L'USMA, l'ESS, le CSC et le MCA sont les premiers clubs algériens à pouvoir bénéficier de la licence CAF. Un label qui donne droit de cité dans les compétitions organisées par l'instance du football africain. La révélation faite par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lors du forum de Dzair TV, a de quoi intriguer. Les prochaines éditions des coupes africaines seraient, si les autres clubs de la Ligue 1 algérienne, ne parvenaient pas à satisfaire les exigences économiques fixées par la CAF, réservées exclusivement à ce quatuor, quel que soit le rang occupé à l'issue des challenges organisés par la LFP. Le président de la FAF, invité à se prononcer sur les raisons de ce système sélectif, a expliqué d'abord que «le niveau de nos clubs ne leur permet même pas d'atteindre la phase des poules des compétitions africaines. Et quand on quitte ces épreuves dès les premiers tours, on sera davantage fragilisé sur le plan financier». Raouraoua reconnaît la difficulté de certains clubs à satisfaire au cahier de charges, fixé pour le professionnalisme en Algérie et parmi lesquels le champion sortant, pourtant agréé à prendre part aux prochaines joutes organisées par la CAF. «L'ES Sétif, qui tient à sa participation à la Ligue des champions, n'a pas payé les salaires de certains de ses joueurs depuis 5 mois. Malgré cela, ses dirigeants campent sur leur décision de jouer l'épreuve continentale», a révélé M. Raouraoua. Ce dernier interpellera enfin les clubs à agir, dans la transparence, et gérer raisonnablement leurs ressources pour ne pas compromettre leur existence. «Les clubs des deux Ligues, reconvertis en sociétés commerciales, sont tous, et sans exception, déficitaires. C'est pourquoi le plafonnement des salaires des joueurs est une décision inévitable et salutaire pour assurer les équilibres financiers aux clubs mais aussi les droits des employés que sont les footballeurs», argumentera-t-il en guise de conclusion.