syst�me ? Notre interlocuteur d�clare que �dans certaines villes et m�galopoles, il y a forc�ment une saturation des liaisons t�l�phoniques, due � l�utilisation intensive du t�l�phone filaire c�bl� traditionnel � base de fil cuivr�, notamment par une grande utilisation de l�internet � haut d�bit. L�apport de la liaison par fibre optique utilisant le rayonnement et le signal lumineux est une v�ritable r�volution dans le domaine des t�l�communications. Le syst�me MSAN utilise la liaison par fibre optique et permet de transporter � haut d�bit et simultan�ment la voix et le signal internet. Aucune restriction technologique. D�s que le site, qui dispose d�un �quipement de 500 � 1 000 abonn�s, se sature, il y a possibilit� d�adjonction imm�diate et instantan�e d�un �quipement �quivalent sur le m�me site�, pr�cise M. Semmar, qui ajoute qu��avec l'av�nement du MSAN, les �ventuelles pannes avec le traditionnel fil cuivr� seront de lointains souvenirs, notamment avec le transport de l�information � tr�s haut d�bit par fibre optique�. Notre source nous informe, par ailleurs, que dans la wilaya de Tipasa, il existe 42 sites �quip�s et valid�s, pr�vus pour �tre op�rationnels en 2013. Il a �t� pr�cis� � ce titre que plusieurs autres wilayas sont � l�avant-garde de ce syst�me. S�agissant de l�installation de ces sites, M. Semmar ajoute qu��une ville peut receler un ou plusieurs sites, � l�image de Kol�a, qui en dispose � Kerkouba et d�autres dans plusieurs �tablissements �tatiques dot�s de moyens d�acc�s � l'�nergie �lectrique permettant de quadriller tous les besoins de la ville. Idem pour la ville de Bou Isma�l, qui dispose de plusieurs sites dans ce type d��tablissements�, conclut notre interlocuteur. Pourquoi, particuli�rement des �tablissements et infrastructures �tatiques ? �La raison est simple�, r�pond le responsable d�Alg�rie T�l�com. �En premier lieu, ce sont des infrastructures �tatiques, qui rel�vent des APC, donc exit les tracasseries et autorisations de toutes sortes, sachant que l�acc�s � l��nergie �lectrique est facilit� et, partant, s�curis� avec un acc�s imm�diat pour la maintenance. Ainsi, la prolif�ration des vols de c�bles cuivr�s dans ces sites � travers tout le territoire de la wilaya devient quasi impossible. Les �quipements sensibles sont ainsi prot�g�s et s�curis�s et les diverses op�rations de contr�le et de maintenance technique sont grandement favoris�es, cela au profit de notre client�le�, pr�cise notre interlocuteur qui ajoute que des projets sont � l��tude pour couvrir d�autres villes, � l�instar de Gouraya, Damous, Beni Mileuk et Aghbal, ainsi que des agglom�rations enclav�es ou situ�es aux confins ouest du territoire de la wilaya de Tipasa. Larbi Houari TIZI-OUZOU Des familles sinistr�es exclues du b�n�fice des logements sociaux � Bouzegu�ne L�affichage de la liste provisoire des b�n�ficiaires des dix logements sociauxlocatifs de Bouzegu�ne n�a pas fait que des heureux puisqu�elle a fait r�agir deux familles sinistr�es du village A�t-Salah, qui ont eu la d�sagr�able surprise de ne pas y figurer malgr� leur statut de sinistr�es. Cela en d�pit, affirment-elles, des promesses des autorit�s locales, l�APC et la da�ra en l�occurrence, de tout faire pour les inclure dans la fameuse liste des b�n�ficiaires. Pour rappel, ces familles, qui exhibent, en appoint de leurs recours, un P-V de sortie dat� du 3 f�vrier 2011 portant signatures de la commission compos�e de repr�sentants de la da�ra, de l�APC, de la Protection civile, des services techniques de l�APC et du comit� du village, ont �t� �vacu�es dans un �tablissement scolaire, suite � un glissement de terrain qui mena�ait s�rieusement leurs habitations. Les requ�rants, qui soutiennent souffrir le martyre dans cet �tablissement scolaire o� ils occupent des