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TLEMCEN
Quels lendemains pour la steppe ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 11 - 2004

Quand on �voque la wilaya de Tlemcen, on a g�n�ralement une id�e g�n�reuse de la capitale des Zianides, on s'imagine seulement les plaines verdoyantes de Mansourah, les cascades, le plateau de Lalla-Setti et le merveilleux littoral de Marsat Ben-M'hidi. La carte postale tlemc�nienne, c'est souvent cela, des images plut�t gaies.
Prenons une toute autre direction, celle du Sud par exemple. A moins de 40 km, on est en pleine zone steppique. Le contraste est frappant. La da�ra de Sebdou fait bel et bien partie du d�cor administratif de la wilaya de Tlemcen. Sebdou dont le nom ne veut pas dire grand-chose au visiteur, car elle n'est ni sur le littoral m�diterran�en ni sur la fronti�re ouest, Sebdou, c'est d�j� le Sud. Cette vaste bande de la partie centrale de la zone steppique s'�tend sur plusieurs milliers de kilom�tres. Quand on y p�n�tre pour la premi�re fois, d'embl�e on sent qu'il reste beaucoup � faire en mati�re d'investissement et de d�veloppement.
Contraintes et potentialit�s
L'activit� pastorale est pr�dominante, mais elle est pratiqu�e dans un �cosyst�me fragilis� et menac� par la d�sertification. L'avanc�e du d�sert r�sulte de l'interaction de plusieurs facteurs. Il y a la s�cheresse qui s�vit dans la r�gion depuis deux d�cennies et les d�gradations caus�es par le d�frichement des parcours steppiques. Les nappes alfati�res n'�chappent pas � ce cycle de c�r�ali�re. Dans la commune de Belhadj Boucif, le couvert v�g�tal est rest� intact, et ce, gr�ce au climat relativement humide, ce qui constitue une bande de protection contre la d�sertification. Le param�tre climatique en ces lieux constitue un encouragement pour l'implantation des projets d'am�nagement. La pluviosit� annuelle reste assez faible; elle ne d�passe gu�re les 300 mm/an et reste variable d'une ann�e � une autre. L'eau conditionne tout pour l'ensemble des Hauts-Plateaux.
S�dentarisation et nomadisme
L'activit� pastorale est en plein d�clin, ce qui r�duit pratiquement cette forme d'exode traditionelle (rahla), les besoins en mati�re de sant�, d'�ducation et d'autres besoins de la vie moderne sont des motifs affligeants pour une s�dentarisation d�finitive. La vie de nomades dans la steppe d'ici � quelques ann�es ne sera plus qu'une l�gende. Rares les kehimates qui survivront dans les grands espaces libres. Le nomadisme de la steppe touche � son cr�puscule.
Un foncier immense non ma�tris�
La nature et l'origine des terrains rev�tent un caract�re probl�matique. La m�connaissance de leur nature juridique est � l'origine de beaucoup de probl�mes freinant le d�veloppement. Ces zones sont � promouvoir et �videmment seule la cession symbolique du terrain peut convaincre l'investisseur : la zone steppique se r�partit en quatre cat�gories : �rch, communaux, domaine de l'Etat et Sebga.
D�mographie et impact socio�conomique
S'�talant sur une superficie de 280 000 ha vers les r�gions nord, la population actuelle est de 33 700 habitants dont 6 000 nomades. Soit une densit� faible de 12 habitants/km2. La zone steppique repr�sente le 1/3 de l'espace de la wilaya et regroupe 4% de la population totale. L'exode vers le Nord (13 000 h entre 1977 et 1982) est d� essentiellement � la pauvret� et au manque de moyens dans cette partie sud de la wilaya de Tlemcen. La population est compos�e de trois grandes tribus : Ouled N'har, A�n Gheraba, Ouled N'har Cheraga et les Angads. Elles sont contenues entre Magoura et Sidi Djillali. Leur activit� agricole, notamment les c�r�ales, s'exer�ait jusqu'aux confins de l'Atlas tellien. A partir des ann�es 70, l'industrialisation de la wilaya allait bouleverser le rythme de vie de ces populations. Le grand d�part vers le Nord s'expliquait par un besoin de vie d�cente. En 1977, il ne restait plus que 13% de la population nomade, l'autre partie est venue s'installer dans les communes de Tlemcen : Chetouane, Mansourah, Sebdou. Ce qui explique une forte densit� de la population et les probl�mes qu'elle g�n�re. Mais si demain il recommence � pleuvoir comme jadis sur la steppe, beaucoup de monde fera le come-back, car m�me la ville n'offre plus rien d'int�ressant pour les d�racin�s.


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