NOUVELLE VILLE DE DRAÂ ERRICH (ANNABA) Inverser la tendance d'attractivité de l'ancienne agglomération «La décision d'organiser des portes ouvertes sur la nouvelle ville de Draâ Errich vise à informer le citoyen sur l'avancement du projet, mais aussi de permettre aux promoteurs de s'impliquer dans celui-ci», a souligné le wali de Annaba, Mohamed El Ghazi, lors de l'inauguration, hier lundi, au palais de la culture de la ville, d'une manifestation (communications, débats et exposition) réservée à ce projet, en présence d'une directrice centrale du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. Pour le wali de Annaba, «en optant pour ce nouveau pôle urbain intégré, moderne et fonctionnel, l'idée principale est d'inverser la tendance pour désengorger la grande agglomération de Annaba qui se trouve actuellement dans une situation de saturation générant de multiples disfonctionnements ». Le choix du site pour l'implantation de cette nouvelle ville n'a pas été fait fortuitement. Outre sa position géographique entre forêt- d'ailleurs une partie de celle-ci est intégrée dans la ville avec le projet d'un parc urbain — et lac, Il bénéficie de plusieurs avantages dont une accessibilité facile à travers une importante infrastructure de dessertes (voie express, ligne ferroviaire). Selon le bureau d'étude Urban, en charge de ce projet de 1344 hectares, «les composantes thématiques accompagnant le master plan concernent l'habitat, les transports, les voies et utilités, les équipements, le développement économique et touristique, les loisirs, la préservation des ressources naturelles. Il a été organisé autour de quatre principales unités spatiales formées par des groupements d'habitat intégrés, fonctionnant autour de centralités propres et reliées entre elles par un réseau ferroviaire». Son avantage, selon les urbanistes, est de ne pas attendre la finition de la totalité du projet conçu pour 50 000 logements dont le plan directeur est figé. L'un des architectes connus à Annaba estime que la conception de ce projet, porté par les habitants et pour les habitants, tend à éviter les lacunes constatées dans la construction de cités et extensions faites depuis 1962. Sans espaces verts, ni lieux de loisirs et de détente, «ces cités dortoirs donnent le stress». Le projet est constitué de 30% de verdure dont un jardin public de 9 hectares, un parc régional de plusieurs dizaines d'hectares en plus de larges espaces verts. La première phase de ce projet a été arrêtée à quelque 26.000 logements à réaliser dans les deux années à venir. Le reste soit 24 000 autres logements le seront ultérieurement. Représentant plusieurs segments (LPL, LPA, LPP et individuels), les 26 000 logements seront réalisés par l'OPGI (6 000) déjà lancés, AADL (10 000) et ENPI (10 000). 4 000 autres logements individuels et collectifs, ont été réservés aux promoteurs privés. Pour cette première phase d'urbanisation, il a été réservé un large programme d'équipements collectifs. Ainsi, il y aura des infrastructures éducatives, pour la formation professionnelle, la jeunesse et le sport, l'enseignement supérieur, l'action sociale (crèches et jardins d'enfants). Le côté culturel et le tourisme n'ont pas été omis. Il est prévu l'édification d'un théâtre, deux salles de cinéma, un musée, 4 centres culturels et 4 bibliothèques de lecture, mais également un centre d'orientation et d'information touristique, 3 hôtels urbains et un parc de loisirs et de détente. Les autres infrastructures dont disposera ce projet ont trait à la santé avec un CHU de 350 lits, des polycliniques, des salles de soins et un CIST pour toxicomanes. Le commerce, l'environnement et les services de sécurité et de Protection civile auront, eux aussi, leurs infrastructures au sein de cette nouvelle ville. Enfin, le côté cultuel n'a pas été omis par les concepteurs de ce projet. Ainsi, quatre mosquées notamment ont été réservées aux futurs habitants de cette nouvelle ville. A. Bouacha EL TARF Succès de la manifestation des retraités de l'ANP Ils étaient, hier, plus de 200 retraités de l'armée à battre le pavé lors d'une marche pacifique, sous un soleil de plomb et le regard vigilant des services de sécurité. La procession a pris le départ à la gare routière jusqu'au siège du secteur militaire au centre-ville, où des représentants des militaires protestataires ont été reçus par le commandant dudit secteur militaire. Ce dernier leur a promis de transmettre leurs doléances au haut commandement de l'armée. Pour rappel, les revendications des retraités militaires sont d'ordre purement social et ont essentiellement trait à la revalorisation des retraites et des primes y afférentes. Par ailleurs, le sit-in organisé devant le siège du secteur militaire a vu la participation des représentants des retraités des wilayas de Annaba, Skikda, Guelma, Souk Akras, Khenchla et Oum El Bouagui. Daoud Allam KHENCHELA Le directeur de la Cnas de Chechar acquitté Le directeur de l'agence Cnas de Chechar, 50 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Khenchela, a été acquitté par le tribunal de cette localité après avoir passé plus de 3 semaines en prison alors que le deuxième accusé a été condamné à ans de prison et à une amende de 20 000 DA. Les faits remontent au début du mois en cours lorsqu'un citoyen a déposé une plainte à la police de Chechar, accusant le directeur de cette agence et un fonctionnaire du même établissement à la retraite, de lui avoir demandé de l'argent (20 000 DA) pour lui régler un dossier au niveau de la Cnas de Chechar.