La Compagnie des infrastructures de télécommunications d'Algérie (CITAlgérie) vient d'être créée. Son acte de naissance a été signé entre Algérie Télécom, Sonatrach, Sonelgaz et la SNTF (Société nationale de transport ferroviaire) hier, à Alger. Dotée d'un capital social de 500 millions de dinars, la nouvelle entreprise publique que se partagent Algérie Télécom avec 55% d'actions, Sonatrach et Sonelgaz avec 20% chacune et SNTF avec 5% est chargée de la gestion et de l'exploitation des infrastructures de la fibre optique. Elle vient en remplacement de l'ancienne société AETC, détenue uniquement par Sonatrach et Sonelgaz. «Cette nouvelle entreprise permettra d'apporter un complément en terme d'infrastructures, de les valoriser et d'accélérer le processus de réalisation de nouveaux réseaux de fibre optique», dira le ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la Communication, Moussa Benhamadi. Selon lui, toutes les infrastructures de fibre optique doivent être mobilisées afin de permettre aux citoyens l'accessibilité au haut débit. Benhamadi invite ainsi les autres secteurs à rejoindre cette «dynamique». Et de citer les secteurs des travaux publics et des ressources en eau qui, à travers leurs projets, «disposent déjà de longs réseaux», précise-t-il. Outre la gestion des ressources excédentaires en fibre optique mis à sa disposition par les actionnaires, CITAlgérie aura pour missions de mettre en œuvre la stratégie de la mutualisation et d'interconnexion des réseaux alternatifs de transport et de collecte. Elle s'occupera également de la gestion des ressources de fibre optique et de leur commercialisation au profit des opérateurs de services internet ainsi que du développement des capacités de fibre optique sur les réseaux alternatifs et les interconnexions avec le réseau d'Algérie Télécom.