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Le Soir du Centre
LE CRIME AVAIT HORRIFIE LA POPULATION DE HEURAOUA Peines capitales et prison à vie pour l'assassin de Djamel et son complice
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 11 - 2013

Le tribunal criminel de Boumerdès a entamé, mercredi dernier, sa troisième session 2013 par la pénible affaire de l'assassinat, en avril de l'année en cours, de Saïdi Djamel, à 25 ans, chez lui par deux criminels qui se sont attaqués au domicile familial dans la petite ville de Heuraoua, dans l'est de la wilaya.
A l'issue du procès qui a duré toute la journée, le tribunal a rendu son verdict condamnant Sadi Nabil à la peine capitale, Ouznadji Brahim à la prison à vie et Hadri Lyes à 10 de prison ferme.
Ahmed Mihoubi, premier adjoint du procureur général de la cour de Boumerdès, connu pour mettre de la rigueur et de la conviction dans sa mission au parquet, avait demandé, à la fin de son réquisitoire, la peine capitale pour les deux premiers et la prison à vie contre le troisième.
Le premier est accusé d'assassinat avec guet-apens, tentative de vol qualifié avec violence, le second de complicité d'assassinat et de tentative de vol qualifié avec violence. Hadri s'est vu porter l'accusation de complicité de vol qualifié avec violence. Ce trio se partage en outre l'accusation de constitution de bande de malfaiteurs.
Le Soir d'Algérie du 16 avril 2013 avait rapporté l'assassinat de Djamel qui a horrifié la population de la commune de Heuraoua. En effet, dans la matinée du 14 avril 2012, les trois criminels se sont regroupés vers 7 heures du matin au quartier de Kahouat Ecchergui, dans l'ouest de la commune de Bordj-El-Bahri, limitrophe de celle de Heuraoua. Transportant un sac contenant un attirail de couteaux de boucher, marteaux et de bombonnes de gaz paralysant à bord d'un taxi clandestin, ils se sont dirigés ensuite vers la villa des Saïdi, dont le chef de famille était commandant de bord dans une compagnie aérienne. «Ils pensaient que de par le prestige de sa fonction, la victime possédait des milliards», remarque le procureur dans son réquisitoire.
Selon l'acte d'accusation, une fois dans la cour de la villa, Sadi et Ouznadji se sont cachés alors que Hadri, qui est du quartier et qui a planifié cette attaque, faisait le guet dehors. Toujours selon l'accusation, pendant une quarantaine de minutes, les deux assaillants guettaient le retour du propriétaire chez lui. Dès son entrée dans sa propre demeure, ce dernier a été menacé à l'aide de couteau mis sur sa gorge puis ligoté et bâillonné avec une bande adhésive. Puis arriva Djamel qui a surpris les voleurs menaçant son père. Hadri qui, rappelons-le, faisait le guet dehors, avait, à l'aide de son portable, tenté d'alerter Sadi de l'arrivée de Djamel, mais celui-ci avait, comme il l'a dit en réponse à la question du président Kouadri, éteint son appareil.
C'est Sadi qui s'est acharné sur Djamel lui assénant dans une course-poursuite, selon le rapport d'autopsie, 11 coups de couteau dont certains ont été portés dans des parties vitales du corps. Pendant ce temps, le père ligoté et bâillonné et sous la menace du couteau de Ouznadji, regardait, impuissant, son fils se faire massacrer. Les cris de la mère de Djamel qui est sortie de la maison et ceux de son fils ont alerté le voisinage notamment une équipe de maçons qui travaillait non loin de la maison des Saïdi. Du monde a accouru pour délivrer les victimes. Les jeunes ont capturé Ouznadji sur la terrasse de la maison des Saïdi, tandis que Sadi, le tueur, a été capturé 700 mètres plus loin. Djamel, gravement atteint, décédera en cours de son évacuation vers l'hôpital.
