NEPAD �valuation � Annaba du programme national de gouvernance A l�occasion de la tenue de la 10e session du M�canisme africain d��valuation par les pairs, le palais des arts et de la culture Mohamed Boudiaf de Annaba a abrit�, hier lundi, des conf�rences-d�bat relatives au deuxi�me rapport sur l��valuation du programme national de gouvernance pour l�ann�e 2012. Les d�bats se sont d�roul�s sous la pr�sidence du wali de Annaba, Mohamed El Ghazi et la supervision des ambassadeurs conseillers aupr�s du ministre d�l�gu� charg� des affaires maghr�bines et africaines et d�une wali hors cadre, du minist�re de l�int�rieur. Y ont pris part � cette rencontre, des parlementaires des deux chambres, les membres de l�ex�cutif, les chefs de da�ra et maires, des repr�sentants des operateurs �conomiques et des universitaires. Assistaient �galement � cette rencontre, les repr�sentants de la soci�t� civile, quoique en nombre r�duit, d�o� les regrets du wali qui a pr�cis� qu��ils �taient pourtant destinataires d�invitations�. Dans une introduction, l�un des ambassadeurs conseillers s�est �tal� sur l�am�lioration de la gouvernance, l�Etat de droit, le syst�me de gouvernance, le d�veloppement int�gr� des r�gions, la d�mocratie, la s�paration des pouvoirs, une justice ind�pendante. Il �voquera �galement, le droit � la sant�, � l��ducation et � une prise en charge socio�conomique notamment pour les jeunes. Prenant la parole, le repr�sentant de l�Andi fera remarquer qu�on ne peut �valuer une loi si elle n�est pas appliqu�e. Un autre intervenant dira que la mal-gouvernance favorise la corruption. La situation dans les autres pays africains, membres du Nepad, et qui sont aujourd�hui pr�s d�une quarantaine, alors qu�au d�part, ils n��taient que trois membres fondateurs (Alg�rie, Afrique du Sud et Nigeria) a �t� abord�e par les ambassadeurs conseillers. Ils ont estim� que la d�cennie 1990 a �t� perdue pour l�Afrique en raison des conflits, ajustements structurels et autres probl�mes n�ayant pas favoris� une �bauche d�int�gration pour ce continent pour lui permettre de s�approprier son destin. Avec ce m�canisme, les pays africains ont aujourd�hui les moyens de s�auto-�valuer et �viter ainsi les bilans faits par des sources ext�rieures au continent. Durant les d�bats, le nom de Mohamed Seghir Bab�s, l�actuel pr�sident du Conseil national �conomique et social, qui a repr�sent� l�Alg�rie durant plus de six ans au sein du M�canisme africain d��valuation par les pairs et qui a �t� � l�origine de la r�ussite de la rencontre de Annaba en 2007 au cours de laquelle les pairs africains ont �valu� la gouvernance de l�Alg�rie a �t� cit�. La visibilit�, l�application du contr�le, la gouvernance de l�entreprise, la responsabilit� citoyenne, la lutte contre les facteurs de marginalisation et d�exclusion ont �t� les autres th�mes abord�s par les pr�sents. On apprendra lors de cette rencontre de Annaba, que 17 pays africains dont l�Alg�rie ont d�j� fait l�objet d��valuation. A. Bouacha COUPURES DE COURANT ESTIVALES Le plan d�urgence 2013 d�voil� � Mila Entour� de ses plus proches collaborateurs, le directeur de la Soci�t� de distribution de l��lectricit� (SDE) de Mila, Kassimi Kamel, a, lors d�un point de presse organis� pour la circonstance, donn� un aper�u g�n�ral sur ce que va �tre le plan d�urgence 2013 et globalement, celui 5 prochaines ann�es, 2013- 2017. Ce plan d�urgence, trac� en haut lieu, tend � faire face aux multiples d�sagr�ments occasionn�s par les coupures intempestives de l��t� pr�c�dent et qui ont, rappelons-le, failli d�g�n�rer � maintes reprises un peu partout � travers le territoire national. Prenant les devants, la soci�t� a trac� un ambitieux programme de renforcement de ses capacit�s, et ce, pour faire face � tout impr�vu, sachant que la demande lors de la saison estivale conna�t des pics incontr�lables. Ainsi, pour la wilaya de Mila, dont le nombre d�abonn�s domestiques est de l�ordre de 155 000, il est du devoir de la SDE, selon M. Kassimi, de r�pondre aux besoins des usagers quelles que soient les conditions. De ce fait, l�augmentation de puissance des �quipements, la cr�ation de bouclage, de nouvelles lignes et de nouveaux postes sources sont primordiales, d�autant plus que Mila est une wilaya qui n�a toujours pas d�autonomie d�alimentation, puisqu�elle s�approvisionne � partir de Constantine (A�n Smara), l�objectif �tant d�arriver � avoir une certaine autonomie d�ici peu. Pour le plan 2013 donc, Mila est appel�e � r�aliser 100 postes sources avant la fin