De notre envoyé spécial à Hassi-Messaoud, Chérif Bennaceur Le ministre de l'Energie et des Mines procédera demain dimanche à l'inauguration officielle du complexe pétrolier du gisement d'El Merk, situé au bloc 208 dans le bassin de Berkine à Illizi et à 350 km de Hassi-Messaoud. Youcef Yousfi sera accompagné notamment par le président-directeur général du groupe Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, et des managers de la compagnie américaine Anadarko Petroleum, partenaire dans le développement de ce gisement, en association avec les firmes ConocoPhillips, ENI, Maersk et Talisman. Le ministre de l'Energie devrait procéder au lancement des unités de traitement d'hydrocarbures (des trains d'huile, condensât et gaz et un système de stockage) du gisement d'El Merk, dont la réalisation avait été confiée à des opérateurs étrangers et pour un coût de quelque 3,2 milliards de dollars. Cela, même si la production d'hydrocarbures y a déjà démarré le 15 mars dernier, atteignant une capacité de l'ordre de 80 000 barils/jour, contre un niveau d'extraction de 12 000 barils/jour en mai dernier. L'opportunité de booster la production de brut et de condensât, à un régime de l'ordre de 100 000 barils/jour, voire davantage à la fin 2013, d'autant que les réserves prouvées d'El Merk s'élèvent à 1,2 milliard de barils de pétrole et de condensât. Mais aussi cela permettra d'augmenter la production globale du bassin de Berkine, à plus de 300 000 barils/jour. Voire, permettre d'augmenter la production pétrolière du pays, escomptée avoisiner les deux millions de barils/jour, à l'horizon 2017. Et ce, dans le contexte où le sous-sol algérien reste encore insuffisamment exploré mais où des travaux de développement sont effectués et des possibilités de découvertes d'hydrocarbures sont avérées. Ce dont le ministre de l'Energie et les responsables de Sonatrach vont s'enquérir aujourd'hui, au niveau du gisement de Gassi El Agreb, à quelques encablures du site développé en partenariat entre l'américaine Amerada Hess Corporation et Sonatrach. Mais également dans le contexte où l'attractivité du domaine minier algérien reste encore bonne, malgré les incidences de l'attaque terroriste perpétrée en janvier dernier contre le complexe gazier de Tiguentourine (In Amenas) et dans la mesure où une nouvelle législation a été adoptée en vue de stimuler cette attractivité.