Depuis la création du CABBA jusqu'à nos jours, affirment quelques hauts responsables qui ont piloté le mythique club des Bibans, ce sont toujours les joueurs ou leurs managers qui se déplacent à Bordj Bou-Arréridj pour négocier d'éventuels contrats avec le team et non pas l'inverse. Merzougui, lui, préfère se déplacer lui-même à Oran pour dénicher de nouvelles recrues, ce qui ne colle pas du tout au profil d'un président de CA, même s'il est de bonne foi. Et puis, on ne va pas à Oran sous les commandes d'un modeste joueur qui n'est ni expert en la matière ni manager de profession, Dieu merci, il existe de bons managers bordjiens capables de trouver la perle rare pour l'équipe, et d'épargner du temps et de l'argent à ces «recruteurs». Messaoudane sort de son mutisme Jusqu'ici silencieux sur toutes les accusations dont il avait fait l'objet, Djamel Messaoudane, touché par les déclarations «mensongères», de Moussa Merzougui, président du CA, précise que le contrat de Ammour mentionne une mensualité de 70 millions et non de 100 millions de centimes, tel qu'il l'avait déclaré à la radio locale. Par ailleurs, en réponse à ceux qui disent que 15 à 20 chèques seraient remis aux joueurs, Messaoudane déclare que cinq joueurs seulement sont concernés par cette opération, justifiant un total de 10 millions de dinars (Belkheir, Benchergui, Bekhtaoui, Naïli et Chikhaoui). Sur l'accusation de détournement de 630 millions de centimes, l'ex-président du CA affirme que cette somme (argent de Nedjma) n'a jamais été retirée et qu'il s'agit de virements au profit de cinq joueurs (Hamdadou, Djerra, Bendahmane, Benchergui et Bakhtaoui), en plus de deux primes de match. «Celui qui veut émettre des réserves conformément au code du commerce n'a qu'à les faire par écrit à l'AG», conclut-il.