Par Kader Bakou Ce vieux renard rusé rêvait de faire un festin du poulailler voisin. Mais il y avait le chef coq qui, par la discipline qu'il faisait régner, ses conseils et sa sagesse, empêchait maître renard de parvenir à ses fins. Après avoir bien réfléchi, le renard trouva l'astuce : discréditer le maître coq aux yeux des autres coqs, des poules et même des poussins. L'autorité du chef du poulailler est bientôt contestée par «le peuple» séduit par les idées de «liberté» du goupil. Le vieux coq, un peu déçu par tant d'ingratitude, décida de quitter le poulailler et d'aller vivre ailleurs. C'est l'allégresse dans la bassecour dont les habitants vont en masse remercier leur «libérateur», le renard. Celui-ci leur montra leur nouveau «poulailler », une sorte de terrier près de la montagne. Quand ils sont tous dedans, il ferma violemment la porte sur eux. La dernière image montre le renard souriant en train de se curer les dents. «Vous vous attendiez à les voir arriver à se sauver quand-même. Mais désolé, cela n'arrive qu'au cinéma», dit le renard, comme s'il s'adressait aux téléspectateurs. Ce n'est pas parce que c'est un film d'animation américain, qu'il n'y a pas une morale dans cette histoire. K. B.