du mois de mai, dont seulement 11 sont achev�s et 81 en cours de r�alisation, pour une enveloppe financi�re de l�ordre 39,8 milliards de centimes pour les postes et de 32,8 milliards pour le r�seau. Le programme pr�voit la r�alisation de 100 postes par an sur les cinq prochaines ann�es (2013- 2017). Autrement dit, 500 postes en tout pour un nombre de 1 534 postes en service actuellement. Cela ne va s�rement pas se faire sans contraintes et sans grosses difficult�s, selon le directeur de la SDE de Mila, qui appr�hende �norm�ment les oppositions aux travaux de r�alisation, les lenteurs bureaucratiques et surtout les atteintes et les agressions � l�encontre des ouvrages et autres �quipements, qui causent beaucoup de pr�judices, de d�sagr�ments et de retard dans l�ex�cution des programmes trac�s. A signaler que le taux de couverture pour la wilaya est de 98% pour l��lectricit� et de 60% pour le gaz naturel. La soci�t� fait face � d��normes difficult�s dans le recouvrement des cr�ances qui avoisinent les 73 milliards de centimes. �Notre r�le n�est pas de poursuivre nos clients en justice, mais nous avons plut�t pour grand souci de bien les satisfaire �, ajoutera M. Kassimi. Voil� qui est dit malgr� tout ! A. M�haimoud GUELMA Deux Africains �crou�s pour charlatanisme et escroquerie Les conditions et les rapports sociaux expliquent le recours de bon nombre de personnes au charlatanisme, qui a, � leurs yeux, sans aucun doute, un pouvoir extraordinaire pour venir � bout de leurs souffrances. C�est pour cela qu�une large frange de la soci�t� continuera � croire en l�existence de personnes au pouvoir surnaturel. Il suffit donc que quelqu�un pr�tende �tre capable de faire telle chose pour que le ph�nom�ne prenne de l�ampleur. Pour ce genre de d�lits commis dans la r�gion de Guelma, plusieurs affaires ont ainsi �t� trait�es ces derni�res ann�es, ayant vu l'implication de personnes d�origine �trang�re. C'est d'ailleurs dans ce contexte que les services de s�curit� de la da�ra de Bouchegouf, � une quarantaine de kilom�tres de Guelma, sont parvenus, cette semaine, � arr�ter deux jeunes charlatans d�origine africaine, en flagrant d�lit d�escroquerie. Le coup de filet a �t� r�alis� suite � une enqu�te diligent�e sur la base d'informations s�res faisant �tat d'activit�s douteuses de ces deux individus. Les imposteurs, un Malien et un Camerounais, �g�s de 26 et 27 ans, faisaient croire � leurs victimes qu�ils �taient capables de transformer du papier en coupures de dinar alg�rien par des tours de magie. Les deux pr�venus ont �t� pr�sent�s au magistrat instructeur pr�s le tribunal de Bouchegouf. Ce dernier a ordonn� leur mise sous mandat de d�p�t en attendant leur comparution devant le tribunal sous le chef d�inculpation de tentative d�escroquerie et charlatanisme au pr�judice des citoyens de la r�gion. Noureddine Guergour EL TARF Sit-in des boulangers devant le si�ge de la Wilaya Des dizaines de boulangers, affili�s � la F�d�ration de wilaya qui active sous l��gide de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens, ont observ�, hier matin, un sit-in devant le si�ge de la Wilaya �en signe de protestation contre les poursuites judiciaires et le harc�lement administratif �manant de la part, entre autres, des services de la S�ret� nationale, des services techniques des communes, de l�Inspection du travail et de la Direction du commerce �, est-il �crit dans un communiqu� sign� par le pr�sident de la F�d�ration des boulangers de wilaya, dat� du 11 mars et dont nous d�tenons une copie. Les boulangers menacent, dans le m�me communiqu�, adress�, par ailleurs, au directeur du commerce et au chef de S�ret� de wilaya, de �recourir � une gr�ve g�n�rale illimit�e et m�me d�arr�ter carr�ment l�exercice du m�tier dans le cas o� la justice persisterait dans ses condamnations excessives de nos semblables, dont 30 boulangers attendent leur jugement pour le grief de non-respect des prix et du poids de la baguette de pain�. Interrog�s devant le si�ge de la Direction du commerce, des boulangers, en col�re, ont expliqu� que �plusieurs de nos coll�gues de la da�ra de Bouhadjar ont �t� condamn�s, derni�rement, � purger 4 mois de prison ferme, � verser chacun des amendes aux montants colossaux, et ce, pour non-respect des prix et du poids l�gal du pain. C�est aberrant et cela ne se passe que dans la wilaya d�El Tarf. Notre m�tier est devenu dangereux et nous n�avons d�autre choix devant les pers�cussions de l�administration et de l�appareil judiciaire que de baisser rideau�.