L'entraîneur adjoint de l'USM El Harrach, Salem Laoufi, a exigé des explications de la part du président du club Mohamed Laib à propos de son avenir dans la formation de Ligue 1 algérienne de football après la parution dans les journaux des informations le donnant limogé de son poste. «Certes, je suis rentré chez moi avant deux jours du match de samedi face au MC Oran (victoire 2-0, ndlr) pour ne pas perturber les joueurs, mais jusqu'à aujourd'hui, aucune décision ne m'est parvenue à propos de mon limogeage de la barre technique», a-t-il déclaré à l'APS. Laoufi s'était éclipsé après l'annonce par l'entraîneur en chef, Boualem Charef, de sa démission à l'issue de la défaite à domicile contre l'USM Alger (1-2) pour le compte de la quatrième journée du championnat. Il a fait sa réapparition une dizaine de jours après, coïncidant avec le retour de Charef à de meilleurs sentiments. Mais son come-back n'a pas été apprécié par les autres membres du staff technique, ce qui l'a poussé à rentrer chez lui deux jours avant d'affronter le MCO dans le cadre de la sixième journée. «Je n'ai pas voulu créer des problèmes à la veille d'un important match, et c'est la raison pour laquelle j'ai préféré prendre du recul pour quelques jours. Entre-temps, beaucoup de choses ont été dites à mon sujet, et c'est pourquoi je demande aujourd'hui que le président Laib s'y prononce», a poursuivi celui qui est considéré à El Harrach comme «l'homme de confiance» de Charef. «Je n'ai pas encore évoqué le sujet avec Charef. Je voulais qu'il reste concentré sur le match précédent, d'autant que ce rendez-vous était d'une extrême importance pour l'équipe qui était à la recherche de sa première victoire. Cela dit, je suis disposé à partir, car aucun entraîneur n'est éternel dans un club, mais j'aimerai bien que l'on me le signifie d'une manière directe et par la voie du premier responsable du club», a-t-il poursuivi. Laoufi, «l'architecte» du recrutement du club banlieusard de la capitale ces dernières années, en allant dénicher les «oiseaux rares» des petits clubs de l'intérieur du pays, a regretté au passage que son départ de l'USMH se fasse de cette manière. Il a rappelé qu'il y a quelques semaines seulement, le président Laib l'a dissuadé de partir à Béchar où la JS Saoura lui avait proposé «le poste d'entraîneur en chef» après le départ de son ex-entraîneur, Abdelkader Amrani, au lendemain du coup d'envoi du championnat de la L1.