En réalité, Carlo Ancelotti apparaît un peu lassé de devoir répondre à des questions sur le cas Di Maria. La veille du match, déjà, il avait botté en touche devant les médias. «Di Maria est disponible, comme tout le monde. Il débutera ou ne débutera pas le match, mais il aura des occasions de se montrer, comme tout le monde.» Le technicien italien attend maintenant la fin du mois pour ne plus avoir à spéculer sur le sujet. «Je ne sais pas ce que Di Maria a décidé, explique-t-il. Mais je sais qu'il s'entraîne et qu'il peut nous aider. Jusqu'au 31 août, ce sera comme ça. Ensuite, son cas sera clarifié et les choses redeviendront normales.» En attendant, pour l'heure, il y a bien quelque chose «d'anormal» dans la situation d'Angel Di Maria. Entre deux eaux, entre deux clubs (au moins), ni franchement titulaire ni vraiment remplaçant mais aimé comme jamais par un public qui ne sait plus trop s'il doit lui dire adieu ou à tout de suite. Seule certitude, comme le dit Ancelotti, la fin du feuilleton approche. Real, Manchester ou Paris, on saura vite où finira «le meilleur joueur du Real». Ronaldo, le coup de stress Une semaine après avoir flambé lors de la Supercoupe d'Europe, Cristiano Ronaldo n'a pas connu la même réussite ce mardi lors du match aller de la Supercoupe d'Espagne face à l'Atlético. Pire, le Portugais a été contraint à sortir dès la mi-temps en raison d'une douleur à la jambe gauche. La soirée a décidément été particulièrement difficile pour le Real. Mais bien plus que le match nul (1-1) concédé dans les ultimes minutes face à son voisin madrilène, c'est bien la sortie prématurée de Cristiano Ronaldo qui a le plus inquiété, l'attaquant portugais semblant en effet se tenir le genou gauche dans les dernières minutes de la première période. Beaucoup craignaient alors une rechute pour le Ballon d'Or 2014, dont la Coupe du monde au Brésil avait été empoisonnée par une tendinite rotulienne à ce même genou. Carlo Ancelotti avait beau assurer la semaine dernière que cette blessure appartenait au passé, il était bien difficile de ne pas y penser lorsque l'attaquant madrilène ne fit pas son retour après le passage aux vestiaires. Pourtant, l'entraîneur italien l'a assuré: Ronaldo a seulement ressenti une petite tension à l'arrière de la cuisse gauche et l'ancien coa ch parisien comme le staff médical du Real n'ont voulu prendre aucun risque en vue du match retour de cette Supercoupe d'Espagne, vendredi, à Vicente-Calderon. Plus de peur que de mal, donc.