CAMPAGNE MOISSONS-BATTAGES À AÏn-Defla Un dispositif exceptionnel de lutte contre les feux de récolte mis en place Chaque année, la campagne des moissons-battages est émaillée de nombreux incendies d'origines diverses, qui affectent sensiblement la production céréalière.Partant du fait que ces incendies ne relèvent pas de la fatalité, ils sont donc prévisibles et gérables, si toutes les mesures de précaution sont prises pour éviter le départ des feux. Dans cette optique, les deux précédentes campagnes de moissons-battages avaient été précédées d'abord par des opérations de sensibilisation des agriculteurs, menées par des commissions composées des représentants des différents services concernés, principalement les éléments de la Protection civile spécialisés dans la lutte anti-feu. Il s'étaient évertués à expliquer et prodiguer aux producteurs de céréales les conseils et les mesures à prendre pour justement éviter les départs des incendies, mais aussi comment les circonscrire, les maîtriser et les éteindre avant qu'ils ne prennent de l'ampleur. La Protection civile s'est donnée ainsi pour mission d'accompagner les agriculteurs pour la sauvegarde de leurs récoltes et de leurs matériels, diminuer les pertes en produits agricoles enregistrées chaque année, assurer la rapidité des interventions en réduisant les délais de réponse aux appels de détresse reçus. Sur cette campagne céréalière, on fonde de grands espoirs d'une récolte abondante puisque ce sont 80 000 ha qui ont été emblavés et on parle d'une récolte de quelque 2 000 000 q à engranger. Ce dispositif de prévention et de lutte contre les incendies comprend outre les 12 unités mises en place par la direction de la Protection civile, en plus des 12 unités existantes sur le territoire de la wilaya, 9 postes avancés de proximité dans les zones éloignées à vocation céréalière. Ce dispositif supplémentaire mobilise 10 camions de lutte contre les incendies et 40 agents qui opèrent de 9 h du matin à 19 h, et ce, durant toute la campagne. Selon Hassani Ahmed, directeur de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Defla, il s'agit non seulement de protéger du feu les céréales mais aussi les produits de la fenaison, les matériels et machines, surtout quand on sait que ce sont 400 moissonneuses-batteuses, 1 000 botteleuses et 2 900 tracteurs qui sont engagés dans cette campagne, en citant la Chambre d'agriculture. Les moissonneuses-batteuses étant souvent exposées aux risques d'incendie qui peuvent être provoqués par des étincelles. Il est à signaler qu'une moissonneuse coûte quelque 900 millions de centimes, le blé est à 4 500 DA le quintal, soit en moyenne 13 millions centimes à l'hectare. On rappelle ici que cette campagne des moissons-battages a été précédée d'une campagne de sensibilisation qui a ciblé 20 communes sur les 36 que compte la wilaya, que des dépliants sur les consignes et autres démarches préventives à suivre ont été distribués. On rappellera aussi à titre indicatif que durant la campagne des moissons-battages de 2012, les services de la Protection civile ont eu à effectuer 240 interventions et les dégâts ont été très importants puisque 226 ha de céréales, 51 000 bottes de foin et 7 400 arbres fruitiers (nouvelles plantations) ont été détruits par les flammes. Autre mesure préventive, il est prévu des visites de contrôle des 22 points de collecte installés à travers le territoire de la wilaya par la commission ad hoc pour vérifier si les normes de sécurité mises en place sont conformes au règlement et minimiser ainsi les risques d'incendies ou d'explosions. 