RELIZANE Les femmes � l'honneur Cette journ�e du jeudi 7 mars avanc�e par rapport � la date de c�l�bration de la �Journ�e mondiale de la femme (8 mars)�, organis�e par le bureau de wilaya de l�Union nationale des femmes alg�riennes �UNFA� a �t� bien particuli�re par sa chaleur pour les femmes de la wilaya de Relizane et plus particuli�rement pour celles du chef-lieu de wilaya. Une journ�e venue cl�turer trois jours de festivit�s en l'honneur des femmes qui avaient d�but�, mardi dernier, avec la tenue du Salon wilayal de la cr�ativit� f�minine� dont la tr�s riche exposition a �t� abrit�e par la Maison de l'artisanat, sise au quartier El Intissar, une exposition caract�ris�e par une cinquantaine de stands, diff�rents les uns des autres, o� les visiteuses surtout et les visiteurs trouvaient de tout : trousseaux de mari�es, large �ventail de produits de d�coration, broderie ancienne et moderne, fleurs, �chbika� cuir, p�tisserie. Une exposition qui a re�u, dans la matin�e de jeudi, la visite du premier responsable de la wilaya, des autorit�s locales civiles et militaires auxquels les diff�rentes exposantes n'ont pas manqu� de faire part de toutes les difficult�s rencontr�es dans leurs m�tiers : manque d'informations concernant les dispositifs d'aide et de soutien apport�s par l'Etat aux artisanes et artisans, probl�mes de commercialisation de leurs produits� Ces dol�ances r�elles et l�gitimes ont �t� prises en consid�ration par le wali de Relizane, M. Kadi Abdelkader, qui n'a pas manqu� de donner, sur place, des instructions aux responsables concern�s (artisanat, tourisme�) afin de rem�dier � ces situations. La d�l�gation officielle se rendit ensuite � la salle des f�tes pour une sympathique collation au cours de laquelle des veuves de chouhada, des moudjahidate et des femmes en retraite ont �t� honor�es sous les applaudissements et les youyous de la tr�s nombreuse assistance f�minine. Des festivit�s qui se sont poursuivies au niveau de la S�ret� de wilaya de Relizane o� le premier responsable, le divisionnaire principal, Abdelghani Berrached, a tenu � honorer 47 femmes fonctionnaires de diverses institutions et administrations locales. A. Rahmane SIDI BEL-ABB�S Les investisseurs demandent plus de projets et de facilit�s Sidi Bel-Abb�s a �t�, dans la journ�e de jeudi dernier, retenue pour abriter la premi�re op�ration d��lection pour la cr�ation du bureau de wilaya de la CGP-BTPH (Conf�d�ration g�n�rale des patronats du b�timent, travaux publics et hydraulique). 23 autres wilayas tiendront ult�rieurement leur op�ration d'�lection pour la cr�ation de leur bureau. La wilaya de Sidi Bel-Abb�s a �t� choisie de par son statut de leader dans la r�alisation de logements et d�avoir �t� la premi�re � lancer le programme des logements LSP. A cette op�ration, ont assist� M. Denouni Abdelmajid, pr�sident de la F�d�ration nationale des op�rateurs �conomiques et des membres de la F�d�ration nationale, et du bureau national. Apr�s un vote � main lev�e, pour �lire les membres du bureau de wilaya, M. Belfodil, entrepreneur, a �t� d�sign� comme pr�sident. Imm�diatement apr�s, M. Denouni a pris la parole pour expliquer la n�cessit� de la cr�ation d�un bureau de wilaya : �Nous avons cr�� cette conf�d�ration parce que nous avons constat� que lors des tripartites, des entrepreneurs �voquaient leurs probl�mes d�o� cette initiative de vouloir d�fendre nos int�r�ts et de pallier � nos probl�mes. Nous avons soumis nos propositions pour la cr�ation d�un bureau de la CGPBTPH � monsieur le ministre de l�Habitat, lors de deux rencontres. Convaincu par notre argumentation, il a donn� son aval, promettant l'envoi, en cas de n�cessit�, d�inspections minist�rielles dans chaque wilaya. L�intervenant �voquera aussi l��pineux probl�me de la main-d��uvre qualifi�e, arguant que l�Etat donne des projets aux entreprises �trang�res qui ram�nent leur main-d��uvre alors que les entreprises butent sur ce probl�me en mati�re de qualification. �Nous souhaitons disposer de main-d��uvre qualifi�e �trang�re pour former la main-d��uvre alg�rienne.