La 16e �dition du Salon de l�automobile d�Alger ouvre aujourd�hui ses portes avec une cohorte de nouveaut�s clinquantes et all�chantes qui viennent diversifier encore davantage l�offre propos�e par les concessionnaires. Un �v�nement particulier qui se hisse de plus en plus au rang de la manifestation la plus attendue et la plus visit�e par le public. Il est � l��vidence le reflet d�une pr�occupation actuellement majeure des Alg�riens, qu�on retrouve dans les d�bats, � la maison, au caf�, au travail et m�me dans les �coles, en l�occurrence l�automobile. Ils �taient plus de 560 000 � avoir acquis au cours de l�ann�e 2012 un v�hicule neuf. Un chiffre exceptionnel qui exprime un besoin grandissant de mobilit� que les moyens publics n�arrivent pas � satisfaire. Pour cette ann�e, pas moins de 35 nouveaut�s seront expos�es arrivant pour certaines droit du Salon du Gen�ve. Des mod�les modernes issus des derni�res innovations technologiques et qui ne manqueront pas de s�duire la client�le locale par leur design, leur performance am�lior�e, la sobri�t� de leurs moteurs et la richesse et la diversit� de leurs �quipements. Le Salon d�Alger est devenu au fil des ans le moment attendu pour faire de �bonnes affaires�, � travers les remises et autres offres promotionnelles sugg�r�es par les repr�sentants des constructeurs. Un ph�nom�ne qui a pris une ampleur impr�visible durant les derni�res �ditions. On a m�me enregistr� des cohues indescriptibles d�s les premi�res heures de l�ouverture des stands ponctu�es par des sc�nes d�agression sur les personnels des concessionnaires. Des files interminables avec paiement cash pour esp�rer b�n�ficier des rares disponibilit�s. Cette pratique a �t� largement encourag�e par les concessionnaires par le pass� pour susciter l�int�r�t des clients et parvenir au final � rentabiliser l�investissement r�alis� durant le salon, sachant que les prix pratiqu�s par l�organisateur sont jug�s exorbitants. Aussi, et � quelques jours de l��v�nement, la Safex a inform� les participants que les ventes directes � partir des stands seraient interdites avant de revenir sur sa d�cision et pr�ciser que seuls les ch�ques allaient �tre accept�s et les esp�ces vers�es directement aupr�s des agences bancaires domicili�es dans l�enceinte du parc des expositions. Une d�cision qui n�a pas naturellement �t� applaudie. S�il est vrai que cette pratique commerciale tend � dominer le d�roulement du Salon en lui conf�rant un aspect braderie de plus en plus rejet�, il n�en est pas moins vrai que le retour � un salon vitrine des nouveaut�s dans le domaine de l�automobile n�cessiterait une p�riode d��acclimatation� aussi bien du public que des exposants, d�autant que l��volution qualitative des stands des diff�rents constructeurs est pass�e par une phase progressive qui a dur� plusieurs ann�es. Au-del� de l�aspect commercial, la 16e �dition intervient au lendemain de la d�cision du gouvernement d�imposer de nouvelles dispositions exigeant au minimum 2 airbags et l�ABS sur tout v�hicule import� en Alg�rie. Une mesure qui entra�nera d�s sa mise en application, pr�vue au mois de mai prochain, une hausse pr�visible des prix de vente. En attendant, le Salon 2013 se r�v�le une opportunit� pour les clients de b�n�ficier d�une tarification encore avantageuse. Le Salon d�Alger c�est aussi la pr�sence sur le stand de Renault de la nouvelle Symbol qui sera produite dans la future usine du constructeur fran�ais pr�s d�Oran. Une pr�sence charg�e de symboles pour l��mergence d�une industrie automobile alg�rienne. Les visiteurs appr�cieront �galement la pr�sence de deux concept-cars, le premier, Dezir chez Renault, et le second, HX1 chez Peugeot. Ces concepts sont souvent l�expression d�une nouvelle interpr�tation stylistique et l�ambition d�aller � la conqu�te de nouvelles parts de march� � travers des mod�les futurs qui s�en inspireront. Ils sont le r�sultat d�une longue p�riode de recherche et de d�veloppement pour proposer des v�hicules adapt�s aux attentes des clients et conformes aux tendances architecturales de l�heure. Cela �tant, la qualit� des produits propos�s aux Alg�riens n�a pas cess� de progresser au cours de ces derni�res ann�es en m�me temps que leurs prix, du reste. Est-ce le signe d�une maturation qui se profile � l�horizon et qui permettra, � terme, d�avoir un march� aux normes internationales ?