Tou inaugure le tramway de Constantine Enfin opérationnel ! Le tramway de Constantine, que les habitants désespéraient de voir un jour rouler tant les travaux ont duré une éternité, est enfin fonctionnel. Il a été inauguré jeudi par le ministre des Transports, Amar Tou. L'exploitation commerciale du tramway de Constantine, inauguré officiellement jeudi par le ministre des Transports en présence de l'ambassadeur d'Italie, Michele Giacomelli, devait intervenir hier vendredi 5 juillet, jour de la fête de l'indépendance de l'Algérie. Cela dit, si le tramway de Constantine, qui a totalement changé le paysage urbain tout au long de son tracé, a été mis en service officiellement, il reste toutefois beaucoup de travaux à réaliser. Il s'agit notamment des aménagements urbains et des travaux de finition en sus des pôles d'échange, trois en tout, devant être réalisés ultérieurement, selon les responsables du projet. Le retard pris dans la réalisation de ces structures serait dû, nous confie-t-on, à un problème d'expropriation. Ainsi, il a fallu attendre six longues années et plusieurs réévaluations du coût du projet, confié au consortium franco-italien Alstom-Pizzaroti pour la réalisation d'un tronçon de 8,1 km, reliant le centre-ville depuis la station principale du stade Benabdelmalek à la cité Zouaghi. En effet, ce projet a «dévoré» 44 milliards de dinars, soit une moyenne de près de 5 milliards de dinars par kilomètre linéaire. Pouvant transporter jusqu'à 70 000 passagers par jour avec des rotations de 4 minutes, la maintenance et l'exploitation de ce moyen de transport, desservant 10 stations, ont été confiées à la société mixte franco-algérienne, Setram. Le prix de la desserte a été fixé à 40 DA. Des projets d'extension du tracé du tramway vers la nouvelle aérogare Mohamed-Boudiaf (2,7 km), vers la nouvelle-ville Ali Mendjeli (11 km) puis, dans une phase ultérieure, vers la ville d'El Khroub, ont été validés par les pouvoirs publics. Des appels d'offres pour la réalisation de ces extensions ont été déjà lancés, a affirmé le ministre. «On attend les offres et que le meilleur gagne», a souligné Amar Tou. En effet, les responsables de la société réalisatrice, Pizzaroti, ont manifesté à maintes reprises, rappelons-le, leur désire de décrocher le contrat d'extension du tracé du tramway. Les travaux de la première extension vers l'aéroport, dont l'étude technique est finalisée, seront lancés avant la fin de l'année 2013. Farid Benzaïd Visite du consul général de France à Annaba À Sétif Vers des facilités de mobilité pour les Algériens Le consul général de France, Sameh Safty, installé au mois d'octobre dernier à la tête du consulat français à Annaba, en remplacement de William Bunel, a été, en fin de semaine dernière, l'hôte de la ville de Sétif. Ainsi et profitant de sa venue dans la capitale des Hauts-Plateaux, le diplomate français, accompagné de son épouse, a sillonné la ville de Sétif afin de découvrir les immenses potentialités que recèle cette région et s'entretenir avec les opérateurs économiques de la région par le biais de la Chambre de commerce et d'industrie, ainsi que les différentes instances ordinales. Lors de sa rencontre avec la presse tenue au siège de la wilaya, le consul général de France à Annaba a affirmé qu'il aspirait à donner un nouvel élan aux échanges entre les deux pays. «Depuis mon installation à la tête du consulat général de France à Annaba, je ne cesse de tout mettre en œuvre pour faciliter la mobilité des Algériens désirant aller en France. A cet effet, nous avons considérablement amélioré les conditions d'accueil des demandeurs de visa tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du consulat. Nous avons aussi raccourci les délais des rendez-vous et allégé les pièces justificatives exigées pour l'obtention du visa. Le seul problème qui reste à résoudre est celui relatif à la gestion des rendez-vous des demandeurs de visa qui sollicitent notre consulat d'Annaba vu que ce dernier est grand en termes de prestige mais petit en termes d'infrastructure», a déclaré le diplomate. A cet effet, et pour palier le problème de l'exiguïté de cette structure consulaire, M. Sameh Safty a annoncé l'ouverture dès le mois de janvier prochain d'un service destiné à prendre en charge les rendez-vous et l'accueil des demandeurs de visa issus des wilayas de l'Est algérien. «Dans la perspective de l'amélioration des conditions d'accueil ainsi que pour faciliter la mobilité des Algériens, le consulat a lancé des appels d'offres afin de créer un centre similaire à celui du consulat général de France à Alger, en l'occurrence TLS Contact, et qui aura pour mission de gérer les rendez-vous ainsi que les demandes de visa avant leur étude par les services du consulat. Aussi, les Algériens des wilayas de l'Est pourront prendre rendez-vous par le biais du site internet de notre prestataire», a-t-il ajouté.Le diplomate français a également affirmé que dès sa prise de fonction à la tête du consulat général de France à Annaba, le taux de délivrance des visa de circulation a considérablement augmenté, passant de 11 à 35%. Quant au taux de refus, qui selon lui était le plus élevé par rapport aux consulats d'Alger et Oran, il a été divisé par deux et cela grâce à l'amélioration de la