Le contrat de fourniture de turbines pour la Sonelgaz a été confié à l'américain General Electric. C'est ce qu'a annoncé le P-dg du groupe Sonelgaz hier, sur les ondes de la Radio Chaîne III. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Après le partenariat de réalisation d'un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz, General Electric a encore raflé le contrat pour la fourniture de turbines au groupe Sonelgaz. «General Electric a remporté un contrat de fourniture de turbines d'une capacité totale de 8 400 mégawatts pour un montant de 2,2 milliards de dollars», a annoncé Noureddine Bouterfa. Un protocole qui intervient dans le cadre de construction de six nouvelles centrales électriques d'une puissance de 1 200 à 1 600 mégawatts chacune d'ici 2017, explique-t-il encore. L'invité de l'émission a également rappelé la signature d'un accord de partenariat avec le géant américain General Electric pour la construction d'un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz. Un investissement qui s'élève à 200 millions de dollars. Répondant à la règle du 51/49, la société mixte produira à partir de 2017, six à huit turbines par an. Une capacité de production qu'il qualifie de «suffisante». «Ce complexe nous permettra une capacité moyenne de 2 000 mégawatts par an. D'ailleurs, nous prévoyons également la possibilité d'exporter une partie de la fabrication», précise le P-dg de la Sonelgaz. Selon lui, ce projet nécessite la mise en place d'un tissu de PME et de PMI. «Il faut favoriser le développement de PME et de PMI pour la fabrication de composants des turbines à gaz, des alternateurs et autres qui seront montés dans ce complexe», dit-il. S'agissant de la stratégie mise en place par la Sonelgaz afin de répondre à la demande en électricité durant l'été, Noureddine Bouterfa affirme que d'énormes investissements ont été lancés. Il cite, ainsi la mise en service de plus 2 400 mégawatts en 2013. «Pour l'année 2014, il nous faut aussi entre 2 000 à 2 400 mégawatts», précise-t-il encore, avant d'assurer que l'Algérie ne sera totalement stabilisée dans ce secteur que vers l'année 2016.