Par Arriis Touffan La haine du nationalisme kurde pousse Ankara à l'obsessionnel. Ainsi, pendant que les mutants du Daesh font tomber la ville de Kobané, au lieu de combattre l'ennemi de ses alliés américains, c'est-à-dire les troupes d'égorgeurs du prétendu calife, Erdogan préfère attaquer la victime. Il pourrait dire, paraphrasant l'autre, «quand j'entends le mot kurde, je sors mon revolver». Ankara a tout fait pour aider indirectement les partisans du drapeau noir, notamment en fermant les yeux sur le passage par sa frontière des djihadistes venus combattre en Syrie. En baissant pudiquement les yeux sur l'approvisionnement en armes des djihadistes. Et comme s'il ne suffisait pas d'aider le bourreau, il fallait aussi châtier la victime. Durcissement de la législation contre le nationalisme kurde. Pire : bombardement des bases du Parti des travailleurs kurdes (PKK). Ça se soigne, docteur ? A. T.