qualité de la formation du personnel du consulat. Concernant ses impressions sur la ville de Sétif, le diplomate français s'est dit tout d'abord fasciné par le dynamisme du système universitaire algérien après sa visite à l'Université de Sétif et subjugué aussi par le dynamisme de cette wilaya, qui, selon lui, est une véritable métropole économique qui regorge d'énormes potentialités économiques. «Nous avons intérêt à travailler ensemble et nouer des relations privilégiées. La wilaya de Sétif offre d'innombrables opportunités aux opérateurs économiques français surtout dans les domaines de l'habitat et des services», a-t-il déclaré. Enfin, le consul général de France à Annaba a affirmé qu'il allait œuvrer avec les services de son ambassade pour l'ouverture d'un centre culturel français à Sétif. En attendant la concrétisation de cette idée, M. Safty a promis de mettre en évidence la francophonie par le biais d'espaces culturels et notamment des représentations théâtrales, musicales et artistiques au niveau de la ville de Sétif. Imed Sellami KAOUS (jijel) Chedia... l'eau potable, un souci majeur Les localités de Chedia et Aiaâcha, relevant de la commune de Kaous, sont confrontées à une longue pénurie d'eau potable. Selon des habitants de ces deux localités, l'eau potable est rare en dépit de la proximité du barrage El Aghrem et de la station de pompage. Il convient de souligner que cette pénurie a lourdement pénalisé ces deux localités qui interpellent les services de l'Algérienne des eaux, dont le rôle est réduit au recouvrement des créances des clients qui payent une eau dont la qualité laisse à désirer, selon nos interlocuteurs. Face à cette situation qui persiste en dépit de leurs multiples démarches auprès des services de la commune, les habitants sont contraints de s'approvisionner en eau à l'aide de camions-citernes. Face à ce clavaire qui a trop duré, ils lancent un appel à qui de droit pour prendre en charge leur alimentation en eau potable d'une manière régulière et saine pour éviter la propagation des maladies à transmission hydrique dans cette région. Bouhali Mohamed-Chérif ANSEJ Un salon de la microentreprise L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes a organisé récemment, à la maison de la culture Omar-Oussedik, le Salon régional de la microentreprise auquel ont participé des dizaines de microentreprises nationales. Le SG de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes a déclaré que depuis la création de cette agence en 1998, on compte 170 000 microentreprises à l'échelle nationale ayant généré 800 000 postes d'emploi permanents. Selon le même responsable, ce chiffre reflète les efforts consentis par les pouvoirs publics pour juguler le chômage des jeunes. Il a indiqué, par ailleurs, que cette option a permis de faire sortir le jeune de l'esprit de salarié et de lui inculquer la culture de l'entrepreneuriat. A ce sujet, il était question de la signature de 32 conventions entre les universités et l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes à l'échelle nationale. Pour sa part, le directeur de l'antenne locale de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes, Mounir Brighet, a affirmé que depuis sa création en 1998, ses services font état de la mise sur pied de 4 167 microentreprises dont 560 dans le secteur de l'industrie, 723 dans le BTPH, 339 dans l'agriculture, 13 dans la pêche, soit un total de 10 755 postes d'emploi. En somme, une aubaine pour les jeunes chômeurs dans une wilaya qui connaît, depuis quelques années, une réelle dynamique de développement. B. M.-C. Sétif Fin de calvaire pour les automobilistes Après plus de deux années de souffrance, les automobilistes empruntant le boulevard des cités Hachemi et Gaoua, dans le chef-lieu de la wilaya de Sétif, vont enfin voir leur calvaire terminé, et ce, grâce à la bonne volonté du président de l'APC de Sétif. Le président de l'APC a, en dépit de la démission des services responsables de cette situation, notamment l'Algérienne des eaux, tenu, avec le concours de la Direction de l'hydraulique, à prendre en charge les travaux de réfection de cet important boulevard. En effet, ce tronçon qui comportait d'innombrables nids-de-poule et fosses, causés par des flaques d'eau générées par les fuites d'eau, a été dès lors déserté par les automobilistes qui préfèrent faire de longs détours que d'être embourbés dans la vase. Dernièrement, une femme à bord de son véhicule a été victime d'un enlisement sur ce tronçon. Une situation qui a nécessité l'intervention des riverains pour la soustraire elle et sa voiture de ce piège sans nom. Cette situation, fruit d'un travail bâclé et inachevé des services de l'Algérienne des eaux, a engendré une véritable catastrophe sanitaire et environnementale. La route est désormais envahie par les eaux stagnantes et nauséabondes où baignent les immondices et autres déchets. Devant cet état de fait, les services de l'APC de Sétif et de l'hydraulique ont entamé les travaux de désinfection du tronçon et du réseau souterrain de l'AEP, procédé à sa déviation afin d'éviter que ce genre de désagrément se reproduise et enfin réfectionné la route. A cet effet, le maire de Sétif a promis que le tronçon sera opérationnel dans un délai n'excédant pas un mois.