Souk ahras Plus de 300 dossiers de régularisation de constructions dans le cadre de la loi 15-08 restent en suspens La loi 15-08 de 2008, explicitant les modalités permettant le parachèvement des constructions, constitue ces derniers jours, au niveau de la ville de Souk Ahras, l'un des sujets qui effarouche les citoyens en attente de régularisation de leurs dossiers depuis des années. Assurément depuis la promulgation de cette loi, les services techniques de l'APC du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras ont recensé quelque 1 100 demandeurs de conformité dont plus de la moitié a été enregistrée dans la commune de Souk Ahras. A ce jour, seulement 600 dossiers sont passés à l'étude. La majeure partie des demandeurs de régularisation de leur situation administrative est constituée de propriétaires d'habitations individuelles sont toujours en attente ; les responsables chargés de régulariser ces dossiers en souffrance depuis des années cafouillent tandis que les citoyens ressentent un grand dépit. Il faut le dire, près de cinq ans après sa promulgation, la loi du 20 juillet 2008, fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, n'a pas connu une application effective au niveau de Souk Ahras ville. Pis encore, l'opération est restée au point mort dans les grands quartiers alors que la durée de validité des dispositions su-citées a expiré hier, le 20 juillet,. Ainsi malheureusement, plus de 300 dossiers déposés par les citoyens auprès des commissions de daïra sont renvoyés aux calendes grecques. Plusieurs souscripteurs dans cette démarche ont pris attache avec Le Soir d'Algérie car ils ont été offusqués par la nonchalance de la daïra et l'APC pour les régulariser. Les parties prenantes dans cette affaire se renvoient la balle. «L'APC affirme que c'est la daïra et vice versa» laissant ces malheureux citoyens sans permis de construire ni conformité ! Un père de famille habitant dans une maison construite depuis plus d'une quinzaine d'années dans un lotissement privé non régularisé jusqu'à ce jour, nous a révélé, «que j'ai voulu mettre le doigt sur la plaie car mon dossier a eu l'accord administratif mais pas celui des services techniques, les responsables au niveau de la daïra de Souk Ahras et ceux de la municipalité pour ne pas exhiber que l'opération est restée au point mort pendant des années, voulant à tout prix se dédouaner de cet impair me disent sans vergogne allez à la justice ! Un tel argument est irrecevable, car du point de vue réglementation, rien n'explique un tel blocage d'autant plus que la quasi-totalité des demandeurs répondent aux conditions énumérées dans la loi en question. A vrai dire, le problème n'est que la conséquence de la bureaucratie et la carence manifeste des responsables en charge de cette opération. Barour Yacine APRÈS La fermeture de la sablière de OUED ZHOR Les prix du sable flambent à Jijel La fermeture de la sablière de Oued Zhor par l'Agence nationale du patrimoine minier perturbe fortement la cadence des chantiers de réalisation des équipements publics et les différents programmes de logement. Lors de sa dernière visite à la commune d'El Aouana, le wali a été interpellé par un jeune entrepreneur, dans la localité de Timizer, sur la pénurie du sable qui se pose avec acuité depuis cette fermeture. Interrogé par nos soins sur les raisons de cette fermeture et les options envisagées. Ali Bedrici nous a affirmé que c'est l'Agence nationale du patrimoine minier qui a refusé le renouvellement des contrats d'exploitation en raison du non-respect des normes d'exploitation. Et pour remédier à cette situation, le premier responsable de la wilaya a déclaré qu'il est en train d'envisager une éventuelle mise en place d'une entreprise publique disposant d'une station de concassage au niveau d'un oued afin de répondre aux besoins des chantiers en cette matière vitale, pour l'exécution des programmes d'équipements publics et de logements dans les délais et de répondre aux attentes des citoyens. Par ailleurs, il convient de souligner que la fermeture de la sablière de Oued Zhor a provoqué une flambée vertigineuse des prix du sable. A ce sujet, questionné par nos soins, un entrepreneur connu sur la place locale sous couvert de l'anonymat, a affirmé que le prix d'un camion de sable de 15 tonnes a doublé en passant de 25 000 DA à 50 000 DA. Une flambée qui risque d'avoir des répercussions sur le coût de réalisation de certains projets qui font souvent l'objet des réévaluations qui, pour certains connaisseurs, constituent une corruption tacite face à l'absence d'un contrôle rigoureux des services de l'Etat. Bouhali Mohamed-Cherif Un riche programme pour les soirées A l'occasion du mois de Ramadhan, la Direction de la culture de la wilaya a élaborée un riche programme d'activités culturelle et artistiques comportant du théâtre et des soirées chaâbi pour meubler les veillées de ce mois sacré. Pour les mordus du théâtre et du rire, ils seront au rendez-vous à partir de jeudi prochain avec les têtes d'affiche de la comédie algérienne qui défileront sur la scène de la maison de la culture Omar Oussedik. Selon le directeur de la culture Khaldi Mokhtar, la dixième édition de cette manifestation organisée par la Direction de la culture en coordination avec l'association culturelle El Falk verra la participation des comédiens connus sur la scène nationale, dont Hakim Dekkar, Hindou, Mourad Saouli, Kamel Abdate, Mohamed Bessam, l'Association du théâtre de la wilaya de Chlef, Addes Ismehane de la wilaya de Guelma. Le programme des veillées du mois de Ramadhan prévoit aussi des soirées musicales chaâbi animées par des chanteurs locaux tels Nacereddine Zaïma, Mékidèche Aziz, Benzerb Mohamed, Berri Ahmed, Saâdoudi Mohamed, Benhadj Haroune, Chouikh Mohamed, Rida Mouaâd, Bousder Boudjemaâ. B. M.-C. Chekfa L'ancien souk, un quartier en difficulté Le cadre de vie des habitants du quartier de l'ancien souk, relevant de la daïra de Chekfa, connaît une perpétuelle dégradation. En effet, le visiteur de ce quartier comptant une cité de 80 logements et plus d'une centaine d'habitations individuelles sera frappé par l'état des lieux qui règne dans ledit quartier : l'état lamentable du chemin de wilaya longeant ledit quartier et ses ruelles ainsi que la défectuosité de l'éclairage public. Une situation qui rend le quotidien de ses habitants de plus en plus difficile, faute de certaines conditions élémentaires. Face à cette situation de plus en plus ardue, les citoyens interpellent les services de la Direction de l'urbanisme et de la construction pour l'éventuelle inscription d'une opération dans le cadre de l'amélioration urbaine pour la prise en charge de leurs préoccupations liées à leur vécu quotidien .