Les maquis de Amane Iwraghene et de Thafighoulth, situés en amont et entre les villages de Houra et d'Aït-Salah à la limite du massif forestier de l'Akfadou, une soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi-Ouzou, ont fait l'objet, tout au long de la matinée d'hier, d'intenses pilonnages à l'arme lourde par les éléments de l'ANP stationnés dans la région. Le bombardement a été d'une telle intensité que les déflagrations ont été entendues à plusieurs kilomètres à la ronde. Une opération d'envergure qui rappelle celle effectuée l'année dernière, quasiment au même endroit, ciblant une zone-tampon propice aux passages des groupes terroristes entre la vallée de la Soummam et l'Akfadou. Jusqu'à hier en fin d'aprèsmidi, rien n'a filtré sur cette opération, sauf que, au regard des moyens matériels et de la puissance de feu engagés par l'ANP, il ne serait pas étonnant que les militaires s'installent dans cette zone au moins jusqu'à aujourd'hui, samedi.