C'est sûrement la seule commune parmi les 1 541 que compte le pays qui n'a pas de siège. Pourtant il fut un temps où ce siège existait mais il a été incendié en 1988. Au lieu d'être reconstruit, on a érigé sur son assiette une autre structure administrative et depuis ses services ont fonctionné dans des structures disparates et éparpillées çà et là. L'Assemblée a élu domicile dans une vieille bâtisse commerciale «un bien vacant» datant de l'époque coloniale. Une autre partie de son administration, notamment l'etat civil fonctionne dans des conditions déplorables, et pour les agents, et pour le public. Le parc communal et ses services annexes, avec toutes les nuisances qu'il génère, est installé entre 2 CEM et est adossé à l'etat civil. Il y a bien eu une première tentative de construction d'un siège aux lieu et place des bureaux de l'ex-Sonelgaz, mais après qu'on ait injecté des centaines de millions, pas loin d'un milliard de centimes dont quelque 250 millions dans l'étude, on s'est rendu compte que non seulement ce siège ne serait pas viable car non fonctionnel et que techniquement il n'allait pas répondre aux attentes de la cité. Aussi la construction a été stoppée alors que les travaux avaient connu un avancement de 15 à 20 %. Depuis la fin des années 1990, cette structure dont la construction a avorté, le mur d'enceinte est devenu des vespasiennes pour les passants, et ce en plein centre de la ville. Il a fallu attendre l'année 2008 pour qu'un réel projet de construction d'un siège pouvant répondre aux attentes de la commune la plus peuplée de la wilaya et où l'activité économique et commerciale est la plus intense et même considérée comme le «poumon économique de la wilaya» Le projet, après bien des difficultés, a finalement été retenu et la construction en R+4 avec sous sol, ascenseur, avec tous les services annexes et autres dépendances a finalement été entreprise, au début de l‘année 2012. Après une année, avec une enveloppe d'un montant mobilisé de 10,8 milliards de centimes le lot des gros œuvres qui ne représente que la moitié de l'opération, a été achevé. En effet, il reste tous les travaux d'achèvement, la climatisation, les aménagements extérieurs, la mise en place de l'ascenseur, le mobilier et les équipements annexes. Selon une source de l'APC, cette interruption des travaux est à mettre au compte de la ressource financière qu'il a fallu trouver. On indique à ce sujet que des fonds propres à la commune sont maintenant disponibles, soit plus de 12 milliards de centimes, grâce aux sommes dégagées par la moins-value, des sommes immobilisées après un assainissement de la gestion financière de la commune opéré par certains responsables locaux en collaboration avec les services de la wilaya. Alors, quand ce siège sera-t-il donc achevé et opérationnel ? De source communale, on indique que l'entreprise chargée de l'exécution du lot climatisation a été retenue, avec un délai de réalisation de 10 mois, tandis que pour le reste des travaux d'achèvement, il faudra encore attendre le long processus administratif, comme le stipule le code des marchés publics, jugé trop contraignant, avant que les travaux ne connaissent un début d'exécution. En attendant, vaille que vaille, les services communaux fonctionnent et la population s'oblige à s'adapter en attendant des jours meilleurs et une meilleure qualité des services. Un point positif, une goutte d'eau dans un océan, c'est le rangement et la mise en ordre du parc communal qui est en train de se faire depuis quelque temps. Il n'en demeure pas moins que la population vivote dans un environnement qui ne fait que se dégrader, avec des voies de circulation complètement défoncées à cause des travaux de rénovation du réseau d'A E P, qui déjà fuit de partout et sa remise en état, le réseau de fibre optique qu'on installe, un plan de circulation qui étouffe le trafic, et surtout la saleté qui n'en finit pas d'empoisonner la cité. Faut-il ajouter que mercredi dernier une meute de pas moins de 19 (nous les avons comptés) chiens errants montait la garde devant le semblant de siège de l'APC, Boulevard Bougara, dans l'indifférence des services concernés. Karim O. SIDI RACHED (TIPASA) La bande des agresseurs de la voie express démantelée Des sources policières ont rapporté qu'une bande de malfaiteurs spécialisée dans les agressions des automobilistes au niveau du tronçon autoroutier Sidi Rached-Cherchell vient d'être démantelée par les services de sécurité de la ville de Sidi Rached, située à dix kilomètres du chef-lieu de wilaya de Tipasa. L'enquête a été déclenchée à la suite d'une plainte déposée par une victime qui a été agressée en compagnie de sa fiancée, lors d'une halte au