Parce que le concept, pourtant indispensable en cette �re de comp�tition f�roce, demeure m�connu, seulement six entreprises de divers statuts et d�horizons tout aussi divers, ont �t� accr�dit�es en 2012. M. Kebci-Alger (Le Soir) - Cette �promotion � attribu�e � Air Alg�rie, Fertial Seor, (Laboratoire), Vin�otte (Certification), Enact et CCTE (Inspection) est de loin la plus consistante de toutes. Car, jusque-l�, depuis que Algerac, organisme public a �t� mis sur pied en 2005 sous tutelle du minist�re de l�Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l�investissement, charg� de l�accr�ditation, une � deux entit�s �conomiques ont �t� annuellement accr�dit�es. Et avec l�escarcelle de l�ann�e 2012, treize entreprises au total ont b�n�fici� de ce label, pourtant indispensable quant � la possibilit� pour elles de pouvoir produire et ensuite �couler, comme l�affirmera fort-�-propos, Noureddine Boudissa, directeur g�n�ral d�Algerac, hier lors de la c�r�monie de remise des attestations � ces six entit�s �conomiques. Des attestations d�une dur�e de trois ans dont la proc�dure d�obtention dure entre trois � quatre mois, avec, tiendra-t-il � pr�ciser, presque rien � d�bourser par l�entit� sollicitatrice de ce document puisque, ajoutera-t-il, c�est le programme d�appui aux PME/PMI et la ma�trise des technologies d�information et de la communication (PME II) qui finance ce genre d�op�rations. Ce quitus que vingt autres entit�s �conomiques exer�ant en Alg�rie attendent pour l�ann�e en cours, selon Boudissa, qui est de nature aussi � rassurer le consommateur quant � la qualit� du produit ou de la prestation qui lui sont propos�es, s�il n�est pas obligatoire, est n�anmoins indispensable pour toute entreprise qui veut aller de l�avant. Et pour cause, comme l�affirmera un cadre d�Algerac, apostroph� en marge de ce c�r�monial, des entreprises d�envergure comme Sonelgaz et Sonatrach l�exigent de plus en plus � leurs partenaires intervenant dans la sous-traitance. Aussi, cette attestation, entre autres des exigences de l�OMC � tout pays exprimant le v�u de la rejoindre comme c�est le cas pour le n�tre, rel�ve d�une n�cessit� surtout pour les laboratoires dont seuls trois sur les 2 000 que compte l�Alg�rie, sont accr�dit�s jusqu�ici. Une donn�e loin d��chapper � Algerac qui s�assigne, d�ailleurs, comme objectif primordial, la constitution d�un r�seau de laboratoires nationaux accr�dit�s. Un r�seau sur lequel, comme le soulignera Boudissa, �les pouvoirs publics se baseront en mati�re de r�gulation et de r�glementation dans le but de prot�ger l��conomie nationale�. Le premier responsable d�Algerac plaidera, par ailleurs, pour les conditions de d�livrance des agr�ments � l�accr�ditation des entit�s sollicitatrices, en particulier celles li�es � la sant� humaine, la s�curit� des personnes et � l�environnement. Et pas que cela, Boudissa exprimera aussi son souhait de voir imposer l�accr�ditation aux organismes d��valuation de la conformit� proc�dant � la certification des produits et des services, comme c�est le cas dans tous les pays industrialis�s. Il dira, pour ce faire, sensibiliser les pouvoirs publics pour engager un d�bat et une r�flexion sur la n�cessit� de r�viser les r�glementations r�gissant l�octroi des agr�ments et des homologations et ce, conform�ment aux exigences de la norme 17 020.