L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), déjà assuré d'un 4e titre consécutif de champion du monde de Formule 1, a remporté dimanche dernier le Grand Prix d'Abou Dhabi, devant son coéquipier Mark Webber et son compatriote Nico Rosberg (Mercedes). C'est la 37e victoire de Vettel en F1, dont onze cette saison et sept d'affilée depuis le GP de Belgique, fin août à Spa-Francorchamps. Sept d'affilée, c'est aussi bien que Michael Schumacher en 2004, à l'époque pas si lointaine où le modèle de Vettel écumait la F1 chez Ferrari, au début des années 2000. Onze victoires en une saison, c'est aussi bien que... Vettel en 2011, lors de la promenade de santé qui lui avait permis de conquérir son deuxième titre mondial. Ces deux records de la F1 moderne, Vettel les a égalés sous les yeux de ses parents, Norbert et Heike, au pied du podium quand il a reçu son trophée. Comme la plupart des six précédentes, cette victoire a été acquise en écœurant ses rivaux qui ont tous terminé cette fois-ci à plus de trente secondes du quadruple champion du monde. Et comme si cela ne suffisait pas, le jeune champion allemand s'est livré à nouveau à une série de «donuts» (des tours sur lui-même en faisant fumer ses pneus), histoire de marquer le coup. Parti sur la première ligne, à côté de Webber en pole position, Vettel a pris la tête dès le premier virage puis a construit son avance en début de course, en tournant entre une et deux secondes au tour plus vite que ses concurrents. Il a aussi fait durer plus longtemps son premier train de pneus tendres et a terminé en trombe avec des pneus medium.