lieu-dit Aïn Baghta, non loin du site dénommé «Radar». La victime a déclaré que 3 personnes cagoulées, armées de couteaux et d'épées de fortune, avaient surgi des fourrés, et pris deux téléphones portables à sa fiancée et une bague qu'elle avait au doigt. La police, après investigations dans la ville de Sidi Rached, sur la base des portraits robots dressés par les victimes, a vite fait d'arrêter un premier suspect, le dénommé T. T., 24 ans, qui a reconnu les faits et a restitué les portables, tandis que la bague a été vendue à un inconnu. Le chef de la bande a dénoncé ses complices, qui furent eux aussi arrêtés. Présentés au procureur de la République, les membres de la bande ont été écroués et placés en détention provisoire à la prison de Hadjout, sous les motifs de constitution de bande de malfaiteurs, menace par armes blanches et vol sous la menace et la violence. Houari Larbi AIT AMRANE Troisième Salon oléicole et appels aux produits du terroir La Chambre agricole de la wilaya de Boumerdès et la Direction des services agricoles – DSA – de la même wilaya ont organisé à Aït Amrane, les 20, 21 et 22 de ce mois, et ce, pour la troisième année consécutive le Salon de l'oléiculture. Plusieurs producteurs d'huile d'olive et d'olives de la région ont exposé les fruits de la saison. C'était aussi pour certains fellahs de mettre en vente des produits (huile de bonne qualité à 700 dinars le litre, olives, miel, figues sèches, oliviers, poterie, burnous, kachabia, ...) à des prix raisonnables. La participation de quelques fellahs de Chlef, Bouira et Tizi-Ouzou a donné quelque peu un cachet national à cette foire des produits du terroir inaugurée par le wali, Kamel Abbès, qu'entouraient Mohamed Sabaoui, président de la Chambre agricole et Mohamed Kherroubi, DSA de Boumerdès. Par ailleurs, la Chambre agricole a organisé pour la troisième année le concours du champion de la production d'huile d'olive de la région. C'est un fellah de Souk El Had, Dekkiche Lounès qui s'est adjugé la première place. Il est suivi du patron de l'huilerie Bouaziz Brahim d'Aït Amrane. Ce concours pousse les producteurs notamment ceux en charge de l'huile d'olive, à adapter peu à peu leurs productions aux normes internationales. Sur le plan économique, cette foire est en quelque sorte la bourse qui donne un indicatif sur le prix – de détail – de l'huile d'olive en Grande et Petite Kabylie. Pour cette année, le prix oscille, pour l'heure entre 650 et 700 dinars. Revoir l'ambition à la hausse L'initiative de ce Salon est louable. Elle n'est qu'à sa troisième édition. Néanmoins, pour lui donner une véritable dimension nationale, ils doivent revoir leur ambition à la hausse. Nous avons noté que si sur le plan géographique et de la vocation oléicole, le choix de la commune d'Aït Amrane se défend, l'endroit choisi par contre – le petit complexe socioculturel —, ne sied nullement à une activité régionale encore moins à caractère national. De plus, les organisateurs ne se sont pas astreints, comme cela se fait dans le monde, à des objectifs à réaliser comme le nombre de visiteurs, le nombre de rencontres entre producteurs et scientifiques ou tout simplement le chiffre d'affaires que devront réaliser les producteurs exposants. Un tel Salon est également une fenêtre ouverte pour l'artisanat et les produits du terroir, bons pour le développement du tourisme, autre vocation revendiquée par la wilaya de Boumerdès. Abachi L. AGROALIMENTAIRE Le 5e Salon de Béjaïa se veut différent La 5e édition de l'agroalimentaire de Béjaïa ouvrira ses portes du 10 au 15 mars prochain à la grande surface du Lac. Elle se tiendra sous le patronage du ministre de l'Agriculture et du Développement rural. Il s'agit pour les organisateurs de RH.International communication de faire de cet espace un véritable chantier de communication, d'échanges entre opérateurs du secteur et consommateurs. Ce besoin de rapprochement de ces deux «rives» s'impose de lui-même en cette période où les produits de cette industrie connaissent des fluctuations qui secouent et essorent à la fois les porte-monnaies des consommateurs. C'est dans ce cadre que ce salon 2014 sera, selon les organisateurs, une véritable plateforme de promotion au profit des entreprises nationales, qui saisiront cette opportunité pour développer et améliorer les structures de partenariat autour de projets entre les entreprises algériennes et ce, pour tenter d'affronter la rude concurrence internationale. L'autre objectif inscrit au programme de ce rendez-vous est de favoriser la modernisation des appareils de production des entreprises et d'appuyer leur mise à niveau technique. Il est à noter que cette exposition professionnelle accueillera