EL TARF Rupture entre le wali et le P/APW Ce qui n'était que bruissements de couloir et rumeurs en sourdine sur les rapports tendus entre le wali et le P/APW d'obédience FLN, est en train de se confirmer de jour en jour et pour cause, l'actuel P/APW boude, systématiquement, toutes les manifestations et autres visites officielles et ce, depuis plusieurs semaines. Selon des sources crédibles, «les rapports exécrables entre le wali et le P/APW remontent à plusieurs mois. Et la goutte qui a fait déborder le vase et provoquer une rupture totale entre les deux responsables a atteint son paroxysme quand le P/APW avait fait un constat au vitriol sur le développement de la wilaya lors d'une émission radiophonique, il y a deux mois. Une sortie qui a soulevé l'ire du wali et qui a exacerbé la nature déjà froissée de leur relation». Et d'ajouter : «Pis, en programmant le dossier de l'état des infrastructures scolaires avec ses trois paliers et un autre dossier sur l'état social en général de la wilaya pour la session de l'APW qui se tiendra au courant de ce mois-ci, les membres de l'exécutif ont apparenté le travail des commissions comme une attaque frontale contre leur bilan et une sorte d'ingérence dans leur mission. Il faut savoir que le travail accompli par les commissions a été d'une grande rigueur professionnelle et a montré, sans l'ombre d'un doute, toutes les malfaçons qui ont touché les réalisations du secteur de l'éducation. Aussi, le même constat a été relevé pour le secteur de l'habitat dans sa totalité.» Dans le même sillage, nos sources relèveront que «les membres de l'actuelle APW refusent catégoriquement d'être des faire-valoir de consentement à exhiber à chaque fois devant la population et un instrument aux mains de l'administration qu'elle manierait à souhait et selon son bon- vouloir. En somme, des potiches». Interrogés, des élus de l'APW diront avec amertume que «nous avons constaté après quelques mois d'exercice de cette mandature, que nous sommes, en fin de compte, qu'un appendice d'une administration, omnipotente et envahissante, et sommes voués, par ailleurs, à apporter notre acquiescement sans coup férir et sans aucune critique. L'actuel code de wilaya limite nos prérogatives et nous accule à une fonction de simple figurant». Cependant, la rupture des rapports entre la wali et le P/APW est devenue ces jours-ci un fait qui défraie la chronique quotidienne dans la ville d'El Tarf où le P/APW bénéficie du soutien indéfectible de ses pairs et de la population locale et c`e, dans une affaire qui s'assimile à un bras de fer avec, en toile de fond, deux visions antagoniques sur la dynamique à imprimer au développement de la région et le vrai rôle que doit jouer un élu du peuple. Daoud Allam Khenchela honore la mémoire de la regrettée femme de lettres Zoulikha Saoudi La famille de la regrettée Zoulikha Saoudi, une des pionnières de la littérature féminine en Algérie, a été conviée, dimanche dernier, à Khenchela, à un hommage posthume à cette femme de lettres, en présence de nombreux artistes et d'un nombreux public. Cette cérémonie, organisée à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste, célébrée le 8 juin de chaque année, a donné lieu à un riche débat sur le mouvement artistique local et son rôle dans l'animation de la cité. Une plaque de cuivre à l'effigie de Zoulikha Saoudi a été offerte à sa famille, en signe de reconnaissance à sa contribution à l'enrichissement de la littérature algérienne par, notamment, des nouvelles, des pièces de théâtre, des recueils de poésie et de nombreux articles de presse. Le chanteur populaire Abdelhamid Bouzaher a également été honoré, ainsi que Redha Séghir et Yahia Khencheli, en plus de plusieurs artistes peintres. La défunte Zoulikha Saoudi (1943-1972) a commencé à écrire dès l'âge de 14 ans, après avoir appris le Saint Coran à l'école El Islah de Khenchela où elle a obtenu le diplôme El Ahlia. Elle s'était ensuite rendue à Annaba pour enfin rejoindre la Radio nationale, à Alger où elle est décédée. Elle a laissé une importante correspondance avec les écrivains algériens, comme Tahar Ouettar, Mohamed-Lakhdar Saïhi et Zhor Ounissi, ainsi que de nombreux articles publiés dans des journaux et