Rachid Harbi �voque ses ann�es de potache au lyc�e Idrissi. Il rend hommage aux professeurs qui l�ont le plus marqu� � l�exemple de Maurice-Tarik Maschino, prof de philo. Rachid Harbi a vu le jour en 1947 � Belcourt. Il a fait ses �tudes primaires � l��cole ex-Aumerat et ses �tudes secondaires au lyc�e Idrissi. Dipl�m� de l�Ecole nationale polytechnique en g�nie chimique en 1971, il occupa le poste de cadre gestionnaire successivement aux Tanneries alg�riennes (Sonipec), � la DNC/ANP, et � l�Eniem. Aujourd�hui � la retraite, Rachid Harbi r�dige sa biographie � Ighil Imoula o� il vit actuellement. Issu d�un milieu modeste, l�auteur a grandi dans le quartier populaire de La�guiba (Belcourt) dans les ann�es 50. �Je me souviens du marchand de savates. Il �tait tout le temps de mauvaise humeur. Le cordonnier install� en face de lui l�irritait au plus haut point. Il ne tol�rait gu�re qu�une baraque s��difie en face de lui, moyennant un cageot en bois et quelques outils de bricoleur.� (P.26). Ses parents ayant d�m�nag� ensuite � la cit� Diar El Mah�oul, il y coule une adolescence heureuse avec ses copains de quartier. �Nous nous adonnions souvent � des pugilats footballistiques dans la vaste cour des immeubles. Ce sont en fait des cafouillages qui g�n�rent des col�res, des cris et des balles perdues chez les voisins occupant le rez-de- chauss�e. Ces derniers, conciliants, nous restituaient toujours la balle. La fausse note provenait souvent d�un mauvais pianiste. Le concierge du quartier. M�chant comme une teigne, il cherchait souvent des poux dans la t�te d�un chauve. � (P.69). Quelques pages plus loin, Rachid Harbi �voque ses ann�es de potache au lyc�e Idrissi. Il rend hommage aux professeurs qui l�ont le plus marqu� � l�exemple de Maurice-Tarik Maschino, prof de philo. L�occasion de faire aussi un petit clin d��il aux ex-�tudiants de ce renomm� lyc�e d�Alger qui a produit une belle fourn�e d��lites. �Beaucoup d��l�ves ont abouti pour avoir � assurer plus tard des fonctions honorables. Et ce, dans tous les secteurs d�activit�. De grands sp�cialistes en m�decine animent ce secteur aujourd�hui. Je cite en passant Dahman, �minent stomatologue ; Kader, haut cadre au minist�re de la Sant� ; Hacen, illustre docteur� � (P.96). Rachid Harbi se livre avec spontan�it�. Il parle de ses espoirs, ses bonheurs, ses d�ceptions et ses peines. Il partage avec ses lecteurs le drame de la disparition tragique de son fils Abdelkrim en 1993, � l��ge de 13 ans (P.165). Un livre attachant, pr�fac� par Ahmed Benbitour. A noter l�utilisation de mots argotiques tout au long de l�ouvrage : caruche (prison), babillard (livre), goupiner (travailler), pioncer (dormir), abloquer (acheter)� Pour finir, Rachid Harbi publie toutes les d�dicaces griffonn�es par ses auteurs pr�f�r�s lors de rencontres, dans divers salons du livre. Sabrinal Une vie, un espoir, une phobie. Rachid Harbi. Publi� � compte d�auteur, 2012, 279 P.