Ayant suivi tous les paliers de la pratique sportive et nautique en particulier, Chebaraka Ahmed se retrouve � la t�te de la F�d�ration alg�rienne de natation et de suite au comit� ex�cutif du comit� olympique alg�rien. Avant d�entamer ses deux missions, il prend du recul pour revenir sur tous les aspects devant r�gir la gestion de ce sport et aussi sa mission olympique. Le Soir d�Alg�rie : Comment se sont d�roul�es les �lections ? Ahmed Chebaraka : Les �lections se sont tenues normalement avec une bonne organisation qui m�rite d��tre signal�e. Les membres de l�AG et le repr�sentant de la tutelle ont donn� une le�on de conduite et de comportement exemplaire, je les f�licite. Quel est votre sentiment apr�s avoir obtenu la confiance de la famille de la natation ? C�est un grand sentiment, je suis satisfait de la confiance plac�e en moi surtout apr�s le suspense qui a dur� toute la s�ance du scrutin, je f�licite m�me ceux qui n�ont pas vot� pour moi, je respecte leur avis, c�est l�gitime. Qu�est-ce qui vous a pouss� � vous pr�senter � la pr�sidence et non au bureau f�d�ral ? Vous savez, cela fait longtemps que des gens de la discipline souhaitaient me voir � la t�te de la FAN, je n��tais pas encore pr�t, aujourd�hui, ces m�mes personnes ont r�it�r� leur d�sir de me voir � la FAN, j�ai r�pondu par la positive. Les raisons sont juste li�es � l�appel lanc� par la natation alg�rienne, en esp�rant �tre � la hauteur. Comment appr�ciez-vous ce concept d��homme rassembleur� affich� � tout vent par certains pr�sidents d�instances f�d�rales mais loin d��tre mat�rialis� ? Ecoutez, je suis dans le domaine depuis plus de quarante ans, je connais parfaitement les gens et la maison, si j�ai lanc� cet appel rassembleur ce n�est pas fortuit, mon grand souhait est celui de f�d�rer toute cette famille disloqu�e en raison de futilit�s, j�estime qu�il est temps et de mon devoir de la voir rassembl�e du Sud au Nord et de l�Est � l�Ouest, inch�Allah. Avez-vous fait un �tat des lieux ? Un �tat des lieux ? Oui, je crois que la natation a aujourd�hui besoin de tous ses acteurs. Un besoin en termes de communication, d�infrastructures. L�Etat est en train de construire des piscines, il est attentif aux d�sirs de tout le monde, il y a aussi cette corr�lation entre les diff�rents acteurs qui manque. Quels sont les grands axes de votre plan d�action ? La communication, l�utilisation rationnelle de nos piscines surtout en �t�, le d�veloppement de la natation dans le Sud et dans les r�gions d�laiss�es qui n�arrivent pas � d�marrer en raison de petites difficult�s, le recyclage de certains entra�neurs, la formation d�autres, d�officiels, de nageurs avides d�exploit, sont mon principal cheval de bataille dans un premier temps. Nous sommes l� �galement pour accompagner leurs projets et leurs objectifs, j�estime qu�il est temps de consid�rer ces r�gions qui peuvent nous valoir d��normes satisfactions. Quelles sont les insuffisances � rectifier ? Elles sont minimes, mais l�utilisation de nos piscines en �t� demeure l�atout majeur de ma d�marche, le nageur ne peut parcourir un certain nombre de kilom�tres qu�en utilisant rationnellement nos piscines, surtout en �t�. D�ailleurs, une r�flexion sera lanc�e aupr�s des techniciens sur la possibilit� de reporter le championnat d�Alg�rie d��t� de 2014 apr�s le mois de Ramadan. Aussi, la prochaine assembl�e g�n�rale ordinaire sera saisie sur ce sujet pour d�battre et d�cider ou non d�un tel report. Certains responsables aspirent au changement, pas vous ? Non, je compte plut�t renforcer les directions permanentes, les entra�neurs nationaux, ou encore faire appel � toutes les bonnes volont�s par la voie d�une cellule de r�flexion constitu�e d�anciens nageurs ou entra�neurs, de scientifiques et de marginalis�s, la natation est une grande discipline, elle a donc besoin d�un nombre consid�rable d�acteurs. Comment seront financ�es les actions futures en dehors des subventions �tatiques ? Nous trouverons les moyens qu�il faut par la voie de sponsors ou autres firmes en mesure de contribuer au d�veloppement du sport et plus particuli�rement � la natation alg�rienne. Quelles seront les premi�res mesures � prendre d�s votre prise de fonction ? Rassembler, communiquer, r�unir les gens et se d�placer vers les diff�rentes r�gions. Apr�s la pr�sidence de cette instance, vous voil� au comit� ex�cutif du COA. Qu�est-ce qui vous a pouss� � vouloir y si�ger ? Ma d�cision de briguer un poste au comit� ex�cutif du COA est devenue une n�cessit� apr�s avoir constat� que la natation, pourtant une discipline olympique, n�est plus repr�sent�e depuis 1998 lorsque M. Lerari y si�geait. Je pense que cette pr�sence du pr�sident de la F�d�ration de natation, � travers ma personne, encouragerait les jeunes nageurs vers la pratique nautique. Par extension, le Comit� olympique alg�rien sera un peu plus sensibilis� sur les dol�ances des pratiquants de cette discipline.