Quels sont le rôle et l'impact de la représentation parlementaire des communautés méditerranéennes établies à l'étranger sur l'élaboration des lois et des politiques publiques dans les pays d'origine ? C'est la question que s'est posée, hier, l'Assemblée populaire nationale (APN). L'Assemblée a ouvert, hier, les débats entre des parlementaires représentants de la communauté nationale établie en Tunisie, en France et au Portugal qui se sont réunis à Alger, lors d'un séminaire méditerranéen sur la représentation parlementaire des communautés établies à l'étranger. Organisés par la commission des affaires étrangères de la coopération et de l'émigration de l'APN, le but de ces débats, soulignent les organisateurs, étant l'échange des idées et d'expériences entre parlementaires. Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, qui estime que l'Algérie est en train d'exporter la sécurité et la stabilité a lancé un appel aux Algériens établis à l'étranger pour venir investir dans leur pays d'origine et s'impliquer dans le développement économique national. Pour rappel, des mesures ont été prises au profit de la communauté nationale établie à l'étranger par le président Bouteflika. Il s'agit, entre autres, de l'accès au logement public où deux formules seront mises en place avant la fin de l'année. Elargissement des points de souscription de l'assurance rapatriement au niveau des consulats couplée avec la carte consulaire et la prise en charge par l'Etat de la prime d'assurance au profit des démunis. Les compétences issues de l'émigration auront également accès dès janvier 2015 au dispositif Ansej et l'ouverture de succursales de banques algériennes. En 2015, un dispositif d'accès des entreprises détenues par les Algériens aux marchés publics en Algérie sera également mis en place. Cet accès vise notamment à faire bénéficier cette communauté de la croissance dans le cadre de l'effort de construction d'une économie forte et le transfert technologique et le savoir-faire ainsi que la réduction du transfert de devises.