ARCELORMITTAL ANNABA Les travailleurs votent la dissolution du CP Des centaines de travailleurs de l'entreprise ArcelorMittal de Annaba ont voté la dissolution du comité de participation (CP) de l'entreprise. Ayant répondu favorablement à l'appel du syndicat d'entreprise pour une assemblée générale afin de se prononcer sur plusieurs questions en suspens depuis plusieurs mois, voire des années, les travailleurs ont manifesté leur adhésion aux propositions du secrétaire général de leur syndicat, Tahar Chaouche Tahar. Abordant le bilan du travail accompli en deux mois, depuis l'installation du syndicat, le secrétaire général a révélé l'existence de plusieurs dossiers relatifs aux revendications des travailleurs qui «n'ont pas été suffisamment suivis par les représentants des travailleurs lors des précédents mandats ». Outre la dissolution du CP, qu'ils ont votée à l'unanimité, les travailleurs ont également soutenu leur syndicat dans ses revendications. Celles-ci ont trait au dialogue social, à la convention collective relative aux primes et indemnités, à la réintégration du personnel suspendu et licencié et au plan d'investissement. Concernant le plan d'investissement qui traîne depuis des mois, voire des années, les travailleurs ont demandé sa rapide mise en marche afin de procéder au renouvellement des installations en état de vétusté avancée. Ce qu'évite jusqu'à présent de faire l'employeur qui tergiverse dans le but de démanteler les installations classiques de production de l'acier (haut-fourneau, coquerie...), estiment d'anciens sidérurgistes. A ce propos, les travailleurs ont insisté sur le renouvellement de ces installations, notamment la coquerie à l'arrêt depuis trois ans et qui employait quelque 350 salariés. Au sujet du point relatif à la convention collective et aux primes et indemnités qui n'ont pas été revues depuis 2004, il est demandé leur prise en charge dans les meilleurs délais. Par ailleurs, ils ont mis en garde contre toute velléité de l'employeur de procéder à la mise en application de plans sociaux. Par ailleurs, les 57 travailleurs des entreprises sous-traitantes avec ArcelorMittal activant au port ont entamé une grève illimitée. Ils le font, selon leurs dires, pour marquer leur désapprobation quant à l'ignorance par l'assemblée générale de leurs revendications, lesquelles «n'ont même pas été soulevées lors de cette AG». A. Bouacha JIJEL Le ministre de la Pêche au chevet de son secteur La réorganisation de la profession, la concertation intersectorielle, la professionnalisation du métier sont les maîtres mots de la feuille de route élaborée par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Feroukhi, pour relancer le secteur de la pêche, prendre en charge les attentes des pêcheurs et satisfaire le marché national en produits halieutiques selon une logique économique. En visite de travail hier mardi dans la wilaya de Jijel, le premier responsable du secteur de la pêche a inspecté un certain nombre de projets relevant de son secteur et discuté avec les professionnels pour s'enquérir de la complexité de la réalité du terrain dans ses différents volets : pêcheurs, gestion portuaire, marché du poisson. Interrogé par nos soins sur la baisse de la production des produits halieutiques dans la wilaya, dont le taux est estimé à 12% en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, l'hôte de Jijel a déclaré qu'elle obéit à une variabilité de plusieurs années et qu'elle dépend de plusieurs facteurs et que la pêche est une économie de capture et non une économie de production, comme c'est le cas de la fraise. A notre question relative à la pêche à l'explosif qui prend de plus en plus d'ampleur et qui risque d'hypothéquer le patrimoine halieutique, Sid-Ahmed Feroukhi a déclaré que l'Etat ne ménage aucun effort pour combattre ce fléau et que la lutte contre la pêche illicite est une lutte permanente. Il a mis au passage l'accent sur les efforts consentis par les pouvoirs publics pour relancer le secteur à travers un certain nombre d'actions, dont la réalisation et l'aménagement des ports, abris et quais d'échouage, et la mise en place de différents dispositifs en direction des professionnels, tels que l'Ansej, la Cnac, l'Angem. Le ministre a appelé les pêcheurs à se comporter selon la logique économique basée sur les impératifs du marché et omettre un terme à l'option des aides financières qui, selon lui, a montré ses limites. Le ministre de la Pêche a également soulevé la question de la réhabilitation de la flottille qui compte 4 500 unités dont 40% a plus de 20 ans et dont la modernisation et la réhabilitation s'imposent. Abordant la question des prix de la sardine qui varie entre 350 et 400 DA dans la wilaya de Jijel, le premier responsable du secteur a, lors d'un point de presse tenu hier matin au siège de la wilaya, estimé qu'il faut voir les choses selon une logique économique car la sardine à moins de 140 DA n'est pas rentable, et ce selon une étude réalisée par ses services. D'autre part, interrogé sur la pêche de thon, la responsable de la communication du ministère de la Pêche nous a affirmé que le quota de notre pays pour cette année est estimé à 243 tonnes et que le département de la Pêche a finalisé toutes les procédures et que la balle actuellement est dans le camp des opérateurs dont 7 ont déposé des demandes pour pêcher du thon. Par ailleurs, notre interlocutrice a ajouté que l'Algérie a pu récupérer le quota initial estimé à 653 tonnes. Tirant profit de sa visite, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques a procédé à l' installation de la commission intersectorielle de concertation comportant plusieurs secteurs, dont l'objectif est de prendre en charge les besoins et les attentes des professionnels du secteur. L'hôte de Jijel a visité les ports de Boudis, et El Aouana qui sera achevé en juin prochain, selon une source locale. Bouhali Mohamed-Cherif Suicide d'une femme à Ouled Rabah Une femme s'est suicidée, hier mardi, dans son domicile, dans la localité de Boumessaoud, relevant de la commune d'Oued Rabah, à 80 km à l'est du chef-lieu de wilaya. Il s'agit de M. Fatiha, âgée de 50 ans, handicapée, qui a été découverte suspendue à la porte de sa chambre par une corde. Selon des sources locales, M. F. souffrait de troubles psychologiques. