Il est aujourd'hui acquis que les pouvoirs publics entendent relancer le développement économique du pays à travers la mise en place de la nouvelle stratégie et politique de développement industriel. Dans ce contexte, un nouvel organisme a un rôle capital à jouer dans le domaine de la certification. "L'accréditation, arme indispensable face à la mondialisation de l'économie", tel était le thème débattu lors de la conférence-débat tenue, hier, au centre de presse d'El Moudjahid, et animée par M. N. Boudissa, DG de l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac), relevant du ministère de l'Industrie. En effet, Algerac, organisme officiel d'accréditation, est chargé de veiller à l'évolution des réglementations algériennes en matière de qualité. Algerac, est un organisme indispensable pour la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'Union européenne et la préparation de l'entrée de l'Algérie dans l'OMC. En effet, l'accréditation est une exigence réglementaire pour obtenir un agrément ministériel. Dans ce sens, il est devenu essentiel de promouvoir la confiance des acteurs économiques, mais aussi des autorités en charge du contrôle du marché vis-à-vis des documents émis par les organismes d'évaluation de la conformité, que ce soit des laboratoires, des organismes d'inspection ou des organismes de certification. Ces documents deviennent alors de véritables passeports techniques associés à un produit ou un service. Dans ce contexte, la création d'Algerac est un pas en avant important dans la mise en œuvre d'une politique de qualité et de l'évaluation de la conformité aux normes. Il faut dire qu'elle permettra aux entreprises accréditées d'asseoir leur position sur le marché national et accéder aux marchés étrangers. En effet, pour mieux mener ses missions, Algerac s'appuie sur une équipe d'ingénieurs et sur des auditeurs qualiticiens et des experts techniques. Dans ce contexte, M. Boudissa a indiqué qu'Algerac "a toujours mis l'accent sur la formation de base ". Parmi les objectifs assignés à cet organisme, on peut citer en premier lieu le renforcement de ses capacités et la création d'un conseil d'administration ou toutes les parties intéressées par la qualité des produits et des services seront équitablement représentées, ce qui permettra de créer la confiance des instances internationales quant à la conformité du système national d'accréditation aux exigences internationales. Il faut également assurer la disponibilité des moyens matériels et de la documentation nécessaire, le recrutement et la gestion du personnel, la formation du personnel, y compris les évaluations des experts. L'autre objectif est le développement du partenariat et les relations internationales. Il y a lieu de signaler que cet organisme a lié des partenariats avec l'Institut algérien de propriété industrielle (INAP), l'Institut algérien de normalisation (IANOR), ainsi qu'avec les laboratoires comme le Centre algérien de contrôle de la qualité et de l'emballage, (ONML), et le Centre national de métrologie légale.