Il était 12h30, mardi dernier quand un chef de famille en rejoignant son domicile dans le douar des Ghoualem, découvre son épouse, H. Bakhta, âgée de 58 ans, sans vie, pendue à la poutre transversale du plafond d'une des 2 pièces de la modeste demeure. Alertés, les éléments de la Gendarmerie se sont rendus sur le lieu du drame. Selon certaines sources de la localité, à leur arrivée sur le lieu du drame, le corps de l'épouse avait été détaché du nœud coulant qu'elle avait passé autour de son cou, dans l'intention peut-être de la ramener à la vie suppose-t-on. Après le constat d'usage et le relevé de tous les indices par les éléments de la police scientifique dépêchés sur les lieux à partir du groupement de Chlef, la dépouille a été transférée par les éléments de la Protection civile vers la morgue de l'hôpital Makour Hamou de Aïn Defla. Dans le cadre de l'enquête, une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République pour déterminer les causes précises de la mort. De plus avons-nous pu apprendre que la veille, lundi, elle avait déjà tenté de mettre fin à ses jours de la même façon mais sauvée in extremis après avoir été réanimée et reçu des soins au niveau de la polyclinique de Djelida. N'ayant pas réussi son suicide une première fois, elle a donc récidivé le lendemain. Les enquêteurs auront donc à élucider les causes réelles de ce suicide. Toujours selon nos sources, la défunte n'a pas laissé de descendance. Il s'agit là du premier cas de suicide de l'année en cours. Il a été précédé par une tentative qui a échoué et qui a eu lieu à Khemis-Miliana où un homme a tenté de se lancer dans le vide à partir du 5e étage d'un immeuble mais sauvé, heureusement, par les sapeurs-pompiers.