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce drame. B. M.-C. EL TARF : À L'INITIATIVE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE «EL MORDJANE» Une journée d'étude sur les exportations hors hydrocarbures La Chambre de commerce et d'industrie El Mordjane de la wilaya d'El Tarf et la Compagnie d'assurance et de garantie des exportations (Cagex) organisent conjointement, aujourd'hui, une journée d'étude sur le thème : «Institutions d'appui et dispositifs de soutien et de promotion des exportations hors hydrocarbures», au niveau de la salle des conférences de l'hôtel Le Moulin, sis à El Kala. Selon le directeur de la Chambre de commerce et d'industrie El Mordjane, «cet événement constitue une opportunité idoine et une occasion inespérée pour les entreprises de la wilaya afin de prendre connaissance et se mettre au diapason des différents dispositifs prévus par la législation dans la promotion des exportations hors hydrocarbures. En ce sens, les responsables de la chambre ont veillé à inviter tous les intervenants et acteurs économiques que compte la wilaya d'El Tarf». Le programme de la journée comprend plusieurs interventions dont celles d'Ali Bey Naceri, président de l'ANEXAL (Agence nationale des exportateurs algériens) et celle d'un représentant de l'ALGEX (Agence nationale de promotion du commerce extérieur), sur son rôle dans la promotion des exportations ainsi que que des interventions du directeur commercial de la CAGEX, et des représentants des impôts, des banques et de la Douane. Daoud Allam OUM EL-BOUAGHI Plus de 25 millions de dinars de marchandises saisies par la gendarmerie Lors d'une conférence de presse, le chef du groupement de la gendarmerie d'Oum El Bouaghi, le colonel Boucetta, a, dans un bilan partiel arrêté à fin avril de l'année en cours, fait état du traitement par les éléments de son secteur, de 197 affaires, soit 182 délits et 15 crimes, impliquant 275 individu dont 52 ont été écroués. Comme d'habitude, ce sont les affaires ayant trait aux coups et blessures volontaires et au vol qui viennent en pole position. S'agissant des affaires traitées dans le cadre des règlements spécifiques, la même source fait état de 78 affaires dont une vingtaine concernent le défaut de facturation et une douzaine la détention et la commercialisation illégale de boissons alcoolisées. En effet, plus de 6 000 bouteilles de boissons alcoolisées de différents types et volumes ont été confisquées. La contrebande fait aussi partie du lot de délits traités par la gendarmerie. Selon le conférencier, ce phénomène qui ne cesse de s'accroître s'explique par la proximité de la wilaya d'Oum El Bouaghi de la bande frontalière de la Tunisie. Les gendarmes ont traité durant la même période, 18 affaires qui se sont soldées par la saisie de plus de 2 milliards 300 millions de centimes de marchandises et d'une douzaine de véhicules utilisés dans l'activité de la contrebande. D'autre part, pas moins de 9 kilogrammes de kif traité et 50 comprimés de psychotropes d'une valeur estimée à plus de 100 millions de centimes ont aussi été saisis au cours de la même période, chez les dealers, et ce, dans le cadre du traitement d'une quinzaine d'affaires, impliquant 29 individus dont 25 écroués par la justice. Les câbles de cuivre électriques et téléphoniques continuent à faire aussi, l'objet de vol, puisque la même source fait part de 2279 mètres linéaires volés, et 1620 restitués. Dans le même cadre, la même source fait état de la restitution de 292 têtes d'ovins sur les 445 volés, et de 3 véhicules estimés à 200 millions de centimes, la saisie de 150 quintaux de produits sensibles (engrais agricoles), 103 987 cigarettes étrangères de marque Légend, 135 kilogrammes de déchets ferreux, 3 752 kilogrammes de charbon. Pour rappel, ce combustible provient de l'abattage clandestin de milliers d'arbres dans les régions boisées de Aïn Sedjra, où les habitants de la région n'hésitent pas à utiliser des tronçonneuses pour scier ces arbres de plus de 20 ans d'âge. Le phénomène destructeur d'arbres n'échappe à personne, y compris les secteurs devant défendre ces richesses forestières. Des milliers d'arbres partent en fumée pour laisser la place à des tonnes de charbon vendues au vu et au su de tout le monde. Il n'y a qu'à traverser le boulevard Fres Hanafi à Aïn Beida pour mesurer l'ampleur de ce massacre qui ne fait que perdurer. M. C. EL TARF Un jeune de 22 ans se donne la mort par pendaison à Zerizer Les habitants de la commune de Zerizer ont été choqués par la nouvelle de la mort de W. M., âgé de 22 ans, par pendaison, au niveau du cimetière Sidi Abed, situé dans la même commune. Son corps sans vie a été découvert suspendu à un arbre, par un de ses frères. Informés, les éléments de la gendarmerie se sont rendus sur lieux et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame qui a endeuillé une famille paisible et sans problèmes, selon des habitants de la commune.
