Cheb Akil est décédé, hier vendredi, à Tanger (Maroc), ont rapporté plusieurs médias en ligne, dont le journal marocain «lemag. ma ». Selon ces médias, le chanteur algérien a été victime d'un accident de la circulation. Son épouse, enceinte qui se trouvait avec lui, a été grièvement blessée et elle est hospitalisée à l'hôpital Arayech de Tanger. Cheb Akil devait animer hier une soirée musicale au Palais des Etoiles à Tanger. Cheb Akil, de son vrai nom Abdelkader Akil, est né en 1983, à Khemis-Miliana, une ville située à mi-chemin entre Alger et Oran, double héritière d'un patrimoine châabi algérois et d'un raï à accent rural (le raï traditionnel). Tout petit, il écoutait les chansons de ses aînés cheb Khaled et cheb Mami et surtout celles de cheb Hasni. Dans la vie, il passe le plus clair de son temps à chanter et ses amis l'encouragent souvent à opter pour la chanson en «professionnel ». Akil est âgé d'à peine 13 ans quand il est sollicité par un producteur pour enregistrer une première cassette. Par sa voix chaude, il se distinguera des autres raïmen. Bon joueur de synthé, il réalise lui-même tous ses arrangements. Parmi ses plus grands succès, figure le tube «Ne me quitte pas omri» (1989), une chanson qui sera reprise par cheb Bilal, qui jusque-là n'interprétait que ses propres compositions. Cheb Akil, qui se distingue aussi par un style et un look cool, a contribué à «délocaliser» le raï de l'Oranie, vers les autres régions de l'Algérie.