Uniformiser les nomenclatures en matière de statistiques. C'est le vœu exprimé par le directeur général de l'Office national de statistiques qui appelle l'ensemble des institutions à adopter des normes transparentes et comprises par tous. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Les acteurs de plusieurs secteurs d'activité étaient, hier, réunis pour un séminaire de sensibilisation à l'usage uniforme des nomenclatures organisé conjointement par l'ONS et programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association en Algérie (P3A). A l'ordre du jour, des interventions appelant l'ensemble des secteurs fournissant de l'information statistique à se conformer aux nomenclatures adoptées pour éviter les incompréhensions. Le directeur général de l'ONS a estimé que la question des nomenclatures constitue le second pilier qui soutient tout appareil statistique. Toute la difficulté réside dans la capacité des institutions à les comprendre, les simplifier et les adopter pour fournir des statistiques fiables. L'urgence, selon le directeur de l'ONS, réside dans l'adoption de nomenclatures déjà mises en œuvre sous d'autres cieux pour éviter la marginalisation mais de les adapter aux réalités nationales, voire régionales. En la matière, affirme-t-il, l'Algérie est leader. Il rappelle néanmoins aux institutions qu'il ne s'agit pas seulement de se conformer à des textes mais de percevoir l'importance de comprendre et de se conformer aux nomenclatures. Le fait d'avoir la même nomenclature de référence avec les mêmes concepts et les mêmes définitions facilite les transferts et les utilisations de données administratives, sans coûts supplémentaires pour obtenir des données statistiques. Cela permet également d'arriver à des analyses plus ou moins fines et fiables. Des experts étrangers prenaient hier part au séminaire de sensibilisation pour exposer les expériences de leurs pays en matière d'harmonisation des nomenclatures statistiques.