L�Universit� des Nations unies (UNU), branche universitaire �m�rite de l�Organisation des Nations unies, lance la cr�ation de l�Institut de recherche d�Alger pour le d�veloppement durable de l�Afrique (IRADDA). Projet�e voil� quelques ann�es et objet de n�gociations longues, la fondation de cet institut a �t� enfin impuls�e hier par la signature d�un m�morandum d�entente sous l��gide du recteur de l�UNU et sous-secr�taire g�n�ral des Nations unies, le professeur Konrad Osterwalder, et le pr�sident du Conseil national �conomique et social (CNES), Mohamed Seghir Bab�s. L�IRADDA constitue un �d�membrement� de l�UNU pour paraphraser le pr�sident du CNES et sera � terme, jumel� avec un autre institut similaire implant� dans un pays d�velopp�, outre des �correspondances� avec d�autres �tablissements d�enseignement ou de recherche nationaux. A vocation de think tank, un p�le de r�flexion et un espace de diffusion du savoir, l�IRADDA sera d�di� � la recherche universitaire �globale, holistique� selon Mohamed Bab�s, sur les probl�matiques mondiales cruciales en mati�re de d�veloppement durable, un espace d�interm�diation entre la communaut� universitaire nationale et internationale, l�ONU et les institutions de gouvernance en Alg�rie. Cet institut sera autonome m�me s�il b�n�ficiera d�un financement du gouvernement alg�rien mais aussi d�apports d�institutions internationales et autres bailleurs ainsi que du grand public. Notons que les modalit�s d�ordre administratif, p�dagogique et financier devraient �tre d�finies fin avril prochain � Tokyo, lors d�une r�union o� l�accord de si�ge de l�institut sera sign� d�finitivement. De m�me, l�IRADDA sera autonome du point de vue p�dagogique, ouvert aux chercheurs, enseignants et �tudiants sur concours. Il devrait �tre op�rationnel en termes de d�livrance de dipl�mes sanctionnant les cycles master et doctorat d�ici deux � trois ans, selon les pr�visions du professeur Konrad Osterwalder, soucieux de �haute qualit�. Quant au choix de la capitale alg�rienne pour abriter cet institut, l�officiel onusien n�a pas manqu� de mettre en avant la �capacit� financi�re ainsi que �la stabilit� politique� dont b�n�ficie l�Alg�rie, ainsi que les progr�s importants qui y ont �t� r�alis�s en termes de d�veloppement du syst�me �ducatif. Le choix de l�Alg�rie permettra de conforter la pr�sence arabe et africaine au sein des instances de l�UNU, le recteur de l�UNU mettant en avant �l�internationalisation� de cette universit�, voulue comme un espace d�expression �d�opinions neutres et davantage objectives�.