La production de la tomate fraîche prend de l'essor dans la wilaya de Mostaganem avec une offre abondante, a-t-on constaté dans les halles de Souk Ellil. Ainsi, les prix bas de la tomate continuent de surprendre agréablement les consommateurs en cette période de l'année. Le prix de ce légume a chuté jusqu'à 20 DA le kilo dans le marché de gros alors que des quantités importantes de tomate de petit calibre n'ont pas trouvé preneur pour leur écoulement. Cette abondance s'explique par plusieurs facteurs. En premier lieu, il y a les spécialistes en culture maraîchère, des cultivateurs venus de Tipasa et Chlef qui se sont installés sur de vastes surfaces près de la mer et maîtrisant parfaitement cette culture. En second lieu, le climat tempéré qui se prolonge jusqu'à la fin de l'année et qui reste propice pour cultiver ce légume-fruit délicieux. La production de la tomate dans la wilaya a vu passer son rendement à 35 000 tonnes et cette performance signe une relance de cette activité, en témoignent les chiffres donnés par les services agricoles de la wilaya. L'abondance de la tomate enregistrée cette année a permis son écoulement dans plusieurs régions du pays, au vu des immatriculations des camions frigorifiques qui sillonnent les champs de tomate et si la cadence se poursuit à ce rythme, cette filière arrivera à satisfaire largement les besoins en tomate fraîche dans les quatre coins du pays quand on sait que la tomate est l'aliment le plus consommé et le plus nécessaire à la cuisine dans notre pays après la pomme de terre. A priori, les prix devraient rester stables sur le marché vu l'abondance du produit dans les étals, et c'est là l'avis des professionnels de la culture maraîchère, pour peu qu'il n'y ait pas de spéculation d'ici là et surtout pendant la saison des grands froids. A. B. Oued Berkeche (Aïn-Témouchent) 480 logements de différents types en perspective La commune de Oued Berkeche, rattachée à la daïra de Hammam-Bou-Hadjar et distante de 15 kilomètres du chef-lieu de la wilaya d'Aïn-Témouchent, a bénéficié d'un important quota de logements tous types confondus pour le compte de l'année 2013. Concernant les logements de type social, la commune a bénéficié de 154 unités, alors que pour ceux du type rural et vu sa vocation agricole, elle a bénéficié de 300 unités et 26 autres de type LPA. Les taux d'avancement des travaux de réalisation sont à un niveau très appréciable, selon le président d'APC qui estime qu'ils sont à environ 80% et que par conséquent les futurs bénéficiaires n'auront plus à trop patienter pour l'octroi de leurs logements et ce, après une étude approfondie de leurs demandes notamment pour ce qui est des logements de type social et rural. Concernant le LPA, leurs propriétaires sont d'ores et déjà connus et devront très prochainement recevoir leurs clés. Selon le maire de la commune, les demandes de logement déposées au niveau de l'APC ont atteint les 1 400, un nombre jugé très supérieur au quota de la commune. S. B. Concours national du meilleur quartier A l'instar des autres wilayas du pays, qui ont décidé de primer les meilleures cités ou quartiers des différentes communes, comme décrété par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Seuls deux quartiers des communes de la cité des thermes Hammam Bou-Hadjar et de Oued Berkeche sont concernés par cette nomination à travers la wilaya de Aïn-Témouchent. Il s'agit respectivement de la cité Mezouar-Mohammed et de la cité des 100 logements. Ces deux cités feront l'objet de la visite de trois commissions, dont une nationale, pour voir réellement si elles répondent aux critères exigés. Des travaux relatifs à l'aménagement, nettoiement, peinture, taille des arbres et pose des plants et autres décors sont exécutés par les habitants de ces quartiers en vue de s'adjuger le premier prix de la plus belle cité nationale. S. B. NAÂMA Les postulants au FNPOS protestent Plusieurs fonctionnaires ont avoué qu'ils étaient devant l'antenne depuis six heures du matin et avoir passé des heures dans l'anarchie, pour arriver à déposer