Suite à l'article paru dans votre quotidien en date du 27 septembre 2013 et portant couverture de la conférence de presse de l'Intersyndicale des professionnels de la santé tenue la veille, et en vertu du droit de réponse, permettez-moi d'apporter la mise au point et les précisions suivantes : 1- Je n'ai jamais fait la déclaration qui m'a été attribuée par votre journaliste M.M. concernant le ministre de la Santé à savoir, «vous ne pouvez rien faire Monsieur le Ministre, cela vous dépasse». 2- Concernant le passage de M. Ziari à la tête du ministère de la Santé, j'ai déclaré que cette période (une année) s'est caractérisée par trois points : - Une non-gestion des problèmes de la santé. - Une «gestion» au profit de certaines personnes et au détriment de la majorité des personnels de santé, particulièrement les praticiens spécialistes de santé publique. - Des mesures de représailles dès la fin de la grève de mai-juin 2013 à l'encontre des professionnels de la santé, membres de l'Intersyndicale, particulièrement les praticiens spécialistes, mesures qui vont à l'encontre de la réglementation, des lois algériennes et des conventions internationales ratifiées par notre pays. Ces mesures ont consisté en des ponctions sur salaire massives et surtout la modification de la carte sanitaire en transformant d'une manière illégale et arbitraire, juste avant son départ, un nombre important de services de santé publique en services hospitalo-universitaires. 3- Concernant le nouveau ministre de la Santé, Monsieur Boudiaf, j'ai déclaré : - Nous lui souhaitons la bienvenue dans le secteur de la santé. - Il doit relever beaucoup de défis devant la situation de déliquescence totale du système de santé. - Ces défis ne peuvent être relevés qu'en mettant fin à l'exclusion et la marginalisation, pratiquées par le ministère de la Santé ces dernières années, vis-à-vis de l'écrasante majorité des professionnels de la santé et particulièrement les praticiens spécialistes de santé publique. Le président du SNPSSP