classes sans eau ni sanitaires, d�clarent avoir pourtant pr�sent� des dossiers en b�ton � l�appui de leurs demandes rest�es vaines. D�sormais elles sont seules face � leur destin, puisqu�aucune autorit� n�est venue s�enqu�rir de leur situation depuis que le sinistre mena�ant leurs maisons et leur vie s�est d�clar� avec acuit�. S. Hammoum M'SILA La police fait son bilan Lors d'un point de presse, la S�ret� de wilaya de M�sila a pr�sent� le bilan de ses activit�s de l'ann�e 2012, durant laquelle elle a enregistr� plus de 3 800 affaires qui ont vu l'implication de 3 920 individus dont 271 mineurs et 174 femmes. Apr�s leur pr�sentation devant la justice, 449 ont �t� plac�s en d�tention provisoire, le reste a b�n�fici� d�une citation directe ou plac� sous contr�le judiciaire. Et 68 sont en �tat de fuite. Le plus frappant dans ces affaires de justice, ce sont les probl�mes de drogue qui ne cessent de prendre de l'ampleur. La S�ret� de wilaya a pu saisir 22 kg de kif trait�, 1 071 comprim�s de psychotropes et a enregistr� 155 affaires, avec l'implication de 199 personnes dont 3 femmes, parmi lesquelles 133 ont �t� arr�t�es et 13 sont en fuite. On d�nombre 60 affaires de commerce de ces mati�res prohib�es et 95 autres de consommation. La police judiciaire a d�mantel�, lors des deux derni�res semaines de l'ann�e �coul�e, un r�seau de trafic de drogue compos� de 7 personnes et la saisie de 18,5 kg de kif � El Ma�dher, une r�gion agricole dans le nord de la ville de Bou Sa�da. A. La�di BLIDA : SUITE � UNE TENTATIVE D�ENL�VEMENT DE LEUR CAMARADE Marche des �tudiantes de la Cit� 4 de l�universit� Sa�d Dahleb Les �tudiantes de la cit� 4, campus attenant � l�universit� Sa�d Dahleb de Blida, ont organis� une marche de protestation contre l�ins�curit� qui pr�vaut aux alentours de leur cit� universitaire et notamment suite � la tentative d�enl�vement, mardi dernier, d�une �tudiante en deuxi�me ann�e de biologie. Cette derni�re qui a pu r�sister � ses ravisseurs, a �t� d�lest�e, toutefois, de son t�l�phone portable. Pour r�criminer cet �tat de fait, ses camarades ont �t� jusqu�� fermer l�acc�s � l�administration de cette cit� universitaire, exigeant par contre, l�ouverture d�une porte donnant directement sur l�universit�. Lors de leur marche, les �tudiantes avaient brandi des banderoles o� il �tait �crit : �Nous exigeons de la s�curit� dans notre cit�. De son c�t�, la section de wilaya de l�Union g�n�rale des �tudiants libres, UGEL, a d�nonc� cette tentative d�enl�vement, pr�cisant que l��tudiante allait rejoindre l�amphith��tre de l�universit�, lorsqu�elle a �t� surprise par un inconnu qui a voulu la faire monter de force dans une voiture qui la suivait. Pour lui avoir r�sist�, son ravisseur lui a ass�n� un coup sur la t�te avant de lui voler son portable. Une plainte a �t� d�pos�e. M. B. Incendie dans un pavillon psychiatrique au CHU Frantz-Fanon Un incendie s�est d�clar� dans la nuit de mardi � mercredi au pavillon psychiatrique Fekir de l�h�pital Frantz-Fanon de Blida. N��tait l�alerte donn�e par les travailleurs de ce pavillon � la Protection civile qui est vite intervenue, nous diton, les feux se seraient propag�s dans les salles des malades et auraient fait des pertes humaines certaines. Heureusement qu�il n�y a eu que des d�g�ts mat�riels dans le magasin de cette enceinte m�dicale. Selon les premiers �l�ments de l�enqu�te, � l�origine de cet incendie, avons-nous appris, une �tincelle �lectrique survenue dans l�une des cabines d��lectricit� alimentant le pavillon Fekir. Justement, pour r�sorber le probl�me de la d�fectuosit� des installations �lectriques de cet �tablissement hospitalier qui sont, au demeurant, v�tustes, une enveloppe financi�re de 10 milliards de centimes a �t� allou�e, nous pr�cise une source proche de cet h�pital.