leur dossier. Créé dans le cadre du besoin, pour faire face à la demande pressante des logements pour les fonctionnaires, le FNPOS (Fonds de Péréquation des Œuvres Sociales), a lancé depuis quelques années, plusieurs formules de contribution à l'accès au logement pour tout travailleur ne disposant pas de logement, (soit clé en main, soit par le biais des aides à la construction). Or, le dépôt des dossiers ne se fait que deux fois par semaine, lundi et mercredi, ce qui engendre durant ces deux journées de longues files d'attente, provoquant ainsi le courroux de plusieurs souscripteurs qui ont manifesté leur mécontentement quant à la lenteur des receptions et des traitements des dossiers par les agents des services de l'antenne FNPOS de Naâma. Plusieurs fonctionnaires ont avoué qu'ils étaient devant l'antenne depuis six heures du matin et avoir passé des heures dans l'anarchie pour arriver à déposer leur dossier, au moment où les services de l'Etat comptent élargir les réceptions des citoyens, en dehors des horaires de service, voire même durant les week-end. Ce qui d'ailleurs nous laisse penser aux fameux slogans : «combattre la bureaucratie ; guichet unique ; ou encore rapprocher l'administration du citoyen». B. Henine AIN-SEFRA Les élèves du lycée Imam-Malek grelottent de froid A une vingtaine de jours de l'hiver, le froid s'installe de plus en plus dans cette contrée des Hauts-Plateaux ; la température matinale a frôlé ces derniers jours les -5°C. Certaines classes du lycée Imam-Malek d'Aïn-Sefra sont dépourvues de chauffage, et les élèves grelottent de froid, ce qui les a poussés à observer, durant la matinée de jeudi dernier, une grève de plusieurs heures. Le directeur de l'éducation de la wilaya de Naâma, qui s'est rendu sur les lieux, a assuré les élèves que tout s'arrangera dans les plus brefs délais. B. H. Brèves de Tlemcen El F'houl, une commune au bout du monde Notre dernière visite à cette commune, située au nord du chef-lieu de la wilaya, remonte au début des années 1990. C'était à la demande des agriculteurs qui nous avaient fait part de leur problème : ils avaient du mal à stocker leur production de pomme de terre faute de chambres froides. Depuis, rien n'a changé pour cette population paysanne qui continue à vivre le calvaire de l'isolement. L'hiver est particulièrement rude dans cette région qui fut l'un des greniers de l'Oranie durant les années 1970. Il n'y a pas encore de gaz naturel et quand la bouteille de butane se fait rare et chère, c'est le bois ramassé, durant l'automne, qui sert aussi bien pour le chauffage que pour les autres besoins domestiques. Entre les quartiers huppés de Birouana et cette bourgade perdue, c'est tout un univers. Elus et responsables locaux, c'est la fin de la récréation Certains responsables et élus locaux étaient presque en vacances durant ces derniers mois. Depuis l'arrivée du nouveau chef de l'exécutif, les grasses matinées sont terminées, à chaque visite programmée, c'est à 7h30 que débutent les sorties sur le terrain, ces visites durent jusqu'à la tombée de la nuit. C'était notamment le cas la semaine passée, où le wali a entrepris un long périple vers les hameaux de Sid-Djilali. Il s'est attardé au niveau de chaque douar pour s'entretenir avec les populations. C'était aussi l'occasion pour certains commis de l'Etat de découvrir les conditions de vie de ceux qui vivent dans cette Algérie profonde. R'hiba, la détresse des riverains Quand les responsables concernés réagiront-ils pour rétablir l'ordre dans ce quartier historique de la ville ? R'hiba, c'est la Medina ancienne, c'est Sid el Mazouni, c'est un pan de l'histoire de cette ville qui est abandonné au vu et au su de tout le monde : une placette publique a été tout simplement «privatisée» et sert désormais de stationnement pourtant interdit. Même la plaque signalant l'interdiction a été arrachée sans que personne se pose de questions. Les habitants de ce quartier sont à bout de nerfs et interpellent le wali sur cette hogra. Les services de sécurité doivent intervenir et rétablir l'ordre...