C'est aujourd'hui qu'aura lieu l'ouverture officielle de la seconde édition du Salon international de l'industrie pharmaceutique en Afrique du Nord et qui devrait se clôturer le 3 octobre. Après la première édition tenue à Alger et dont les ambitions de l'organisateur, la société Méditheral, étaient de faire de ce rendez-vous des professionnels, le numéro un dans tout le Maghreb, Oran semble tout indiquée pour offrir le dynamisme voulu. Ainsi, ce sont pas moins de 153 exposants venant de 21 pays, tels la France, la Chine, l'Espagne, l'Inde, la Belgique, les USA, le Maroc, le Portugal, mais aussi une vingtaine de représentants et des sociétés algériennes qui sont annoncés aujourd'hui à l'ouverture officielle. Ce salon a la spécificité d'être destiné uniquement aux industriels et producteurs pharmaceutiques, à la recherche d'investissements ou autres équipements de pointe, de lignes de production, de lignes de conditionnement ainsi que tous les intrants dans la production pharmaceutique et cosmétique. Ce segment industriel est le plus attractif et notre pays reste incontournable avec des perspectives de croissance le plaçant en bonne position à l'échelle du continent. Faut-il rappeler que le marché du médicament constitue près de 3 milliards de dollars et que les besoins sont assurés à 70% par l'importation. Les règles et autorisations délivrées en Algérie s'accompagnent depuis des années par l'exigence de réalisation d'investissements locaux en matière de production pharmaceutique. Ainsi, parmi les exposants devant s'illustrer, l'on évoque les leaders mondiaux pour l'installation de chambre propre, de lignes de conditionnement y compris la prospection d'investisseurs algériens prêts à acheter des usines clés en main. Des institutions bancaires seront également présentes durant le salon. Pour Méditheral, il s'agit en l'état, d'accompagner ces perspectives et cette attraction des fournisseurs étrangers afin de constituer un lieu d'échanges et de partenariats. Une vocation maghrébine au moment où dans le secteur privé algérien, les perspectives et intentions d'investissement sont plus nombreuses.