La crise s'estompe au sein du club-phare des Hauts-Plateaux. Il aura fallu plusieurs mouvements de contestation de la part des joueurs pour que la direction de l‘ESS règle les litiges qui trainent depuis le début de cet exercice. Un dénouement heureux mais tardif puisque l'Entente de Sétif, qui avait toutes les opportunités de finir au moins en seconde position de la ligue 1, derrière l'USM Alger, se contente de la troisième place au grand dam de ses fans. Mercredi, au lendemain de la rencontre perdue face à l'USMH, que les joueurs ne voulaient pas disputer une heure avant l'horaire de son début, la direction du club d'Aïn Fouara a concédé le versement de 8 mois de salaires impayés à l'ensemble des joueurs, avec la promesse de verser le reste (3 mois) avant le 7 juin prochain, soit à la veille du troisième match de la Ligue des champions face aux Libyens du Ahly de Benghazi. Sinon, à la veille du second match de cette Ligue des champions, l'équipe sétifienne qui a livré jeudi soir son dernier match de championnat national semble «prête» pour relever le défi : celui d'engranger un second succès de cordée face aux Tunisiens du CS Sfax. Un rendez-vous redouté par le coach de l'Aigle Noir, Madoui, qui se dit «embarrassé» par «une fatigue générale et quelques blessés» à la veille de cette importante joute. Pêle-mêle, le driver de l'ESS cite « la programmation démentielle » à laquelle son team était contraint, engendrant nombre de blessures au sein de l'effectif à l'exemple du buteur Rachid Nadji, qui eut du mal à terminer le match de jeudi soir. Pour autant, Madoui qui se réjouit de la manière d'évoluer de ses poulains, notamment lors du truculent ES Tunis-ES Sétif, samedi dernier à Radès, «un match référence» à son avis, pense que ses joueurs ont la Grinta nécessaire pour défier une bonne équipe de Sfax». Un adversaire composé d'éléments «bons physiquement, très affûtés techniquement et assez organisés tactiquement», assure-t-il. Madoui va même jusqu'à révéler que «le CSS est meilleur que l'EST». Manière de dire que, «ce dimanche, la victoire est impérative pour aller loin dans cette compétition». Madoui et ses joueurs croiraient dur comme fer à «une consécration» à la prestigieuse épreuve de la CAF. «Après le match gagné à Tunis face à l'EST, j'ai ressenti ce terrible désir», fait savoir le jeune coach sétifien. A vérifier demain soir sur la pelouse du 8-Mai 1945.