Jean-Michel Baroche, ce français arrêté à Annaba en avril 2012 pour avoir entraîné des mineures dans un réseau de prostitution et de pornographie. Il vient de saisir le président français, François Hollande lui demandant de l'aide et de le faire sortir d'affaire. Dans cette affaire, un gynécologue et plusieurs adolescentes de tous âges (de 14 à 16 ans) sont tombées dans les griffes de Baroche, qui organisait des partouzes filmées avec des notables du coin, dans un hôtel ou dans sa villa. Cela, sous couvert d'une pseudo agence de mannequins, une activité qu'il avait démarrée en Tunisie, pays qu'il a fui après la révolution pour s'installer à Annaba en Algérie. En outre, Baroche formait ces filles, attirées par une brillante carrière de mannequin en France, à recueillir des informations auprès des michetons chez qui il les envoyait, parfois des politiciens en vue. Par exemple, sur une des vidéos saisies, on verrait S.A., un élu de l'APC d'Annaba. Quatre personnes sont poursuivies en même temps que Baroche, mais 32 personnes avaient été interpellées au départ. Baroche est impliqué dans plusieurs autres affaires Baroche, a déjà été impliqué dans l'affaire Ferrayé, cette histoire de brevet vendu à l'Arabie Saoudite pour éteindre les puits de pétrole en feu qui a été détourné par les politiciens du Parti socialiste français. Ensuite, ce sont les histoires de comptes bancaires en Suisse, où quelques milliards d'euros sont déposés, en transit, une procédure qui s'enlise. La liste des chefs d'accusation contre le nabab français en France est longue: " entre autres, viol sur mineures, sévices sexuels sur des filles de moins de 18 ans, production de films et montage de photos à caractère immoral, diffusion et commercialisation de données masquées et transmises par un système informatique, aménagement d'un lieu pour la pratique de la prostitution, incitation de filles mineures à la prostitution, faux et usage de faux et falsification de documents officiels, avortement, création d'une société fictive de façade avec transgression des lois du Code du commerce, détention de drogues et de produits psychotropes pour consommation personnelle, ainsi qu'incitation illégale des filles mineures à la consommation des mêmes produits, violation des lois de change sur la monnaie et mouvement des capitaux». Le pédoBaroche a été mis en résidence surveillé, et l'enquête a été placée sous le secret, notamment en raison des protections de Baroche. De fait, on retrouve Baroche sur les listes d'un étrange mouvement humaniste, qui est passé pour une secte. Quant aux ordinateurs de Baroche, il a fallu faire venir des spécialistes pour cracker ses ordinateurs. Idem pour ses quatre téléphones portables. En attendant son procès, Baroche se montre prévoyant. Une lettre qu'il a adressée à François Hollande pour lui demander de l'aide.