TIZI-OUZOU Hommage � Nabila Djahnine et Katia Bengana C�est � une �mouvante table ronde sur le th�me des massacres des femmes par les hordes int�gristes durant la d�cennie noire, organis�e � la Maison de la culture de Tizi-Ouzou � l�occasion du 8 mars, que le public a �t� convi� samedi apr�s-midi. Sit�t le d�cor plant� par la conf�renci�re Samia A�t-Tahar, qui a expliqu� la d�marche des mouvements f�ministes pour se r�approprier l��v�nement par la d�clochardisation du 8 mars, folkloris� � dessein par les ennemis du progr�s de la soci�t� et insist� sur la red�finition du concept de combat de la femme, le public a red�couvert les circonstances dans lesquelles sont tomb�es les premi�res victimes du terrorisme islamiste comme Nabila Djahnine � Tizi-Ouzou et Katia Bengana, adolescente de 17 ans, assassin�e � Meftah auxquelles fut d�di�e la Journ�e internationale de la femme . Venue sp�cialement de la capitale, Houria Zanoune, m�re de Amel, une �tudiante de 22 ans l�chement �gorg�e � Alger par les hordes int�gristes le 17e jour du Ramadhan alors qu'elle revenait de l'universit�, a �t� l�invit�e-surprise de la table ronde. Avec un courage d�routant, l�oratrice est longuement revenue sur le drame qui a touch� de plein fouet sa famille et livr� ses analyses sur cet �pisode tragique de la vie du pays. �Je n�accepte pas l�assassinat de ma fille alors qu�elle �tait � jeun� accuse la brave femme qui se livre alors � une attaque en r�gle contre le pouvoir, � sa t�te le pr�sident Bouteflika, qu�elle accuse d�ignorer les martyrs de la d�cennie noire et de faire beaucoup de bruit sur les victimes de Tiguentourine. Cela au nom du p�trole, tance la vieille femme qui s'enorgueillit de ne pas avoir abdiqu� devant les menaces terroristes, en menant ses trois filles au sacre universitaire. La femme poursuit son r�quisitoire en d�clarant n�avoir pas attendu 2013 pour saluer le r�le d�terminant de l�arm�e face � la menace terroriste et conclut en jurant �qu�il n�y aura pas d�islamisation en Alg�rie�. S. Hammoum BOUIRA Des parents d��l�ves ferment le lyc�e de Taghzout Visiblement exasp�r�s par le degr� de d�litement dans lequel se trouve le lyc�e de Taghzout, � 10 km au nord-est de Bouira, qui vit depuis le d�but de l�ann�e au rythme de gr�ves enclench�es tant�t par les �l�ves qui r�clament plus de moyens dont le chauffage pour un cours normal de leur scolarit�, tant�t par les enseignants eux-m�mes qui d�noncent la mauvaise gestion de leur �tablissement, des dizaines de parents d��l�ves ont d�cid� hier de manifester leur col�re � leur mani�re. D�s la matin�e, ils ont proc�d� � la fermeture du lyc�e en �vacuant et les enseignants qui �taient en gr�ve depuis plus de quinze jours, et le personnel de l�administration. Par leur action, les parents d��l�ves voulaient attirer l�attention des pouvoirs publics et des responsables de la DE sur la situation de leurs prog�nitures qui risquent au rythme o� vont les choses, une ann�e blanche. Durant la journ�e, deux inspecteurs centraux se sont d�plac�s sur les lieux pour essayer de comprendre le probl�me qui persiste depuis le d�but de l�ann�e au niveau de ce lyc�e entre les enseignants et le proviseur d�un c�t� et les �l�ves qui r�clament des moyens p�dagogiques n�cessaires pour une bonne scolarit�, de l�autre. Hier dans l�apr�s-midi, tandis que les deux inspecteurs d�claraient que leur r�le consistait en la r�daction d�un rapport d�taill� � remettre � la tutelle, les parents d��l�ves eux, insistaient sur une chose, � savoir que d�s aujourd�hui, leurs enfants reprennent les cours. C�est l� leur seul souci et s�ils avaient agi de la sorte ce dimanche, c�est bien pour �viter, disent-ils, que leurs prog�nitures soient otages d�un conflit qui ne les regardent pas, un conflit n� entre les enseignants et le proviseur, chacun accusant l�autre d�outrepasser ses pr�rogatives. Y. Y. EL HOCE�NIA (A�N DEFLA) 1 mort et 2 bless�s graves dans un accident sur l�autoroute T�t dans la matin�e d�hier, vers 7h30, un grave accident de la circulation a eu lieu sur l�autoroute, au niveau du lieudit Ouled El Mehdi, dans la commune d�El Hoce�nia, da�ra de Boumedfa�. Un v�hicule utilitaire, un Peugeot Partner, qu roulait en direction d�Alger a d�rap� et est all� percuter le new jersey, le muret