Samedi dernier, une dame �g�e de 49 ans, demeurant au quartier El Moustakbal � El Attaf se pr�senta au si�ge de la S�ret� de da�ra d�El Attaf et d�posa plainte contre X, pour vol de bijoux dans son domicile. Les �l�ments de la police judiciaire entreprirent alors des investigations et leurs soup�ons se port�rent sur une autre femme qui a s�journ� chez la plaignante. En effet, mercredi 23 janvier, la victime fut sollicit�e par une femme qui lui a demand� asile pour la nuit parce qu�elle avait eu un diff�rend avec ses parents. La victime du vol, dans l�intention de faire une bonne action, l�h�bergea non seulement pour la nuit mais jusqu�au 30 janvier. Cependant, le 30, la victime, en rentrant de son travail, d�couvrit que la femme h�berg�e avait quitt� les lieux mais qu�en plus, un lot de bijoux d�une valeur estim�e � 14 millions de centimes avait disparu. Les enqu�teurs se mirent � la recherche de la personne sur qui pesaient de forts soup�ons et forts du signalement donn�, arriv�rent vite � interpeller la mise en cause. Press�e de questions, l�accus�e finit par avouer avoir subtilis� le lot de bijoux et l�avoir confi� � sa belle-s�ur, demeurant � A�n Defla, en faisant valoir qu�elle l�avait achet�. Poursuivant leurs investigations, les policiers ont r�ussi � r�cup�rer le lot de bijoux vol�s, dans sa totalit�. D�f�r�e au parquet d�El Attaf, la mise en cause a �t� plac�e sous mandat de d�p�t et incarc�r�e � la prison de Chlef. Il est vrai que pareille ingratitude de la part de l�accus�e est rare et choquante. Cependant, a-t-on le droit de g�n�raliser et de s�abstenir d�aider les personnes en d�tresse ? La question reste pos�e.