Le procès de l'affaire de pédophilie et de production de films à caractère pornographique dans laquelle sont impliqués le Français Jean-Michel Baroche et sept autres personnes doit s'ouvrir le 18 avril 2013 devant le tribunal criminel de la cour de justice de Annaba. Cette confirmation est contenue dans le rôle de la première session criminelle de l'année 2013 dont l'ouverture prévue pour le 3 mars prochain se poursuivra jusqu'au 2 mai 2013 afin de traiter quelque 129 affaires criminelles. Pour rappel, cette affaire a éclaté en avril 2012, après plusieurs mois de discrète surveillance policière des mouvements et contacts du principal accusé et le dépôt d'une plainte de la mère d'une adolescente. Celle-ci, naïve en raison de son jeune âge, est tombée dans les griffes du mis en cause qui lui a promis, comme au reste des seize autres filles dont de nombreuses adolescentes, de faire d'elle un mannequin. Après les auditions et confrontations des mis en cause par le juge d'instruction près le tribunal de Annaba, celui-ci avait ordonné la mise sous mandat de dépôt de cinq personnes parmi lesquelles, le Français Jean-Michel Baroche, propriétaire de l'agence de tourisme et de mannequinat «Algerian Development Agency», selon l'indication portée sur la plaque placée à l'entrée de la villa qu'il louait à Valmascort, un quartier huppé de Annaba. Un vice-président de l'APC de Annaba, un gynécologue, une employée de l'administration et le chauffeur personnel du Français sont les quatre autres mis en cause incarcérés, alors que trois autres dont un gynécologue également ont été placés sous contrôle judiciaire. Les chefs d'inculpation pour lesquels ils sont poursuivis ont trait, entre autres, aux délits suivants : viol, production et commercialisation de films et photos à caractère pornographique, détournement et incitation de mineures à la débauche, détention et consommation de stupéfiants, blanchiment d'argent et infraction à la réglementation des changes pour le principal accusé, participation à la production de films contraires à la morale, avortements et bénéfices d'avantages indus pour les autres mis en cause. A. Bouacha EST DU PAYS Un accident de la route toutes les heures en 2012 Une hausse «importante» du nombre d'accidents de la route a été enregistrée par la Gendarmerie nationale en 2012, dans l'est du pays, avec une «moyenne de 25 accidents par jour, soit plus d'un accident toutes les heures», a-t-on indiqué au 5e commandement régional de ce corps constitué. Le capitaine Abdelhak Hamouche, responsable de la cellule de communication et d'information, a précisé, au cours d'une conférence de presse, que plus de 9 250 accidents de la circulation ayant provoqué la mort de 1 187 personnes et occasionné des blessures à 16 702 autres ont été enregistrés durant l'année 2012 dans les 15 wilayas relevant des compétences du 5e commandement régional. Une hausse de 11,18% du nombre d'accidents de la circulation a été enregistrée par rapport à l'année précédente, a encore indiqué le capitaine Hamouche faisant part d'une «légère diminution » du nombre de morts par rapport à l'année 2011 avec «23 décès en moins». En moyenne, il a été enregistré «trois morts et 46 blessés par jour, en 2012, dans l'est du pays», a encore ajouté le même officier, estimant que le facteur humain est «de loin, le principal responsable de ce triste bilan». Les wilayas de Sétif et de Batna continuent pour la troisième année consécutive d'occuper les deux premières places de ce «podium» alors que les wilayas de Souk Ahras et d'Annaba viennent en dernier lieu, a encore souligné le capitaine Hamouche. S'agissant de la sécurisation de l'autoroute Est-Ouest dans sa portion traversant les wilayas de Bordj Bou Arréridj, Sétif, Mila et Constantine, le même officier a indiqué qu'en plus des cinq sections de contrôle et de sécurisation déjà ouvertes le long du tracé, quatre nouvelles sections seront prochainement opérationnelles sur le tronçon Skikda-El Tarf. EL TARF Le site internet de la radio piraté Le site internet de la radio locale d'El Tarf est piraté depuis une semaine par des hackers marocains. «Le Sahara occidental est marocain» et «vous êtes les premiers à avoir déclenché les hostilités pour une guerre électronique», peut-on lire, entre autres, sur le site de la radio, www.eltarffm-dz.net. Cette attaque qui entre dans le cadre de la cybercriminalité porte la signature de «l'organisation marocaine de coercition» qui cherchait à intimider et contrer les hackers algériens qui ont, par ailleurs, piraté plusieurs sites gouvernementaux marocains. Pour rappel, le site de la radio d'El Tarf a été classé premier en termes d'audience et de consultation parmi les autres sites des radios locales. Les visiteurs du site avoisinent les 100 000 personnes par mois, selon un dernier décompte électronique. Cependant, l'entreprise informatique qui a conçu ce site, en l'occurrence TSIDZ, est à pied d'œuvre pour corriger ses données et le réactualiser. Il est à noter qu'il existe trois méthodes pour le piratage d'un site, à savoir l'injection de bases de données, l'attaque massive du serveur qui héberge le site visé et enfin enlever la fonction Shell des données de base. Daoud Allam GUELMA Des troupeaux de moutons s'invitent à l'intérieur de la cité Khalla Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela n'est pas passé inaperçu. Entre midi et 13 heures, des dizaines de moutons, bêlant, se bousculant, et serrés les uns contre les autres, traversent le grand boulevard qui relie les ronds-points de la route de Aïn Larbi et celle de Sedrata sous le regard surpris des passants et des automobilistes. Le troupeau investit cette grande artère, pourtant ouverte et à grande circulation, avant de rejoindre, guidé par son propriétaire, la cité Khalla, dans les environs immédiats de Guelma. Sous le regard curieux des enfants, ces ovins, apeurés, broutent l'herbe fraîche des espaces verts de la cité, sans pour autant être surveillés par leur berger qui les laisse faire. Ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'assister à ce spectacle désolant, pourront retrouver ce défilé insolite, tous les jours au même endroit et à la même heure. Les riverains expriment leur désarroi devant ces incivilités qui dégradent l'environnement et qui portent atteinte à leur cadre de vie. Les autorités communales sont donc interpellées afin de mettre fin à cette pratique néfaste pour l'environnement et la santé du citoyen. Noureddine Guergour CONSTANTINE Les artistes récupèrent la galerie Issiakhem Les artistes plasticiens de Constantine ont récupéré, hier mercredi, la galerie M'hamed Issiakhem, rouverte à l'occasion, issue du vernissage d'une exposition collective initiée par la Direction de la culture. Le responsable de la galerie a souligné, à cette occasion, l'importance de la réouverture de cet espace aménagé dans une aile de la maison de la culture Mohamed-Laïd El Khalifa, pour l'impulsion et la relance de l'activité artistique dans la wilaya». L'exposition, jusqu'à la fin du mois en cours, d'une quarantaine de toiles de peinture, de mosaïques, de sculptures et de bas-reliefs de la médina, «résume le travail de deux générations d'artistes », a indiqué Mme Chafika Bendali-Hacine, une exposante, responsable du service «arts» du musée Cirta. Amar Allalouche, Mouloud Kara, Mohamed Ghemired, Mohamed Gharnaout, Hacène Cheurfi, Hocine Djoudi, Badis Bendilmi, Latifa Boulfoul, Yasmina Saâdoune et d'autres artistes, figurant parmi les 22 exposants, ont également exprimé leur joie d'avoir eu l'opportunité de rendre hommage aux «âmes éternelles, hôtes des couleurs», thème de cette exposition collective.