«Depuis quelques jours, des journalistes "bien" intentionnés me disent au Val-de-Grâce. Ils ont même découvert la pathologie qui m'aurait valu cette soudaine hospitalisation. C'est bien sûr une soudaine et irrépressible envie de réconciliation. Le cadre ? Une chambre d'hôpital. Le brave chroniqueur qui a repris la fausse information et qui en a fait matière à plaisanter, a-t-il été abusé par quelque curieuse dépêche d'agence ou bien par ceux qui ne savent plus où donner de la tête pour répondre à l'indignation générale. Chacun sait pourquoi. La présence du général Nezzar au Val-de-Grâce serait susceptible de banaliser d'autres hospitalisations. Quant à la réconciliation, je souhaite qu'un sujet aussi important ne fasse pas l'objet de dérision. La réconciliation – la vraie – nous l'avons mise en œuvre, nous militaires, pour le plus grand bénéfice de l'Algérie avant quiconque.»