23 aires de stockage sont déjà prêtes à réceptionner les céréales dans 13 communes, dont 14 relevant de l'autorité des services agricoles et autres coopératives céréalières et 9 mobilisées par réquisition du wali. Donc 23 aires de stockage et dépôt pour recevoir les quelque 1 037 000 q attendus. Karim O. LE P-DG DE SONELGAZ À TIPASA Il n'y aura pas de délestage d'électricité Le président-directeur général du groupe Sonelgaz, M. Nouredine Bouterfa, en tournée hier dans la wilaya de Tipasa, a procédé au lancement des travaux d'alimentation en gaz naturel de la commune de Hadjret Ennouss. Rappelons que cette ville abrite, par ailleurs, la célèbre centrale électrique Snc Lavalin de Hadjret Ennouss, qui produit 1 227 mégawatts d'électricité et qui pèse lourd sur l'échiquier énergétique algérien avec environ 20% de la fourniture actuelle nationale en électricité. Cette visite effectuée à proximité de la centrale électrique de Hadjret Ennouss semble être un signal éloquent pour dire qu'il y'a d'immenses potentialités en électricité dans le pays et traduit les préoccupation de Sonelgaz affirmées par son P-dg, dans ses récentes déclaration à la Chaîne III d'augmenter la production électrique de 25 % de plus que l'été dernier, soit 12 000 mégawatts devant être disponibles à la veille de l'avènement du mois sacré du Ramadan. Par ailleurs, dans le point de presse accordé lors de cette visite par le P-dg de Sonelgaz, aucune allusion n'a été faite au scandale qui touche le groupe SNC Lavalin, et les déclarations d'actualité concernant les sociétés qui sont à «blacklister». Le P-dg de Sonelgaz, interpellé sur d'éventuels délestages de courant pour 2013, a déclaré que dans le passé, «il n'y a jamais eu de délestage, excepté une période critique connue et prise en charge par un système de délestage tournant, où personne ne se rend compte de cet aléas, sachant que la perturbation est partagée et réglée instantanément. Mais quand la coupure dépasse une heure, c'est une panne, il y a lieu de le considérer comme telle». A propos des risques et des dégâts causés par les coupures inopinées d'électricité, le président de Sonelgaz dira que «ceux chargés de distribuer l'électricité sont assurés de ce type de risque. Les incidents au niveau industriel sont examinés sur la base de faits et de justificatifs réels. Mais nous ne sommes pas responsables de la perte de la production des industriels. Il y'a toutefois une préoccupation liée aux surconsommations de l'électricité et des incidences engendrées». Ainsi, selon les responsables du secteur, la wilaya de Tipasa verra la connexion au réseau d'électricité de 3 000 foyers ayant bénéficié pour cela d'une enveloppe globale de 240 millions de dinars. Ce raccordement s'effectuera en deux phases. La première concernera 1 441 foyers répartis sur 43 sites et la seconde, le restant du projet en matière de raccordement électrique pour la wilaya. S'agissant du raccordement au gaz naturel au titre du plan quinquennal 2010- 2014, une enveloppe de 5 620 millions de dinars est destinée au raccordement de 30 000 foyers. La dernière étape de la visite du P-dg de Sonelgaz à Tipasa avait permis d'inaugurer le nouveau poste 60 kV 30 kV de Sidi Rached et de connaître la situation des réseaux d'électricité de la wilaya ainsi que les programmes de renforcement réalisés et en cours depuis janvier 2011. Larbi Houari BEJAÏA Les transporteurs en grève à Sidi-Aïch Les transporteurs privés de voyageurs, assurant les dessertes entre le chef-lieu de la commune de Sidi-Aïch et les localités de Tazmalt, Akbou, Seddouk et Béjaïa, sont entrés, hier, en grève en immobilisant leurs bus devant le siège de l'APC. Cette montée au créneau des transporteurs de Sidi-Aïch fait suite à la non-satisfaction de leur réclamation auprès du maire en faveur de la délocalisation des arrêts de stationnement des exploitants de lignes de transport des autres municipalités de wilaya. Les grévistes comptent par leur action, faire pression sur les autorités locales, pour transférer les points d'arrêt pour les opérateurs «étrangers» vers la sortie de la ville, en