Lors de leur interrogation par le président Kouadri, les deux criminels ont reconnu les faits. Il n'y avait aucune émotion dans leurs propos ni signes de regrets. Par contre, Hadri a nié en bloc les accusations portées contre lui. D'ailleurs, son défenseur n'a pas hésité, dans sa plaidoirie, à demander l'acquittement. Mais le procureur et le président l'ont confronté aux aveux de ses complices et aux preuves contenues dans le dossier.
En réponse aux questions du tribunal, Sadi et Ouznadji ont affirmé successivement qu'ils ont attaqué la villa uniquement pour voler et qu'ils n'avaient pas l'intention de tuer. Et à l'adjoint du procureur général de leur assener : «Puisque votre intention n'était que de voler, dès lors pourquoi tout cet arsenal d'armes ?» Puis s'adressant au tribunal, le procureur insistera : «J'espère que quand la question des circonstances atténuantes se posera à vous, vous répondrez par non, parce que les accusés ont commis un horrible crime qui a ravi à la vie un jeune universitaire complètement innocent.»
Abachi L.
AIN TAYA (EST D'ALGER)
Un homme de 64 ans assassiné et son appartement incendié
Un homme de 64 ans vivant seul dans une cité populaire de Aïn Taya (est de la wilaya d'Alger) a été assassiné, jeudi dernier, probablement à l'aide d'une arme blanche, et son appartement incendié.
Affolés par la fumée, les voisins ont immédiatement alerté les sapeurs-pompiers qui ont maîtrisé les flammes avant de découvrir le cadavre.
Le corps de la victime a été déposé à la morgue pour autopsie. De son côté, la police de Aïn Taya a ouvert une enquête.
A. L.
Aïn Defla
Deux crimes élucidés par la gendarmerie
Deux crimes ont eu lieu dans deux communes différentes, à trois jours d'intervalle, mais dans des circonstances quasi similaires, lors de deux fêtes de mariage.
Le premier crime a eu lieu au douar Bouyalou, dans la commune de Zeddine, daïra de Rouina, dans la nuit du 27 octobre dernier. Un jeune homme de 20 ans, originaire d'El Maien, la commune voisine, fut découvert gisant sans vie sur un chemin avec une profonde blessure au niveau de la cuisse, causée par une lame de couteau.
Après le constat d'usage et le transfert de la dépouille par les hommes de la Protection civile à la morgue de l'hôpital Sidi-Bouabida d'El-Attaf, les éléments de la gendarmerie n'ont pas tardé à identifier le meurtrier. Leurs investigations les ont menés à remonter très vite vers le lieu où le coup mortel a été porté sur la victime, c'est-à-dire à une fête de mariage qui avait lieu dans le douar.
Selon divers témoignages, une altercation a eu lieu entre le défunt et un autre jeune homme âgé de 25 ans. Le lendemain, au petit matin, il a été découvert mort, gisant dans son sang des suites d'une profonde blessure à la cuisse qui avait sectionné l'artère fémorale.
Les éléments de la brigade locale de la gendarmerie ne tardèrent pas alors à remonter aux circonstances et à l'origine du meurtre, les témoignages décrivant la scène d'une altercation où l'un des deux antagonistes a utilisé des blocs de pierre. Les gendarmes identifieront alors le présumé coupable qui, lors de sa garde à vue et son interrogatoire, a reconnu avoir attenté à la vie du défunt.
Déféré au parquet, il a été placé en détention provisoire.
Le deuxième crime a eu lieu le 31 octobre, à 23h, également lors d'une fête de mariage à la cité Communale de Tiberkanine, dans la daïra d'El-Attaf. Une bagarre avait éclaté suivie d'une mêlée où un jeune homme de 28 ans originaire d'Alger reçut un coup de couteau à la cuisse. Il décéda suite à une hémorragie aux UMC de l'hôpital de Sidi Bouabida d'El-Attaf.
