La journée des zones humides coïncidant avec le 2 février de chaque année a été célébrée cette année sous le thème «les zones humides et l'agriculture, cultivons le partenariat». La convention de Ramsar a retenu ce slogan, pour des raisons, notons-le, que l'année 2014, est l'année internationale de l'agriculture familiale, et que les zones humides étaient toujours liées à l'agriculture. Des 50 sites inscrits dans la liste de Ramsar, sur les quelque 1 700 zones humides que compte l'Algérie, la wilaya de Naâma dispose d'une dizaine de zones humides dont trois de portées internationales qui se situent dans : les palmeraies de Tiout et Moghrar ; l'espace de la station thermale de Aïn-Ouarka et le lac d'El-Ogla de Aïn-Benkhellil. Ces trois sites sont inscrits par leur valeur dans la convention de Ramsar et constituent un riche patrimoine naturel dans la région tant sur le plan biologique que touristique ; jouant un rôle très important pour les fonctions écologiques et hydrologiques dans la conservation de la biodiversité. Notons que des projets colossaux sont chaque année dégagés par l'Etat pour la valorisation et la protection des espaces naturels, notamment, dans la lutte contre l'avancée du désert, la protection contre l'ensablement, les campagnes de reboisement, ainsi que l'élimination des déchets et l'entretien des lacs pour la survie et la conservation de toutes les espèces d'oiseaux migrateurs et sédentaires voire un nombre élevé d'espèces floristiques et faunistiques. Les écologistes, qui sont en droit de défendre ces espèces restent toujours inquiets, ils souhaitent une surveillance permanente et une protection des sites, leur préservation, et leur sauvegarde, de peur d'une disparition qui serait éventuellement irréparable. Rappelons que l'Algérie, qui dès 1982 a ratifié la convention de Ramsar, a élaboré une gestion stratégique qui repose sur la vision d'un programme durable pour le classement et la mise en valeur de toutes les zones humides recensées à travers le territoire national. B. Henine Association Dar EL-Ihcène de AIn-témouchent «Apporter la chaleur fraternelle aux démunis» «Le nombre des nécessiteux qui se rendent chaque jour à l'association Dar El-Ihcène de Aïn-Témouchent est passé de 50 personnes à 140 depuis le premier décembre dernier», a révélé le président de cette association, M. Belkhal Mimoune, lors d'une rencontre avec la presse locale. M. Belkhal Mimoune ajoute : «ces personnes nécessiteuses sans domicile fixe qui déjeunent dans le restaurant Rahma de l'association, voient leur nombre augmenter chaque jour, raison pour laquelle nous sommes obligés de leur servir des repas chauds aux menus consistants, grâce aux dons des bienfaiteurs de la wilaya de Aïn-Témouchent et personnes aux âmes charitables d'autres wilayas, que nous remercions au passage. Il est de notre devoir de protéger ces personnes sans domicile fixe en cette période hivernale». Notre interlocuteur dira que certaines personnes de la ville d'Aïn-Témouchent organisent même des waâdas dans ce restaurant tant ils ont entière confiance en le personnel de l'association et souhaitent apporter la chaleur fraternelle à ces nécessiteux. Récemment, des dons en habits d'hiver ont été attribués par des bienfaiteurs à la l'association, qui les a offerts à son tour aux personnes démunies. Certes, cette association est active tout au long de l'année comme en témoignent les habitants du quartier populaire de Sidi Saïd, seulement, elle mérite d'être aidée et encouragée pour ses nombreuses actions humanitaires, et de conclure, par présenter ses remerciements au chef de l'exécutif pour le soutien moral et matériel pour l'association Dar El-Ihcène, qui a d'autres projets de bienfaisance notamment la préparation du mois sacré de Ramadan et l'organisation de sorties et excursions au profit des personnes âgées, pour leur rendre le sourire." S. B. Relizane Le gaz butane sur le marché noir Les habitants d'Aïn Rahma,Tliouanet et ses environs, qui continuent encore à utiliser le gaz butane, faute d'être raccordés au réseau du gaz naturel, et ce, en dépit des nombreuses demandes adressées aux instances compétentes, trouvent d'énormes difficultés, ces derniers temps, à s'alimenter en gaz butane. La seule station-service de la ville qui distribue le butane n'a pas été alimentée, depuis plusieurs jours. Cette situation fait donc surgir le marché noir du butane et des individus, sans scrupules, profitent de la situation et n'hésitent pas à commercialiser les bouteilles de gaz, sur le marché parallèle. Pourtant, il y a risque dans le stockage du butane, vu qu'il faut respecter des normes. Ces individus stockent les bouteilles de gaz au niveau des habitations et les mettent ensuite en vente à des prix exhorbitants. Alors que le prix du butane, fixé par la loi, est ainsi arbitrairement majoré par des individus sans scrupules qui créent et profitent des crises. La question qui demeure posée est la suivante : pourquoi la station-service n'est-elle pas alimentée en gaz butane ? Y'a-t-il anguille sous roche? A. Rahmane Education à Chlef Les meilleurs élèves honorés Les meilleurs élèves ont été honorés au cours d'une réception organisée par la Direction de l'éducation. Ce sont 9 élèves du primaire qui ont eu 10/10 au premier trimestre, 79 du moyen qui ont eu plus de18/20, tandis que deux ont été notés à plus de 19/20. Les lycéens sont au nombre de 59 à avoir en plus de 16/20, 15 une note supérieure à 17 et deux à obtenir 18 de moyenne générale. Avec ce geste, la Direction de la l'éducation veut créer une concurrence entre les élèves et les pousser à fournir plus d'efforts pour relever leur niveau. Les meilleurs élèves seront récompensés en fin d'année par la Présidence. Medjdoub Ali Sidi Bel-Abbès Gel de la liste des 60 logements sociaux après la contestation à Tessala Dans la journée de dimanche dernier, la liste des 60 logements sociaux affichée la semaine passée dans la localité de Tessala a fait l'objet de gel après la contestation des insatisfaits qui se sont regroupés devant le siège de la daïra pour observer un sit-in. En effet, le début de cette semaine a été marqué par un mouvement de contestation de prétendants insatisfaits des logements sociaux qui ont crié leur mécontentement, exigeant l'annulation des listes affichées. Quelques heures après, les services compétents ont décidé du gel de la liste en question et de l'étude des recours des mécontents. L'APC souhaiterait un quota plus important de logements sociaux et logements ruraux pour pouvoir répondre le plus possible aux 1 200 demandeurs et dans ce sens, sollicite M. le wali de lui octroyer plus de logements sociaux.