Tout en réglant les détails de son retour chez les Canaris, Azzedine Aït-Djoudi savait que son départ précipité de Fès n'allait pas être entériné facilement par ceux qu'il a considérés, peut-être un peu trop tôt, comme ses ex-employeurs. Ceux-ci, logiquement, ne pouvaient pas consentir à laisser partir aussi simplement qu'il le voulait un entraîneur qui leur a permis de finir sur le podium du championnat derrière le Raja de Casablanca et les FAR. Lors de son court séjour à Fès d'où il devait rentrer hier, Aït-Djoudi s'est donc heurté à un niet résolu de la part de Marouane Benani, le président du club de la cité impériale. Jusqu'à jeudi soir donc, l'affaire était loin d'être conclue comme le souhaitent les supporters de la JSK et ce, même s'il se disait de la façon la plus catégorique à Tizi-Ouzou qu'il ne saurait y avoir quelqu'un d'autre que Azzedine Aït-Djoudi, et le staff qu'il a lui-même choisi, à la barre technique des Canaris. Aouedj en attendant Gourmi et Ballo Une assurance du genre de celle qu'affichaient certains parmi les supporters quant à l'arrivée de Sid- Ahmed Aouedj avant même qu'elle soit officialisée mercredi soir, lorsque l'Oranais a paraphé le contrat le liant à la JSK juste après que la Ligue nationale, à travers la commission chargée de trancher dans les litiges clubs-joueurs, eut donné raison au désormais exattaquant du MCO. Par ailleurs, depuis hier, c'est sur les cas Gourmi, l'ex-Ententiste de Sétif, et Zerrara, l'ancien milieu de terrain de la JSM Béjaïa, que se penche la direction du club kabyle qui, à travers son président, se déclare dorénavant peu encline à s'engager dans la course aux transferts «tapageurs» pour peu que soit ficelé le recrutement de l'attaquant malien Salif Ballo, cet attaquant qui s'est fait connaître dans le championnat du lointain Azerbaïdjan. Ceci, il faut le souligner, même si cette arrivée semble depuis quelques jours compromise puisque des clubs maghrébins semblent s'être également mis sur les traces de cet attaquant apparemment d'un calibre intéressant.