� L�orateur abordera le probl�me des proc�dures et demandera leur facilit� tout comme pour les entreprises �trang�res. Il exhortera les entrepreneurs � s�unir pour r�gler les probl�mes du m�tier afin de d�velopper l�investissement en Alg�rie, ajoutant que notre pays a des plans d�investissement. M. Denouni interviendra lors cette rencontre pour demander des facilit�s aupr�s des banques, la stabilit� des lois, la garantie pour un investissement productif, le Calpiref, qui est inexistant dans plusieurs wilayas, l�assainissement du d�veloppement �conomique, la facilit� dans les proc�dures d�imp�t qui changent trop souvent. Et enfin, dira-t-il, l�Etat accorde 80 % des projets au secteur public et seulement 15 % aux entreprises priv�es alors qu�il doit faire l�inverse. Pour clore son intervention, M. Denouni a �mis son intention d�organiser r�guli�rement des journ�es d��tude pour discuter des types de partenariat. A. M. SANT� La premi�re allogreffe r�alis�e � l�Ouest Le professeur Bekadja, du service d�h�matologie et de th�rapie cellulaire de l�EHU 1er-Novembre d� Oran, a annonc� ce jeudi la r�alisation r�ussie de la premi�re allogreffe � l�Ouest, sur un patient atteint de leuc�mie aigu�. Pour ce faire, une rencontre a �t� organis�e � l�intention des journalistes afin de leur apporter toutes les informations relatives � cette greffe. Il aura fallu 6 ans de pr�paration et d�efforts conjugu�s aussi bien avec les �quipes m�dicales de l�EHU d�Oran, dont de jeunes r�sidents, et le staff de l�h�pital pour que ce projet, qui remonte � 2007, trouve enfin une concr�tisation. Le service de greffe de moelle osseuse a d�j� r�alis� quelque 150 autogreffes, mais l�allogreffe en est ainsi � sa premi�re. Pour comprendre, il s�agit en l�occurrence d�un long et complexe proc�d� permettant de pr�lever chez un sujet, le donneur, des cellules souches saines que l�on injecte ensuite chez un patient compatible. Les cellules immunocomp�tentes du donneur vont agir contre les cellules tumorales du receveur malade. Ce traitement permet de gu�rir une forte proportion de patients atteints de maladies malignes et n�cessitant des transferts � l��tranger. A noter qu�une allogreffe co�te en moyenne 40 000 euros en France, en Alg�rie elle ne revient qu�� un tiers de ce co�t. Le patient, un jeune homme de 33 ans originaire de Tiaret, a pu quitter le service ce week-end, tandis que son suivi m�dical va durer plus d�un an. Le plus grand risque pour les malades ayant subi une telle th�rapie cellulaire r�side dans la fragilit� de leur syst�me immunitaire, les rendant sensibles aux moindres germes pouvant �tre fatals. D�ailleurs, les statistiques montrent que dans le monde 15 � 20% de d�c�s sont enregistr�s les 15 premiers jours, avec un pourcentage qui grimpe � 30 % durant les trois premiers mois. Les �quipes pluridisciplinaires de l�EHU qui ont pu mener � bien cette allogreffe, ont tenu � rendre hommage � la seule femme pionni�re en Alg�rie, le Professeur R. M. Hamladji du Centre Pierre-et-Marie-Curie � Alger qui a aid� l�EHU d�Oran et parrain� cette allogreffe apr�s avoir �galement assur� la formation pour une partie du personnel d�Oran. Selon la direction de l�EHU, 5 patients sont en instance d�une autre allogreffe rien qu�� Oran. Fay�al M. TIARET Tentative d�agression contre le maire de Frenda Le maire de Frenda, une commune situ�e � 50 km de Tiaret, a fait l�objet, mercredi dernier, d�une tentative d�agression par deux individus, des repris de justice �g�s de 26 ans et 28 ans, connus des services de s�curit� pour divers griefs dont trouble � l�ordre public et attroupement ill�gal, a-t-on appris de sources s�res. Re�us dans le cadre des journ�es de r�ception des citoyens, les deux mis en cause se sont pris au maire exigeant de lui des logements et du travail. Le premier �lu de la ville a m�me failli �tre agress� dans son bureau, n��tait l�intervention du personnel qui lui a port� secours. Alert�s, les policiers se sont imm�diatement rendus sur les lieux o� ils ont neutralis� les deux jeunes pour les conduire au commissariat en attendant leur comparution devant le justice. Selon le pr�sident d�APC, �lu, faut-il le souligner, � l�issue des derni�res �lections, les deux assaillants et leurs familles ont d�j� b�n�fici� de locaux, de terrains ainsi que de projets dans le cadre de Blanche Alg�rie, au temps de l�ancienne APC. Et pourtant, nous dit-on, ces m�mes individus ont particip� � maintes fois � la fermeture � l��poque du si�ge de l�h�tel de ville. Mourad B. MOSTAGANEM Les passagers d�un bus rackett�s par des bandits Trois jeunes individus, originaires de la ville de Relizane, ont agress� un chauffeur de bus et le receveur avant de s�en prendre aux passagers C��tait une sc�ne digne d�un film hollywoodien. Les faits se sont d�roul�s lorsque trois jeunes bandits, K. M. A. (21 ans), B. A. (22 ans) et K. B. A. (21 ans) sont mont�s � bord d�un bus de transport de voyageurs, assurant liaison Relizane-Mostaganem et au cours du trajet, fait usage de bombes lacrymog�nes et d�armes blanches. Ils ont arrach� aux passagers, qui n�ont oppos� aucune r�sistance, les sacs � main et d�rob� portefeuilles et portables avant de prendre la fuite. L�agression s�est d�roul�e selon la cellule de communication de la S�ret� nationale, le 4 mars dernier � la mi-journ�e, pr�s de la commune de Sirat. C�est dans ce village que le chauffeur du bus et ses passagers ont d�pos� une plainte � la S�ret� urbaine. Se basant sur les d�positions du chauffeur, du receveur et des victimes, l�enqu�te a abouti � l�arrestation des trois suspects dans la commune de Mesra o� ils s�appr�taient � cambrioler une bijouterie. L�enqu�te a d�voil� qu�ils �taient auteurs de plusieurs vols � main arm�e dans les autobus et autres locaux commerciaux. Les trois suspects ont �t� formellement identifi�s et sont pass�s aux aveux. Pr�sent�s ce jeudi devant le parquet, ils ont �t� tous �crou�s. A. B. AIN-T�MOUCHENT Relogement de 126 familles � A�n-El-Arba D�cid�ment, la wilaya de A�n-T�mouchent semble d�cid�e � en finir avec les cit�s bidonvilles en un temps record. En effet, trois jours apr�s la premi�re op�ration de relogement qui a touch� 224 familles dans la da�ra d'El-Amria, voil� qu�une op�ration similaire se d�roule dans la da�ra de A�n-El-Arba o� 126 familles habitant la cit� des Fr�res-Aziz ont �t� relog�es dans de nouvelles habitations implant�es dans le quartier nord de la ville. L'op�ration s'est d�roul�e en pr�sence des autorit�s civiles et militaires. T�t le matin de ce mercredi, d'importants moyens humains et mat�riels ont �t� mobilis�s par les responsables de la commune pour proc�der au relogement de ces 126 familles qui logeaient dans des habitations datant de l'�poque coloniale au quartier dit Petit lac, un centre de transit datant des ann�es soixante. L'ensemble des familles b�n�ficiaires de nouveaux logements ont favorablement accueilli cette op�ration en attendant le relogement de 123 autres familles habitant le m�me quartier dans les prochains jours. S. B. CHLEF Une �tudiante enlev�e Cela s'est produit en fin d'apr�s-midi au premier jour de la reprise des cours, cette semaine. A la sortie de l'Universit� Hassiba-Ben, Bouali o� elle est inscrite en 2e ann�e de sciences technologiques, elle a �t� accost�e et violemment pouss�e � l�int�rieur d'un v�hicule par quatre individus. La jeune fille, �g�e de 20 ans, demeurant dans la localit� de Sidi Akkacha (da�ra de T�n�s), a �t� retrouv�e le lendemain, en bordure de l'autoroute Est-Ouest, � l'entr�e vers la ville de Oued Fodda. Transport�e � l'h�pital, les m�decins ont constat� des violences de toutes sortes. La victime de cet acte ignoble et �bestial� est actuellement chez elle, dans un �tat physique et psychique pr�occupant.