de s�paration des voies. Les hommes de la Protection civile, qui sont intervenus rapidement � partir du nouveau point d�intervention install� � Boumedfa�, ont retir� de l�habitacle, le corps sans vie d�une femme �g�e de 50 ans, et deux bless�s souffrant de divers traumatismes. Les deux bless�s, �g�s de 31 et 47 ans, ont �t� transf�r�s � la polyclinique de Boumedfa�. La d�pouille de la dame d�c�d�e sur le coup a �t� �vacu�e vers la morgue de l�hopital de Khemis Miliana. Il est � signaler que la chauss�e �tait glissante parce qu�il avait plu durant la nuit. Une imprudence du conducteur ? Une erreur de conduite ? De l�exc�s de vitesse ? Il appartient � la Gendarmerie nationale qui a ouvert une enqu�te, de d�terminer les causes et les circonstances pr�cises qui ont pr�sid� � cet �ni�me drame dont nos routes sont le th��tre, au quotidien A ce sujet, selon les chiffres avanc�s par les services des statistiques de la direction de la Protection civile de A�n Defla, il a �t� enregistr� 180 accidents qui ont fait 220 bless�s et 20 d�c�s. Un bilan des plus lourds que ni les radars, ni les barrages, ni les contraventions et encore moins les campagnes de pr�vention n�arrivent � infl�chir. Karim O. BLIDA Formation de 120 d�tenus dans diff�rentes sp�cialit�s La Direction de la formation professionnelle de la wilaya de Blida vient de mettre en �uvre un programme �ducatif dans diff�rentes sp�cialit�s, destin� � 120 d�tenus, avons-nous appris de sources proches de cette direction. Cette formation fait suite � un contrat sign� entre la Direction de la formation professionnelle de Blida et le corps de la justice. Elle tend � permettre � ces 120 d�tenus d�apprendre un m�tier qui leur permettra de s�ins�rer facilement dans la vie active une fois lib�r�s. Il importe de souligner que ces formations se d�rouleront au sein de l��tablissement de r�insertion des d�tenus et plusieurs sp�cialit�s sont au programme. Par ailleurs, nous avons appris que 8 200 stagiaires ont �t� inscrits lors de la rentr�e de 2013. M. B. M�D�A La police d�mant�le un r�seau de dangereux escrocs La cellule de communication de la police de M�d�a a rendu public un communiqu�, faisant �tat du d�mant�lement la semaine derni�re, d�un dangereux groupe de malfaiteurs, sp�cialis� dans l�escroquerie. Ce communiqu� pr�cise que les services de la police �conomique et financi�re et de la police judiciaire de la wilaya de M�d�a viennent de mettre fin aux agissements d�un r�seau de vol et de trafic de pi�ces administratives officielles, d�escroquerie et d�abus de confiance. Il a �t� pr�cis�, en outre, qu�� l�origine de cette affaire, il y avait la plainte introduite par le g�rant d�une soci�t� de fabrication de boissons gazeuses sise � S�tif. La victime, d�nomm�e H. N., �g�e de 56 ans, a d�clar� qu�un inconnu s�est pr�sent� dans sa soci�t� et a pass� commande de 5 640 bouteilles de boissons gazeuses, � livrer dans la commune de Ouzera, situ�e � 5 km du centre de M�d�a. Une facture fut d�livr�e contre un bon du commande et un registre du commerce. Le g�rant affirme que le rendez-vous pris fut honor� dans la ville de Ouzera, o� toute la marchandise fut charg�e dans trois camions. �La personne qui avait pass� commande s�est pr�sent�e en compagnie de deux autres personnes et m�a demand� de le suivre chez elle au centre de M�d�a. C�est ce que j�ai fait. Mais si-tot arriv� dans une ruelle, les trois personnes ont disparu. J�ai cherch�, en vain�, conclut cette victime. La police de M�d�a, forte de ces d�clarations et du portrait-robot, a �tabli le profil du principal suspect. Ce portrait-robot, gr�ce � la base de donn�es des photos des d�linquants de la r�gion, a permis d�identifier le malfaiteur et de retrouver ses deux comp�res. Ces derniers, identifi�s, sont S. B., 31 ans, repris de justice, et S. F., 35 ans, �galement repris de justice et propri�taire d�un hangar o� furent stock�es les 5 600 bouteilles de boissons gazeuses. Ces deux malfaiteurs, pr�sent�s au procureur pr�s le tribunal de M�d�a, ont �t� mis sous mandat de d�p�t, tandis que le cerveau de la bande, un autre repris de justice, �g� de 22 ans, est toujours en fuite. De lourdes charges sont retenues contre les trois individus, notamment le faux et usage de faux, le vol et l�abus de confiance.