Relizane Une commission locale pour examiner l'emploi Dans le cadre de la collecte des informations relatives au secteur de l'emploi, notamment sur le plan de la demande et de l'offre, en sus des possibilités potentielles d'embauche garanties par les secteurs économiques, administratifs, ou de services, une commission locale de l'emploi a été installée à Relizane. Cette commission a été installée en marge d'une réunion consacrée à l'examen de la situation de l'emploi et des perspectives d'embauche à la faveur des différents dispositifs d'emploi mis en place par les pouvoirs publics au profit des jeunes chômeurs avec ou sans diplômes. Selon le chef de l'exécutif de la wilaya, cette commission va servir de cadre de concertation et de coordination entre les nombreux intervenants dans le secteur de l'emploi et de réceptacle à toutes les réflexions capables de stimuler le rythme de recrutement au niveau de la wilaya. Cette dernière sera également appelée à contribuer à la mise en place des conditions susceptibles de favoriser la création d'opportunités de travail au profit des jeunes en quête d'emploi au cours de la cérémonie d'installation de cette structure, composée de représentants des organismes publics d'emploi, des secteurs techniques et des structures financières. Elle a aussi, par ailleurs, pour mission de «booster» les programmes d'emploi affectés annuellement à la wilaya, de faciliter l'exécution des dispositifs introduits à l'effet d'encourager le recrutement des jeunes ainsi que la promotion des initiatives locales en matière d'emploi. Rappelons que l'Agence nationale de l'emploi s'est dotée d'un nouveau siège, situé à la cité DNC, à 800 mètres du chef-lieu de wilaya, ce qui va permettre aux employés de cette structure publique de travailler dans les meilleures conditions. A. Rahmane Tiaret 56 noms supprimés de la liste des bénéficiaires des 797 logements sociolocatifs 56 noms ayant figuré initialement parmi la liste des bénéficiaires des 797 logements sociolocatifs à Tiaret, affichée il y a près de trois mois, ont été supprimés, alors que 32 autres ont été soumis à des enquêtes administratives approfondies. Telles sont les dispositions prises récemment par la commission de recours de la wilaya, apprend-on dans un communiqué officiel. Présidée par le wali, cette dernière a passé au peigne fin la liste des bénéficiaires ayant fait l'objet de recours, confirmant que ces derniers avaient bel et bien bénéficié auparavant de logements, de lots de terrain ou d'aides financières pour construction, ou de locaux commerciaux. D'autres ont été éliminés, en revanche, en raison de leurs salaires dépassant le seuil fixé par les textes en vigueur. Le même communiqué précise que sur les 145 recours introduits et traités, 57 seulement ont été jugés fondés. D'après la même commission les 56 noms supprimés devraient être remplacés par d'autres portés sur la liste supplémentaire, conformément à la réglementation régissant l'attribution des logements sociolocatifs. D'autre part, le président de la commission des recours avait donné des instructions fermes quant à la distribution dans les meilleurs délais des 797 logements implantés, faut-il le préciser, dans deux sites dont l'un du côté de l'université de Karman. Par ailleurs, la wilaya de Tiaret a bénéficié d'un programme ambitieux de logements toutes formules confondues, dont un quota important au chef-lieu, ce qui permettra de satisfaire la demande grandissante des citoyens. Mourad Benameur Petit Port (mostaganem) Encore une noyade mortelle La liste des victimes de noyade au niveau de la plage de Petit-Port s'allonge davantage cette année contrairement aux saisons estivales précédentes. Un jeune homme de 24 ans, natif de Mascara en vacances dans cette belle région du Dahra, s'est noyé jeudi dernier en fin d'après-midi à la plage de Petit-Port. Cet accident est survenu alors que le drapeau rouge était hissé, signifiant l'interdiction de la baignade. Les secours ont mis plusieurs minutes pour le sortir de l'eau et les sauveteurs ont fait le maximum pour le réanimer. Il a rendu son dernier souffle avant même qu'il ne soit évacué vers un secteur sanitaire. Son corps a été déposé à la morgue de l'hôpital rattaché à cette commune alors que l'enquête d'usage a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les causes réelles de cet accident. La même source ajoute que depuis l'ouverture de la saison estivale, 10 personnes sont décédées par noyades dont la plupart dans des plages interdites à la baignade. A. B. Le phare de Cap-Ivy s'éteint définitivement Au nord-ouest du port de Mostaganem, a été construit en 1878, le phare de Cap-Ivy, à quelques encablures de la localité de Benabdelmalek-Ramdane ex-Ouillis. Ce phare était visible par un temps clair à plus de 120 km du large, avec sa tour érigée sur une hauteur de 212 mètres du niveau de la mer. C'est un phare typiquement antique qui sert à réguler la navigation maritime. Il indique aussi les zones dangereuses aux abords des côtes et guide toutes embarcations vers le port de Mostaganem. Il donne aussi les moyens aux bateaux de connaître leurs positions sur la côte, de jour comme de nuit. Ce monument s'est éteint à tout jamais après avoir fonctionné pendant plus de 134 ans, sa restauration coûterait une fortune, nous dira un spécialiste de la mer. Il servira probablement à un musée des phares de la mer où sera bâti tout autour, un village touristique. A. B. Sidi Bel-Abbès 3 ans après son forfait, un voleur arrêté dans la même bijouterie Trois ans après avoir volé des bijoux d'une valeur de 21 millions de centimes dans une joaillerie à Sidi Bel-Abbès, le malfaiteur est revenu sur les lieux où il a été arrêté par la police. Présenté devant le procureur de la République de Sidi Bel-Abbès au début de la semaine en cours, le malfrat a été écroué. Les faits remontent à août 2010 lorsque le mis en cause âgé de 44 ans a trompé la vigilance du bijoutier pour s'enfuir avec des bijoux d'une valeur de 21 millions de centimes. Bien que filmé par la caméra de la joaillerie, il arrivera à échapper à la justice pendant 3 longues années. Mais il reviendra sur les lieux mêmes de son forfait pensant certainement avoir été oublié. C'était sans compter sur la vigilance du bijoutier qui très physionomiste se rappellera de sa tête. Il arrivera à le faire patienter pour alerter la police qui le cueillera un moment plus tard. Le visionnage de la caméra d'août 2010 a permis de confirmer les soupçons du bijoutier. A.M. Un mandat de dépôt et une citation directe pour écoulement de faux billets Suite à des informations faisant état de jeunes qui écoulaient de faux billets au niveau de la ville de Sidi Bel-Abbès, la 3e Sûreté urbaine a au cours d'une patrouille, intercepté deux jeunes âgés de 19 et 20 ans au comportement suspect. D'ailleurs, ils tenteront de prendre la fuite à la vue des policiers. Mais après une course-poursuite, ils ont été arrêtés. La fouille corporelle de l'un d'eux a permis la découverte de 3 faux billets de 1 000 DA. Présentés devant le procureur de la République de Sidi Bel-Abbès, l'un d'eux a été écroué, l'autre a comparu en citation directe.