guise de «réciprocité comme cela se fait dans toutes les autres municipalités», font observer certains transporteurs protestataires. «On nous refuse l'arrêt pour embarquer les voyageurs à l'intérieur de la ville à travers toutes les autres municipalités. A El Kseur, notre arrêt se trouve sur la route nationale, à Akbou, l'arrêt habituel de Guendouza a été délocalisé à la sortie de la ville pour les transporteurs étrangers à la commune. Il n'y a aucune raison qu'à Sidi-Aïch, les autres exploitants se permettent d'embarquer au centre-ville les voyageurs avec des tarifs revus au rabais», protestent les grévistes. Les motivations mises en avant par les grévistes ne semblent, néanmoins, pas convaincre les usagers. «Les transporteurs ne pensent qu'à leurs poches. Ils ne se soucient nullement des intérêts des voyageurs , sinon comment expliquer cette proposition de délocaliser ces arrêts à la sortie de la ville. S'il est vrai que les autres exploitants ne doivent marquer qu'un court temps d'arrêt pour embarquer où faire descendre les voyageurs, les points de stationnement, tout au contraire doivent être fixés de façon à ne pas pénaliser l'usager», estiment des citoyens. Les transporteurs grévistes semblent, de leur côté, déterminés à poursuivre leur action de protestation et se faire entendre des autorités locales. Dans la matinée d'hier, une rencontre a regroupé le syndicat des transporteurs et le P/APC de Sidi-Aich pour tenter de trouver une solution fiable. A. K. HISTOIRE Conférence de Nordine Aït-Hamouda ce samedi à Bouzeguène : des révélations fracassantes attendues Sur invitation du comité de village de Bouzeguène, l'ex-député Nordine Aït- Hamouda, fils du colonel Amirouche, figure de proue de la Révolution sera, ce samedi, l'hôte du village natal de cette autre figure emblématique du combat contre le colonialisme, le colonel Mohand Oulhadj son successeur à la tête de la Wilaya III historique. L'ordre du jour de la réunion, la wilaya III historique, affaire de l'OS de la lutte de Libération nationale, à prendre au sérieux dans cette conférence, n'en cache certainement pas d'autres thèmes brûlants de l'actualité nationale, mais aussi et surtout sur l'affaire Amirouche et la polémique qui enfle de plus en plus entre les fils de Mira et le fils de Amirouche qui s'était réservé le droit de répliquer aux attaques de ces derniers. A cette polémique, s'invitera sûrement la famille du colonel Mohand Oulhadj égratigné lui aussi, selon un membre du comité de village de Wizgane, par l'un des fils de Mira lors de son passage devant une chaîne de télévision à propos du problème de succession à la tête de la Wilaya III. Relativisant la conférence, l'un des fils de Mohand Oulhadj que nous avons rencontré, hier matin, évoque une conférence ordinaire entrant dans le cadre des débats sur l'histoire. Ce qui n'est pas le cas des enfants de chouhada qui déplorent ce qui s'apparente à une guerre larvée entre les dignes fils de la nation. De cette conférence qui ne manquera certainement pas de drainer une grosse affluence, il est attendu des révélations et des témoignages aussi poignants que brûlants sur cette page de notre Histoire. S. Hammoum M'sila Les voleurs de l'école arrêtés Les éléments de la Sûreté de daïra de Aïn El Melh, située à 150 km au sud du chef-lieu de la wilaya de M'sila, ont mis la main sur une bande composée de quatre éléments, suite à une plainte déposée par la direction d'un établissement scolaire cambriolé par ce groupe de malfaiteurs. L'enquête diligentée par la police, est arrivée à mettre fin aux agissements de y. a. dit, «Carlos», âgé de 22 ans , y. a., âgé de 17 ans, s. a. et b.b., âgés tous deux de 19 ans, comme ont été pu récupérés les objets volés. Les cambrioleurs ont tous été présentés devant le parquet de Aïn El Melh, qui les a placés en détention provisoire.