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Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 11 - 2014


Par Maâmar Farah
Devant l'immense désolation qui balaie le pays comme un souffle de mort lente, l'insoutenable saleté de nos villes, leur tristesse légendaire ; face aux discours de la haine et de l'intolérance qui étouffent les quelques voix discordantes prônant la fraternité, le vivre-ensemble dans l'harmonie et la paix, l'amour, la modernité, que dire en ce jour où nous célébrons la 60e année d'une révolution progressiste, profondément humaniste, inscrite dans la trajectoire des peuples du tiers-monde vers la liberté, la modernité, la justice sociale et le développement ? Faut-il oublier ces «départements» français exsangues, peuplés de zombies habitant les grottes et les taudis, sans ressources, sans eau potable, sans électricité ? Ces enfants en haillons, pieds nus et pleins de poux ? Ce qui a été réalisé est colossal et il faut avoir vécu ce 5 juillet 1962 pour réaliser les progrès pharaoniques qui ont été accomplis. Alors, permettez-nous de ne pas rejoindre les harkis et les pieds-noirs et tous ceux qui «regrettent» la colonisation ! Non jamais ! Nous ne ferons pas aussi comme beaucoup qui mettent dans le même sac d'embrouille ces cinquante-quatre années d'indépendance, gommant l'époque lumineuse de la construction du socialisme, ses grandes conquêtes au profit des masses populaires et l'immense espoir qui collait les jeunes à ce territoire, ne laissant à l'émigration que son lot de travailleurs manuels analphabètes, opération qui fut toutefois stoppée face aux meurtres racistes et au mépris du gouvernement français de l'époque.
Ce que nous avons connu après, cette lente descente aux enfers qui n'a pas encore fini de nous rapprocher du fond du précipice, n'a rien à voir avec les engagements des révolutionnaires de 1954 et les promesses faites aux martyrs.
Dès 1980, la bourgeoisie montrait ses crocs et, dès 1990, les forces rétrogrades et obscurantistes passaient à l'action pour brûler les usines, saboter les infrastructures et détruire les réalisations du socialisme, tuer massivement ceux qui refusaient de plier à leur ordre, avant d'édifier le Bazar qui vit de l'importation. En 2000, ce fut quelque chose comme un brusque retour aux fastes des cours d'antan... Comment alors parler d'un même et seul système ? L'abandon des orientations progressistes et de la voie de la véritable indépendance allait dessiner les contours d'une Algérie indécise, timorée, refusant de s'engager résolument dans le véritable capitalisme —qui a aussi ses avantages —, pour se fourvoyer dans les sentiers bourbeux de l'économie informelle et du n'importe quoi ! L'Algérie voulue par Novembre 1954 devrait être celle de l'investissement industriel massif, qui n'a pas besoin de partenaires étrangers, mais d'une volonté politique algérienne. Elle a besoin d'une agriculture assainie et orientée vers les cultures vivrières, d'un tourisme qui ne peut se développer que par l'argent public, pour se moderniser et augmenter ses capacités. Elle a besoin d'un retour rapide à la planification pour bâtir selon les besoins du moment et ceux du futur. Elle a besoin de donner un coup de frein salutaire au tout-import et de ne pas commettre l'erreur mortelle d'aller à l'OMC ! L'Algérie a besoin de faire travailler ses jeunes et non de leur offrir les camionnettes de la mort (interdites en Europe), les projets bidon et les magasins ! Elle a besoin de leur permettre de s'épanouir, de vivre pleinement leur jeunesse, sans avoir recours aux barques des faux espoirs !
Enfin, ce pays a besoin de démocratie. Une véritable démocratie et non ce simulacre qui a transformé le grand rêve populaire de 1954 en cauchemar d'une royauté en devenir sur le territoire des hommes libres !


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