Sept clubs des deux championnats professionnels de Ligues 1 et 2 sont interdits de recrutement au cours de l'actuelle période des transferts d'été qui se poursuit jusqu'à la fin de ce mois. Les clubs concernés sont Le CAB Bordj Bou-Arréridj, le MC Oran (Ligue 1), l'O Médéa, l'AS Khroub, l'USM Annaba, le MSP Batna, et l'ES Mostaganem (Ligue 2). La levée de cette interdiction n'interviendra qu'après règlement de leurs situations financières envers leurs joueurs respectifs, et ce, «dans les meilleurs délais avant poursuites par la commission de discipline», avertit l'instance footballistique. Plusieurs joueurs ont recouru à la FAF pour réclamer la régularisation de leurs situations financières par leurs clubs respectifs. Certains d'entre eux affirment même n'avoir pas touché leurs salaires depuis plusieurs mois. Cette situation a poussé le bureau fédéral réuni lundi au Centre technique de Sidi Moussa (Alger) à déplorer le fait que «les clubs continuent à s'endetter malgré leurs faibles ressources financières». 68 joueurs libérés par la CRL Soixante-huit (68) joueurs des deux Ligues professionnelles 1 et 2 ont obtenu leur libération sur décision de la chambre de résolution des litiges (CRL) «pour juste cause». La CRL qui a traité pas moins de cent huit (108) dossiers (52 de Ligue 1 et 56 de Ligue 2), a néanmoins donné une suite défavorable au restant des plaintes (40), ajoute la même source. Les règlements entrés en vigueur depuis l'instauration du professionnalisme dans le football algérien, soit depuis la saison 2010-2011, permettent aux joueurs de solliciter la CRL pour la résiliation de leurs contrats avec leurs clubs respectifs s'ils ne perçoivent pas leurs salaires pendant plus de trois mois. L'instance fédérale a appelé, en outre, les responsables des clubs en question à «maîtriser correctement leur masse salariale et de stabiliser les salaires des joueurs dans des proportions acceptables». Elle a également recommandé à la Ligue du football professionnel (LFP) «de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour le respect par les clubs et les joueurs des décisions de la CRL».