Le directeur général de la société par actions SSPA/JS Kabylie, Saïd Boukhari, a affirmé, hier, que la direction ne peut pas se prononcer sur l'identité du futur entraîneur de l'équipe, se refusant à tout commentaire sur l'éventuelle arrivée du technicien français Denis Lavagne. «Le club ne peut ni confirmer ni infirmer la piste Lavagne. Il y a un comité qui est chargé de prendre attache avec les techniciens susceptibles de prendre la barre technique de l'équipe la saison prochaine. Nous voulons travailler en catimini et ne pas dévoiler nos cartes, cela y va de la réussite de la transaction», a affirmé, à l'APS, le dirigeant de la JSK. Le club phare de la Kabylie est à la recherche d'un nouvel entraîneur en remplacement de Nacer Sandjak, limogé le mois dernier après la défaite concédée en championnat, à Alger, face au MC Alger (3-1). En attendant la désignation d'un nouveau coach, l'intérim est assuré par Arezki Amrouche, jusqu'à la fin de la saison. «Tout ce que je peux confirmer, c'est que le prochain entraîneur sera un étranger», a ajouté Boukhari. Par ailleurs, le dirigeant kabyle a nié l'intention de la direction de s'approcher de Lavagne, actuellement à la tête de l'Etoile du Sahel (Ligue 1 tunisienne), en marge du match aller des 8es de finale (bis) de la Coupe de la Confédération (CAF), le weekend prochain, face à la JSMB à Béjaïa. «Ce sera incorrect de notre part de prendre attache avec un entraîneur qui est toujours en poste, je regrette vraiment ce qui a été rapporté dans la presse», a poursuivi Boukhari. Concernant le cas du défenseur Zinedine Mekkaoui, qui a quitté samedi le terrain en colère lors du match face à l'ES Sétif (4-1), le directeur général de la SSPA refuse d'amplifier l'affaire. «Il n'y a pas une affaire Mekkaoui. Le joueur était déçu de ne pas jouer, je le comprend, il n'a, à aucun moment, jeté son dossard à terre, il a quitté le terrain en le remettant à qui de droit, et il n'y aura aucune sanction à prendre à son encontre», a-t-il expliqué.