A 33 ans, El-Hadi Adel continue de promener son crâne rasé, et son opportunisme, à travers les terrains. Il a connu plusieurs clubs (l'USM Annaba, le CRB, l'ESS et la JSMB) avant d'atterrir au CAB, une formation qui lutte pour éviter la relégation. Coup de projecteur sur un attaquant voyageur. Le Soir d'Algérie : Le CAB toujours relégable à trois journées de la fin. Inquiétant, non ? El Hadi Adel : Oui et on aurait pu se rassurer si nous avions pu battre le CRB. Maintenant, il faudra se battre jusqu'au bout. Qu'est-ce qui n'a pas marché cette saison ? Moi je pense que les changements d'entraîneurs ont été fatals à l'équipe. Cette instabilité au niveau de la barre technique nous a empêchés d'enchaîner de bons résultats. Avec l'arrivée de Fergani, vous avez effectué une belle remontée. Il a su trouver la bonne solution ? Comme il était arrivé en début de saison comme directeur technique, il avait l'avantage de bien connaître l'effectif et par conséquent, il a évité de reproduire les mêmes erreurs que les entraîneurs qui l'avaient précédé. Dans cet effectif, il y a le fils de Fergani, Aghiles, qui évolue à vos côtés comme milieu offensif. Que pensez-vous de lui ? C'est un joueur qui a beaucoup de qualités techniques, mais il est capable de bien défendre aussi. Je cois qu'il a un bel avenir. Vous avez évolué dans plusieurs clubs, mais quel est celui qui vous a laissé le meilleur souvenir ? Sans hésiter, je dirais l'USM Annaba, mais je garde aussi un bon souvenir du CRB. A 33 ans, songez-vous à la retraite ? Non pas encore. J'arrêterai le jour où mes jambes en auront assez, ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui. Quel est votre meilleur souvenir après une si longue carrière ? Le titre de meilleur buteur en 2009, alors que je portais les couleurs de Annaba. Et votre pire souvenir ? J'en ai eu pas mal et je suis incapable d'en citer juste un seul. Quels sont les entraîneurs qui vous ont marqué ? Brahim Guellil, Djamel Menad, Boualem Charef et Sid-Ahmed Slimani même si on dit de lui qu'il est un peu «fou». Pour conclure, le maintien, vous y croyez ? Il reste trois journées et tout est possible. Personnellement, j'y crois et le CAB ne descendra pas.