plusieurs filières de cette industrie agroalimentaire notamment les produits alimentaires transformés, les boissons, les matériels et équipements industriels, les produits alimentaires intermédiaires, les ingrédients et les additifs. R. R. LES NOTAIRES DU CENTRE DU PAYS SE REGROUPENT À BOUMERDÈS L'acte d'investissement et l'acte authentique au centre du débat La Chambre régionale des notaires du centre du pays (11 wilayas) a regroupé à Boumerdès les notaires qui lui sont affiliés. Cette journée d'études, qui s'est déroulée jeudi à la salle des actes de l'université M'hamed Bougarra, a été consacrée à l'étude de «l'organisation juridique de l'investissement en Algérie». En plus des travaux de la plénière, les notaires se sont répartis dans 4 ateliers afin de discuter de l'investissement dans les secteurs de la promotion immobilière, l'agriculture, le tourisme et l'industrie. «Cette journée entre dans le cadre de la formation continue», précise maître Abderrahmane Bellabed, l'un des organisateurs de ce séminaire. Ce dernier précise par ailleurs que le notaire joue un rôle essentiel dans l'acte d'investissement en Algérie. «L'élaboration, l'établissement et la délivrance d'un acte authentique n'est pas un processus de ralentissement de l'investissement, comme le prétendent certains comme le FMI, mais une garantie quant à la protection des droits de l'investisseur», estime notre interlocuteur. Cette rencontre sera donc consacrée à l'étude des aspects techniques, économiques et juridiques de l'acte authentique dans le processus de l'acte d'investissement pour lui donner plus de poids afin de protéger au mieux les droits des investisseurs. Les notaires ont prévu de sortir, à l'issue de leur rencontre, avec des recommandations dans ce sens. A. L. ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT DE TIZI-OUZOU Le théâtre pour développer une écolo-attitude Après la création d'une forêt-école qui a reçu la visite de nombreuses ONG et de deux ambassadeurs, l'Association pour la protection de l'environnement (APE) de Tizi-Ouzou qui a son siège à Azazga se lance le défi de sensibiliser les enfants à la problématique de l'environnement au moyen du théâtre et de la poésie. Le recours à cet art comme outil pédagogique à travers des spectacles pour enfants sur la thématique du respect de l'environnement est indispensable pour passer le message écologique, estime le président de l'APE de Tizi-Ouzou, M. Belmellat. Les pièces de théâtre seront présentées par la troupe du Théâtre régional de Tizi-Ouzou en présence des enseignants et seront suivies de débats avec des militants écologistes. Le coup de starter de ces représentations portant le titre générique «Le message de la forêt», prévues dans les établissements scolaires de la région, sera donné le 25 février prochain dans la commune de Zekri, zone montagneuse et forestière par excellence. La poésie sera également au programme de la sensibilisation pour délivrer le message écologique. Les vers déclamés par de jeunes poétesses feront un hymne à la nature pour favoriser une écolo-attitude chez ces adultes en devenir, espère-t-on, du côté de l'APE. Le théâtre, synergie entre sensibilisation et éducation à l'environnement, réussira-t-il là où d'autres moyens de sensibilisation ont échoué ? C'est le vœu de tous les amoureux de la nature. S. Hammoum AIN TAYA Crime crapuleux à Déca-Plage Le lieudit Déca-Plage près de l'agglomération de Surcouf dans l'est de la commune de Aïn-Taya (est d'Alger) a vécu un jeudi d'effroi causé par des repris de justice. En effet, un homme d'une quarantaine d'années a été sauvagement exécuté au couteau par des bandits de grands chemins. Selon nos informations, la victime qui s'est arrêtée, avec un ami, dans un parking pour faire une promenade sur la plage a été braquée par trois individus. A la suite d'une altercation, le chef de cette bande de criminels, B. A., 25 ans, a frappé la victime avec un couteau. Son ami a fort heureusement réussi à prendre la fuite pour alerter les services de sécurité. Une fois parvenus sur place, les policiers ont trouvé la victime, sans vie, gisant dans une mare de sang. Après avoir entamé des recherches, les policiers ont rapidement arrêté deux suspects. Ils étaient dans une baraque qui leur sert habituellement de cachette après des forfaits qu'ils avaient précédemment commis à cet endroit, désert en hiver. Il s'agit d'après nos sources de B. A. le tueur et de son complice Z. M.. Le troisième criminel est toujours en fuite. A noter que ce n'est pas la première fois que des attaques contre des promeneurs, notamment des couples qui ne connaissent pas la région, ont été perpétrées par ces voyous qui sont quasiment maîtres des lieux.