Selon les divers témoignages recueillis, une querelle avait éclaté entre les membres d'un groupe en état d'ébriété. L'un d'eux a été alors désigné comme l'auteur du coup de couteau asséné à la victime.
Il sera vite identifié et interpellé. Au moment de son interpellation, il n'avait pas sur lui l'arme du crime. Mais la perspicacité des enquêteurs a permis de la découvrir, cachée chez un membre du groupe des assaillants et identifiée comme appartenant au présumé coupable et attestée comme étant celle qui a servi au meurtre.
Les quatre membres du groupe, qui étaient de surcroît en état d'ébriété avancé, ont été déférés au parquet d'El-Attaf puis entendus par le procureur de la République qui les a écroués.
Karim O.
TIZI-OUZOU
Sensibilisation au cancer du sein en milieu rural
La Cellule de proximité et de solidarité (CPS) d'Azazga, qui intervient au niveau de quatre daïras (Azazga, Aïn El Hammam, Bouzeguène et Iferhounen), a entamé une série de rencontres de sensibilisation au cancer du sein dans les villages de la Kabylie profonde.
Le programme, qui coïncide avec la période consacrée par les pays du monde entier à la sensibilisation de cette maladie qui fait des ravages chez les femmes, vise à attirer l'attention de cette frange de la société sur ce fléau, favoriser la prise de conscience, accroître le recours au dépistage précoce et au traitement ainsi qu'aux soins palliatifs de cette maladie qui est le premier cancer chez les femmes.
C'est ce qu'a expliqué Mme Dahmani Fadhila, docteur à l'ADS, à l'issue de la rencontre qu'elle a eue lundi avec plus de 150 femmes du village de Houra, à Bouzeguene, à l'initiative de l'Association solidarité service et assistance (ASSA) dont la vice-présidente est une jeune fille qui s'investit pleinement avec son équipe dans les actions en direction des femmes.
La conférencière, qui a axé son intervention sur les facteurs de risques, l'examen clinique, le rôle de la mammographie en tant qu'examen de certitude pour dépister ce type de cancer, a dit toute sa satisfaction devant la réaction des présentes quant à la nécessité du dépistage précoce.
Beaucoup ont vaincu leur réticence et leur peur du diagnostic, convaincues de la nécessité de savoir les éventuelles lésions au départ, mais aussi les tabous qui entourent les maladies des femmes en se confiant à la conférencière qui a aussi insisté sur la nécessité de signaler tout changement au médecin afin d'éviter le pire.Les femmes présentes qui savent désormais que le dépistage est obligatoire à partir de 40 ans ont toutefois souhaité la généralisation de la mammographie mobile jusque dans les villages les plus reculés.
S. Hammoum
BERROUAGHIA (MEDEA)
Un loup enragé s'attaque aux habitants
La cellule de communication de la police de Médéa a rendu public un communiqué faisant état d'une intervention des services de la police de Berrouaghia, ville située à 26 kilomètres à l'est du chef-lieu de Médéa.
Cette intervention eut lieu au niveau de la cité rurale dénommée cité Mohammedi. Il s'agit d'une intervention particulière, puisque l'agresseur fut un loup qui a pénétré dans une maison rurale de cette cité en se faufilant dans la cour, à l'insu des habitants.
Selon le communiqué de la police, ce loup, qui s'était révélé être enragé, a donné l'assaut aux volailles, puis s'est attaqué aux occupants de la maison qui, terrorisés, se sont barricadés à l'intérieur des constructions.
Sitôt le voisinage de la cité rurale de Hay Mohammedi alertés par les cris de la famille, certains ont eu le réflexe d'appeler le service «Police Secours».
La prompte intervention de la police a permis de sauver cette famille. Les policiers, aidés par les services communaux de Berrouaghia, ayant fait auparavant des tentatives pour capturer le loup enragé, ont décidé de son abattage immédiat. L'un des policiers a braqué son arme et a réussi à atteindre le loup enragé et le tuer sur le coup, à la grande satisfaction des habitants et du voisinage.


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