La ville de Merad, située à moins de 5 km de Hadjout, et à 80 km d'Alger, semble confrontée à un véritable casse-tête. Quelques habitants de cette ville, nous ont fait part de leurs préoccupations concernant la situation d'un groupe d'immeubles situés au nord de la ville et comprenant 151 logements. Le projet de construction qui a démarré en 1986 a vu la réalisation finalisée de ces 151 logements en 1991, mais non réceptionnés officiellement. Ce projet financé par plusieurs organismes financiers algériens, dans le cadre d'un montage financier semblait être fin prêt pour son affectation aux citoyens. Mais ce fut à cette période et à la suite du séisme de Boumerdès, que des mesures draconiennes en matière de normes sismiques, furent imposées à l'ensemble des projets de constructions à venir ou en cours. Ces normes furent ainsi exigées lors de la réception définitive de ces 151 logements. Paradoxalement, cela a induit une autre exigence par des entrepreneurs qui, pour appliquer les exigences normatives pour renforcer et conforter les constructions à réceptionner, ont plaidé l'absence de cette clause de normes antisismiques dans le projet initial. Cela a été la source d'un imbroglio auquel les citoyens n'ont rien compris. Plus de vingt années après la fin de la construction de ces logements, aucune affectation n'a été décidée. Toujours selon les informations en notre possession, le liquidateur de la société de construction, a décidé de la vente de l'ensemble par voie judiciaire. C'est à ce titre que plusieurs tentatives de mise à prix et de vente, furent infructueuses, compte tenu des seuils de mise à prix et du caractère à prédominance rurale de cette contrée, qui ne semblait pas attirer de potentiels acheteurs. Les citoyens de la ville, nous ont informé qu'ils avaient saisi, toutes les autorités afin de voir ces logements cédés dans le cadre du LSP ou de la location-vente, mais en vain. C'est à ce titre que le wali de Tipasa, M. Layadhi, interpelé récemment par un confrère sur la situation de ces logements, reconnaît que «la complexité du dossier est telle que cela me fait mal au cœur, quand je suis face à ce projet à l'arrêt , et qui est malheureusement de type privé. Cependant, j'ai formulé des solutions afin qu'un accord à l'amiable soit trouvé entre les organismes financiers, les promoteurs et autres, afin que les citoyens puissent disposer de ces logements dans les meilleurs délais. Toutefois, j'ai donné des consignes strictes afin de préserver ces logements de tous types de vandalisme, d'intrusions et de vol en protégeant l'ensemble par une clôture. Nous avons alerté les plus hautes instances concernées à ce sujet afin qu'un arbitrage ou une solution négociée urgente soit trouvés à ce dossier.». Cependant, les citoyens s'impatientent et menacent «si aucune solution n'est trouvée, nous allons pénétrer dans ces logements, quel qu'en soit le prix», martèle un sexagénaire de cette ville, père d'une famille de six personnes Larbi Houari EL ATTAF Une bande de voleurs de voitures démantelée et cinq véhicules récupérés C'est à partir d'une information récoltée par les services de la police judiciaire de la Sûreté de daïra d'El Attaf, faisant état du vol d'un véhicule, une Atos de couleur grise, mis en vente par trois individus, qu'une enquête a été ouverte, selon une source policière. Forts du signalement précis du véhicule dont effectivement le vol avait été enregistré, les policiers n'on pas tardé à identifier les trois vendeurs dont deux ont été interpellés, le troisième ayant réussi à prendre la fuite. Les recherches entreprises ont permis de découvrir que le propriétaire du véhicule était originaire de la commune de Mekhatria, situé au nord-est de Aïn Defla. Par ailleurs, lors des investigations, parmi le trousseau de clés découvert sur l'un des deux individus interpellés, les policiers ont trouvé les clés de deux autres véhicules, l'un de marque Hillux et l'autre, un camion de marque Hunday H 65. Le détenteur des clés de ces deux véhicules a déclaré aux enquêteurs qu'il tenait celles-ci d'un électricien auto installé à El Abadai. Ce dernier avait fait les doubles des clés après qu'il ait effectué des réparations sur ces véhicules qui étaient déjà ciblés par la bande de voleurs. La perquisition du domicile de l'électricien a permis de découvrir un véhicule utilitaire, une Mazda bâchée, volée aussi, appartenant à un habitant de la ville de Miliana. L'autre