des revues algériennes et arabes, des textes littéraires, des pièces de théâtre, des recueils de poésie, une œuvre rassemblée par un universitaire d'Annaba, Salah Cheribet. APS PREPARATIFS POUR LA SAISON ESTIVALE À ANNABA Inauguration et lancement de plusieurs projets Les préparatifs de la saison estivale, dont l'assainissement, la réhabilitation, l'aménagement et l'éclairage public, mais également l'éradication des marchés parallèles, ont fait l'objet hier lundi de visites du wali de Annaba, Mohamed El Ghazi. Accompagné des directeurs exécutifs des secteurs concernés et du chef de la daïra de Annaba, le wali a entamé sa tournée par une visite de la plage Rizzi Amor où il a eu à constater les dernières retouches entrant dans le cadre des préparatifs pour une mise à la disposition des nombreux estivants, qui choisissent l'antique Hippone pour leurs vacances, d'une plage propre et sécurisée, pas loin du centre-ville. Cette visite intervient après l'exécution de plusieurs projets pour redonner à la quatrième ville du pays, une image propre et accueillante. Ainsi, Annaba a vécu ces derniers temps au rythme des opérations d'aménagement d'espaces verts et autres embellissements de ses rues, places et corniche. La deuxième étape de la tournée du wali l'a mené au nouveau local destiné au service des cartes grises de la daïra de Annaba qu'il a inauguré séance tenante. Spacieux et fonctionnel, ce nouvel espace dispose d'une dizaine de guichets, facilitant ainsi la réception des dossiers et la délivrance des cartes grises dans un temps raisonnable. «Ça change énormément de l'ancien local exigu où s'entassaient les gens, ce qui est souvent source de tension», estime-t-on parmi les utilisateurs de ce service. Toute la zone des cités du 8-Mai- 1945, 11-Décembre-1960 et Oued Edheb où des travaux de réhabilitation sont menés concernant l'assainissement, l'aménagement et la réfection des chaussées et des trottoirs a reçu la visite du wali qui s'est enquis de l'avancement des travaux, insistant sur le respect de la qualité et des délais de livraison. C'est le cas également pour le chantier des travaux d'assainissement du quartier les Quatre- Chemins du centre-ville. Les opérations d'assainissement dans la ville de Annaba ont porté sur le renouvellement de dizaines de kilomètres de l'ancien réseau dont les buses sont saturées et qui déversent leurs eaux usées sur la chaussée du fait de leur dimension limitée qui date de l'époque coloniale. Au parc du service de l'éclairage public, implanté à la cité du Pont Blanc, le wali s'est entretenu avec les cadres et agents en charge d'illuminer les différents quartiers et rues de la ville. Concernant l'éradication du commerce informel, le chef de l'exécutif de la wilaya de Annaba a procédé lors de cette tournée à l'inauguration et au lancement de plusieurs marchés de proximité. Ainsi, deux marchés ont été inaugurés et un autre, celui de la cité du 11-Décembre-1960, a vu la pose de la première pierre des travaux de réalisation. Les deux marchés inaugurés et dont les bénéficiaires avaient reçu leurs décisions d'attribution sont situés à la Plaine- Ouest et à Oued Forcha. Ils disposent à eux deux de quelque 150 cases qui viendront s'ajouter aux trois cents cases de la demi-douzaine de marchés déjà mis en service par la commune de Annaba ces derniers mois. A. Bouacha Le service des archives de la wilaya de Batna s'ouvre au public Le Centre des archives de la wilaya de Batna a ouvert, dimanche dernier, ses portes au public qui s'y est présenté très nombreux, a-t-on constaté. Les visiteurs ont pu prendre connaissance de divers documents retraçant l'histoire de la région des Aurès de 1848 à 1962. Selon le responsable du ce centre, Salah Sebti, cette manifestation vise à faire connaître le service au grand public, ainsi que ses missions depuis 1999. Le Centre des archives, qui compte une capacité de stockage de 10 km de rayonnages, est l'un des mieux lotis dans le pays, a-t-on assuré. Il est, en outre, en contact régulier avec les Archives nationales et procède à des échanges avec les Archives d'Aix-en-Provence (France). Les archives du département des Aurès, créé par l'administration coloniale en 1957, y sont notamment conservées.