perquisition a permis aux policiers de mettre la main sur une autre voiture, qui avait été vendue à un habitant demeurant à Miliana : une Atos, volée depuis longtemps avec la complicité d'un individu résidant à Khemis Miliana, dans le quartier Souffay. Cette opération a donc permis la récupération de cinq véhicules volés par la bande dont les éléments sont âgés de 40 à 49 ans. Les quatre individus arrêtés, tous des repris de justice, après avoir été entendus par le magistrat instructeur près le tribunal d'El Attaf, ont été placés sous mandat de dépôt. Cependant, le cinquième comparse, originaire de la wilaya de Chlef, demeure en fuite et fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Karim O. AIN DEFLA Les quatre auteurs présumés impliqués dans un vol de bijoux sous mandat de dépôt A la suite d'une plainte d'un habitant du quartier Palestine de Aïn Defla, faisant état du vol de son domicile de divers bijoux et de deux ordinateurs portables, les éléments de la Police judiciaire de la Sûreté de wilaya a entrepris des investigations qui ont permis en un laps de temps très court, d'arrêter les présumés auteurs et de récupérer les objets volés. Selon une source policière, agissant sur la base d'informations récoltées dans le quartier, sept individus âgés de 19 à 27 ans, parmi eux un étudiant et un bijoutier de la ville, soupçonnés d'être impliqués dans ce vol, ont été interpellés. Les investigations policières ont permis de récupérer les deux PC portables et 23 millions de centimes, fruit de la vente des bijoux volés. Parmi les sept individus interpellés entendus par le procureur de la République près le tribunal de Aïn Defla, quatre ont été placés sous mandat de dépôt tandis que les trois autres on été libérés. K. O. BLIDA Un chauffeur de taxi clandestin retrouvé mort et mutilé à Bouarfa Selon des sources sécuritaires, le corps sans vie d'un chauffeur de taxi clandestin, âgé de 23 ans et habitant au centre-ville de Blida, a été retrouvé sur la rive de l'oued Bouarfa, à quelques encablures de Blida. La victime, mutilée, avec les oreilles coupées, n'avait donné aucun signe de vie depuis mercredi dernier où elle a été vue pour la dernière fois dans un café, regardant un match de football. Inquiétés par son absence, ses parents l'avaient appelé sur son téléphone portable, mais celui-ci était hors champ. Ils ont alors signalé sa disparition à la police qui avait ouvert une enquête, avant que le corps ne soit découvert. Il est à noter que le véhicule de la victime, une Renault Symbol, a été retrouvé à Ghelizane à proximité de laquelle gisait un autre un cadavre. Par ailleurs, un jeune homme habitant à Blida, qui tentait de fuir un guetapens tendu par des malfaiteurs, a été tué, avant-hier, à 3h du matin, dans un accident de la circulation survenu sur l'autoroute Est-Ouest, à proximité de la wilaya de Blida. La victime, qui se dirigeait avec son associé vers Sétif, avait remarqué des blocs de pierres sur la voie. Dès qu'il est descendit du véhicule pour se frayer un chemin, un groupe d'individus armés jusqu'aux dents ont tenté de le kidnapper, c'est alors qu'il a a fui vers l'autre côté de l'autoroute avant de se faire renverser par un véhicule qui le tua sur le coup. Son associé est revenu chez lui sain et sauf, après avoir donné tout ce qu'il possédait aux malfaiteurs. Une enquête a été ouverte pour arrêter les mis en cause. M. B. M'SILA Saisie de 10 kg et 110 g de kif traité La section de recherche de la Sûreté de wilaya a pu mettre la main durant la soirée de mercredi dernier sur 10 kg et 110 g de kif traité dans la ville de M'sila. Cette importante quantité de drogue était dissimulée dans le coffre arrière d'une voiture touristique. Deux jeunes femmes, B. S., âgée de 20 ans et A. F., âgée de 27 ans et un homme de 42 ans, étaient à bord dudit véhicule, selon l'officier chargé de la communication, M. B. Saïd. Les trois mis en cause ont été arrêtés et présentés dans la journée de dimanche devant le procureur de la République de M'sila qui les a écroués pour détention et commercialisation de drogue. A rappeler que les services de sécurité de la wilaya de M'sila ont mis la main depuis le mois de janvier à ce jour sur une première quantité de 10kg 500 g dans la région d'El Maâdher, relevant de la daïra de Bousaâda puis sur 40 kg de kif traité, saisis le 23 janvier dernier par les éléments de la Gendarmerie nationale dans la commune de Sidi Hadjeresse.